Reconversion professionelle à venir?

stam écrit:

Journée vélotaf : 45' ce matin, 1h30 ce soir avec du Gibala x7. Sensations de m*rde toute la journée, à se demander si je ne couvais pas une petite grippe, et une fois sur le vélo ... plusieurs fois 600-610W sur 30", ça doit faire plusieurs années que ça n'est pas arrivé.

Etre fatigué toute la journée au boulot et péter le feu pendant tes loisirs, y'a pas, tu aurais fait un parfait fonctionnaire

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

stam écrit:

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

Prof de quoi ? à quel niveau ?

Edit : le système actuel de pension de retraite est défavorable aux changements de régimes de retraite salariés - fonction publique. La réforme a pour vocation d'effacer ce problème, mais ce n'est pas gagné.

stam écrit:

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

2 gros inconvénients :
- Les élèves
- Les parents d'élèves.

gillesF78 écrit:

stam écrit:

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

Prof de quoi ? à quel niveau ?

Edit : le système actuel de pension de retraite est défavorable aux changements de régimes de retraite salariés - fonction publique. La réforme a pour vocation d'effacer ce problème, mais ce n'est pas gagné.

SVT, collège ou lycée.
Pour les retraites, aucune inquiétude vis-à-vis d'un changement de crèmerie, quand tu viens de la MSA tu ne peux qu'être gagnant. Mais peu importe, une éventuelle reconversion se place dans la perspective d'une activité professionnelle moins stressante (même si j'ai bien noté que le stress serait surtout "différent"... ) et moins accaparante pour rester en activité et en forme le plus longtemps possible.
Je n'ai pas beaucoup d'avis sur les débats actuels, mais s'il y a bien une chose que j'admets, c'est que certaines professions n'ont pas vocation à être pratiquées jusqu'à ce fameux âge pivot. Par contre, la solution me paraît plus être dans l'aménagement des carrières pour adapter les métiers à l'âge, et c'est ce que je chercherai à faire pour mon propre cas.

Christoph3 écrit:

stam écrit:

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

2 gros inconvénients :
- Les élèves
- Les parents d'élèves.

et :
- les collègues
- les inspecteurs

stam écrit:

gillesF78 écrit:

stam écrit:

Une vocation sans doute... j'y pense toujours, une petite reconversion en prof me tente bien, mais il y a même ici des gens pour m'en dissuader (à mon avis la soupe est bonne et il ne veulent pas partager).

Prof de quoi ? à quel niveau ?

Edit : le système actuel de pension de retraite est défavorable aux changements de régimes de retraite salariés - fonction publique. La réforme a pour vocation d'effacer ce problème, mais ce n'est pas gagné.

SVT, collège ou lycée.
Pour les retraites, aucune inquiétude vis-à-vis d'un changement de crèmerie, quand tu viens de la MSA tu ne peux qu'être gagnant. Mais peu importe, une éventuelle reconversion se place dans la perspective d'une activité professionnelle moins stressante (même si j'ai bien noté que le stress serait surtout "différent"... ) et moins accaparante pour rester en activité et en forme le plus longtemps possible.
Je n'ai pas beaucoup d'avis sur les débats actuels, mais s'il y a bien une chose que j'admets, c'est que certaines professions n'ont pas vocation à être pratiquées jusqu'à ce fameux âge pivot. Par contre, la solution me paraît plus être dans l'aménagement des carrières pour adapter les métiers à l'âge, et c'est ce que je chercherai à faire pour mon propre cas.

C'est jouable... 327 reçus sur 1617 présents au concours externe.
www.devenirenseignant.gouv.fr/cid131473/donnees-...ques-capes-2018.html

Vas-y !

gillesF78 écrit:

C'est jouable... 327 reçus sur 1617 présents au concours externe.
www.devenirenseignant.gouv.fr/cid131473/donnees-...ques-capes-2018.html

Vas-y !

Merci de tes encouragements ! J'avais déjà consulté ce site et tiré la conclusion que c'était faisable.
... en fait, de manière sans doute présomptueuse, ce n'est pas le concours qui me fait hésiter (il me semble en avoir passé des plus durs), mais la vie d'après : pas celle d'enseignant, mais celle de soutien de famille avec des revenus divisés par 2. C'est pour ça que 4-5 années de réflexion ne seront pas de trop, d'ici là les études de mes filles seront sans doute largement financées.

stam écrit:

gillesF78 écrit:

C'est jouable... 327 reçus sur 1617 présents au concours externe.
www.devenirenseignant.gouv.fr/cid131473/donnees-...ques-capes-2018.html

Vas-y !

Merci de tes encouragements ! J'avais déjà consulté ce site et tiré la conclusion que c'était faisable.
... en fait, de manière sans doute présomptueuse, ce n'est pas le concours qui me fait hésiter (il me semble en avoir passé des plus durs), mais la vie d'après : pas celle d'enseignant, mais celle de soutien de famille avec des revenus divisés par 2. C'est pour ça que 4-5 années de réflexion ne seront pas de trop, d'ici là les études de mes filles seront sans doute largement financées.

Arf, dis à tes filles d'emprunter à la banque pour payer leurs études !
Les taux sont bas.

Joli projet, stam !

gillesF78 écrit:

Arf, dis à tes filles d'emprunter à la banque pour payer leurs études !
Les taux sont bas.

Tu verras, ce n'est pas parce qu'un enfant est en âge de comprendre ce qu'est un taux d'intérêt que ça devient facile de le laisser s'endetter !
... et personnellement, à défaut d'avoir un quelconque poids social et électoral pour infléchir la tendance à l'accumulation de richesse chez les générations les plus âgées (cf www.lemonde.fr/economie/video/2020/02/05/faut-il...on_6028527_3234.html avec surtout une bonne liste de références), je me soucie plutôt de ne pas accumuler de patrimoine inutile à l'étage de ma génération, et de faire en sorte que ce soit un facteur d'émancipation pour celle d'après. (Oh pétard, le méga-HS... :whistle: )
La vie est courte, la mienne en tant que "créateur de richesse" est déjà quasiment passée, il est temps de passer le flambeau et transmettre les moyens et le savoir !

à 8:38 :

avec mon programme d'affutage à venir, les CP's seront vite fait m'sieur !

Thanks !
Je pensais m'arrêter au HS, mais puisque le sujet est lancé...
(Faut 2 "n" à professionnelle )
@Gilles : phrase sans doute pleine de bon sens, mais je ne suis pas concerné :
- je n'ai que des filles, pas de fils ;
- pas question de leur laisser une fortune (j'en ai pas), mais quelques ressources pour "investir" (sans parler capital de production, mais plutôt études et démarches originales style compagnonnage ou autres... bref, ce qui demande du temps et de la liberté).
- ... car pour ma part, en me plaçant côté "fils", mes parents ont bien veillé à me tenir éloigné de l'embarras d'une fortune tombée du ciel, et je n'ai pas eu cette liberté d'avoir du temps à 20-25 ans. Le temps de l'apprentissage est le meilleur de la vie ...
Et quand je vois à quelle vitesse la vie passe à 40 ans, j'ai surtout envie de leur donner cette liberté-là.

Du coup, je ne suis pas pressé de changer de métier, mais c'est une vraie préoccupation pour moi, pour accepter quelques années encore le stress de mon métier. Après, y a-t-il un âge où ça devient trop tard ? Administrativement je n'ai jamais entendu parler de limite pour passer le capes externe, mais pour le reste (affectations et mutations, environnement de travail et relations humaines...), je n'en sais rien...

J'arrive au bout de mon chemin de croix sur cette meme reconversion commencée il y a 3,5 ans: 3 ans contractuels, obtention du concours, année de stage, vivement l'an prochain la titularisation !

Si tu veux des avis/conseils/retours d'experience.

Niveau rémunération, il y a un programme de reclassement, plutot intéressant pour les cadres. De plus, beaucoup de possibilités de mettre du beurre dans les epinards avec le système d'heures supp.

laurent.a écrit:

Si tu veux des avis/conseils/retours d'experience.

Bien volontiers, merci ! Je n'hésiterai pas.

laurent.a écrit:

Niveau rémunération, il y a un programme de reclassement, plutot intéressant pour les cadres. De plus, beaucoup de possibilités de mettre du beurre dans les epinards avec le système d'heures supp.

En fait, les épinards et le beurre je m'imagine les produire en parallèle : avoir un métier moins prenant serait aussi pour moi le moyen de consacrer plus de temps à cheminer vers une vie plus économe et autonome, et j'ai un peu de place pour ça à la maison, donc... Mais pour le reclassement des cadres, tu m'intéresses : je pensais qu'il fallait forcément repartir de zéro ('fin... de 2000 ).

Amusant, si je puis dire !
car je connais pas mal de personnes, de l'autre côté, qui rêvent d'en sortir...

Mais les vases communicants entre ces deux groupes - ceux qui voudraient rentrer / ceux qui voudraient sortir - ne sont pas manifestement pas simple... Attention à l'effet (bien connu de ceux qui observent les vaches limousines) "l'herbe est plus verte dans le pré d'en face"

Deux petites réactions en première intention :

- le fameux "j'aurais du temps libre" (un peu ou beaucoup) avec ce job semble être une chimère (et cela ne devrait pas s'arranger)
En caricaturant, je dirais que l'espoir d'un job mal payé mais qui ne demanderait qu'un mi-temps (ou garanti une bonne retraite ) ne correspond absolument pas aux réalités décrites par les acteurs (et l'on oubliera vite les quelques cas particuliers ). Je l'ai très bien vécu (et continue à le voir indirectement) avec la mère de mes ainés
Il faut aussi lire les volontés ministérielles (explicitement exprimées) de présentiel plus fort dans les établissements en contrepartie d'une éventuelle revalorisation salariale de la profession

- qui dit CAPES (concours national) dit région parisienne direct et zone "délicate" (not troubadour attitude) pendant qqes années, avec une stratégie qui est, en général, de conserver Madame sur place pour, après le temps minimum légal, revenir en rapprochement de conjoint (seule solution pour ne pas attendre des lustres pour muter faute de points insuffisants). Là, il n'est pas dit que le stress y gagne beaucoup... (années avant la mut, mut incertaine ou non satisfaisante...)

Désolé de cette vision un peu noire mais, à moins de ne pas vouloir s'investir dans le métier - juste histoire d'aimer les choses bien faites, de ne pas vouloir sacrifier les gamins et de subir les contraintes croissantes, frustrations permanentes - faut pas trop rêver. S'y retrouvera celui qui a la vocation soudée aux tripes, pas celui qui rêve d'un slow-job qui permet de "respirer". Si je promet du sang et des larmes, c'est bien parce que je connais Stam et qu'il n'est pas du genre à tirer au flanc, mais alors pas du tout...

Si je puis me permettre ce rapprochement, je dirai que les professions de l'enseignement, comme celles de la santé, sont de très très beaux métiers. Mais qu'il ne faudra pas considérer que ces professions soient pour autant protégées, bien au contraire...

Sur la question des vases communicants, je dirais que l'avantage de commencer dans le privé avec un niveau master, c'est qu'on peut assez aisément devenir enseignant. L'inverse est quand même moins balisé...!
Tu as pointé l'un de mes questionnements fondamentaux : l'affectation. Je ne me suis pas renseigné sur ce point, mais s'il s'agit de prendre la direction de la RP, effectivement ça ne sera pas compatible avec mes souhaits de vie. Enseigner en zone difficile ne me pose aucun problème a priori (et on a ce qu'il faut en Limousin), mais il faut que je puisse revenir dans la journée m'occuper de mes choux-fleurs.
Quant aux contraintes du métier, loin de moi la pensée que c'est un métier facile et sans charge de travail. Ne serait-ce que dans les volumes actuels de présence, si l'on rajoute la préparation des cours, les corrections et tout le temps passé à des à-côtés chronophages, je n'imagine pas une pré-retraite tranquille ; alors si l'avenir est à la présence renforcée dans les établissements, ça ne sera pas plus buccolique... non, les attraits principaux pour moi sont la volonté de transmettre et de s'échapper du stress productiviste qui entoure une profession comme la mienne actuellement. Echapper aux injonctions permanentes et contradictoires de métiers où il faut savoir prendre du recul et "en même temps" fournir la matière demandée pour lundi matin ("et je me fiche de savoir si pour ça tu dois travailler la nuit" : j'ai déjà entendu ça...), savoir déléguer et "en même temps" pallier les déficiences des équipes qui nous entourent, partager la vision stratégique lumineuse des dirigeants et "en même temps" rattraper au vol toutes leurs petites entourloupes de bas étage...
Sans s'illusionner non plus sur le métier d'enseignant, avec, comme mentionné par ailleurs, ses inspecteurs qui doivent savoir se rendre infects et ses programmateurs qui doivent réinventer l'eau tiède à chaque changement de majorité politique...

stam écrit:

Tu as pointé l'un de mes questionnements fondamentaux : l'affectation. Je ne me suis pas renseigné sur ce point, mais s'il s'agit de prendre la direction de la RP, effectivement ça ne sera pas compatible avec mes souhaits de vie.

A ma connaissance, sauf situation particulière - à partir du moment ou le concours est national - je ne vois pas comment y échapper. Les cas que j'ai pu connaître, un peu comme ce que tu exprimes, ont ainsi préféré un concours (enseignement ou autre) académique

stam écrit:

non, les attraits principaux pour moi sont la volonté de transmettre et de s'échapper du stress productiviste qui entoure une profession comme la mienne actuellement. Echapper aux injonctions permanentes et contradictoires de métiers où il faut savoir prendre du recul et "en même temps" fournir la matière demandée pour lundi matin ("et je me fiche de savoir si pour ça tu dois travailler la nuit" : j'ai déjà entendu ça...), savoir déléguer et "en même temps" pallier les déficiences des équipes qui nous entourent, partager la vision stratégique lumineuse des dirigeants et "en même temps" rattraper au vol toutes leurs petites entourloupes de bas étage...

ça, c'était avant la LOLF...
(LOLF = introduction une culture de la performance dans la gestion publique - budget calé sur la performance)
J'ai des collègues qui publient et communiquent régulièrement la-dessus : rupture du contrat psychologique dans la fonction publique, effets délétères du New Public Management (c-a-d transfert à l'aveugle des logiques privées dans les organisations publiques)...
Faut dire : comment mesurer la performance d'un service public ?
Vous avez 4 heures !
Des malades soignés / des élèves formés sur un temps standard, et mesuré au l'aune du quantitatif (oublie du qualitatif et donc des situations particulières). La T2A a bien illustré cela : fortune des cliniques qui refusent les cas délicats qui se retrouvent aux urgences qui, elles, explosent (par le haut) leurs objectifs (de maitrise budgétaire)...

Moi qui suit cela dans le sup, cela donne par exemple ceci (histoire de dire que l'on est encore à plein dans cette logique) :
www.franceculture.fr/emissions/journal-de-7-h/jo...udi-26-decembre-2019

Inutile de me dire merci, dis toi que je suis ton coach psy