L’Entraînement en Endurance Fondamentale

philbon écrit:

est il imaginable de donner une définition simple, complète et compréhensible par tous de l'endurance fondamentale ??

Ca doit ressembler à vo2cycling.fr/index.php?/programmes-planificatio...eriode-Fonciere.html

Ivan

Plusieurs choses m’interpellent en lisant cet article.

Déjà, l'emploi du temps de cet athlète, son niveau d'étude, car dégager suffisamment de temps pour s'enfiler des séances de plus de 4h n'est pas donné à tout le monde.
Autre paramètre : ses capacités de base: moi aussi, quand j'avais 15 ans je me faisais des sorties de 80 à 120km en endurance et ce n’est pas pour cela que je suis devenu un champion. Sur ce point, je pense que des capacités génétiques favorables permettront à coup sur de réaliser des performances et ce, quelque soit la qualité de l'entraînement.
J’en connais des cyclistes autour de moi, très doués de nature et qui ne font jamais de fractionné ; ils « roulent » !!

Ce qui me choque aussi de la part de son entraîneur c'est d'affirmer que quasi seules des séances en Endurance Fondamentale permettent de progresser. Or, en lisant n'importe quelle revue spécialisée ou ouvrages consacrés à l'entraînement, je ne me rappelle pas avoir lu de tels propos.
Je me rappelle même que dans le bouquin de MALLET, sur les tests d'effort qu'il faisait passer, il démontrait qu'uniquement du travail à allure continue ne permettait en aucun cas de progresser. Tout l'inverse : baisse du Seuil malgré une VO2 élevée, Puissance exploitable très basse; bref, l'effet diesel.

Ensuite, je reste quand même dubitatif quand à la lecture de cet article et sur mon vécu de cycliste. Je me rends compte que plus les années passent, plus je cherche à améliorer mon potentiel en pratiquant de plus en plus de séances spécifiques (Force, Puissance, IT, fractionné) alors que mes performances stagnent voir même régressent.
Or, il y a 15 ans maintenant, à cette période de l'année, je reprenais à peine le vélo et ce pour 1500km mini d'endurance fondamentale uniquement, à faible allure avant d'attaquer à seulement 6 semaines des 1éres compétitions mes 1éres séances de fractionnés (Puissance, Seuil).

Il y a donc de quoi réfléchir sur cet article.

Juste histoire d'alimenter un peu le débat...

Cette année, je partais avec mon plus gros objectif sur une course longue.
De plus, surtout, je sortais d'une saison difficile avec un surentrainement en mai-juin. Mon analyse était que j'avais négligé le socle d'endurance fondamentale pour endurer les intensités que je m'envoyais. (il y a eu aussi des difficultés persos, sans doute le grain de sable qui a fini par enrayer la machine déjà proche des limites).

Cette année, donc, 1 gros mois d'endurance de base. Des sorties de 2h30 à 4h en se limitant au cardio. J'en profite pour travailler le coup de pédale, pour varier un peu les cadences, pour admirer les Alpes que je vois au loin... Je fais une dizaine de sprints par sortie (en seconde moitié de sortie, quand la machine est bien chaude et que la tuyauterie ne craint pas les surchauffes, c'est à dire que l'arbre vasculaire est bien "ouvert" et ne va pas se contrarier). Je fais aussi 1 séance PMA sur HT par semaine (ça fait du bien à la tête et au corps ! et je suis sûr de na pas dieséliser).
J'ai prolongé ces sorties longues à raison d'une par semaine puis une / 2 semaines jusqu'à fin avril.

Cette saison s'est passée très bien pour moi. J'ai pu encaisser mon entrainement toute l'année sans problème, malgré le boulot bien plus chargé cette année.
En début de saison, bien que je ne les préparais pas spécialement, j'étais compétitif en XC.

Bref, pour moi, le mot clé de tout ça, c'est : vascularisation ! (ou capillarisation). Je crois que c'est vraiment un truc important. Il me parait évident que mieux le corps est irrigué, plus il sera facile de le faire récupérer.
Et en plus, ça aide à "automatiser" le brûlage des graisses. Au départ, c'est pour cela que j'ai voulu en faire plus cette année (objectif : une course longue).

Je n'avais jamais fait correctement de période dédiée à cela dans les saisons précédentes. En fait, je les faisais un peu trop intense, je crois, ce qui ne permettait pas de bien développer les gains associés. Et si je devais repartir sur une saison XC, je pense que j'en ferais encore un peu, mais moins. Du fait que je ne coupe jamais brutalement, je suis persuadé de conserver ces acquis au moins en partie.

Je pense qu'il (l'auteur) nous parle que de l'endurance fondamentale. Il dit quand même que ca prépare au séances spécifique. Mais il ne nous donne pas la répartition des différentes intensité. Pour moi, ca me fait pensé un peu a ça, c'était sur le forum sous le non" entrainement polarisé".www.sportsci.org/2009/ss.htm

Gros volume faible intensité + petit volume intense.
J'en ai aussi vu des explications ici ( vers les 32' du doc):
www.canal-insep.fr/lapreparationphysique/la-prep...e-a-haut-niveau/1571

pour répondre à Jean-Christophe:Yoann est "employé" par le TOP16 cyclisme son équipe DN1

l'école il n'y va plu donc il a tout loisirs de s'entrainer

son entraineur est Stéphane Bauchaud,là c'est un professeur de Poitiers qui parle,es ce qu'il le conseille je n'en sais rien

on va dire que Yoann appuie très fort sur les pédales 55x11 ne lui fait pas peur

L'amélioration de la capillarisation par des hauts niveaux d'effort semble parfaitement possible.


Conclusion
In summary, this study demonstrates that intense intermittent endurance training induces an increase in endothelial cell proliferation and an increased capillarization that is equally distributed around type I and type II fibres in human skeletal muscle. The capillary growth occurs within 4 weeks and appears to be transient, as evidenced by a reduction in proliferating endothelial cells and no further capillarization after 7 weeks of training.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1665084/?tool=pubmed

pour répondre à Jean-Christophe:Yoann est "employé" par le TOP16 cyclisme son équipe DN1

l'école il n'y va plu donc il a tout loisirs de s'entrainer

son entraineur est Stéphane Bauchaud,là c'est un professeur de Poitiers qui parle,es ce qu'il le conseille je n'en sais rien

on va dire que Yoann appuie très fort sur les pédales 55x11 ne lui fait pas peur

Je connais le coureur puisque j'ai eu l'occasion de courir contre lui en Périgord, Limousin, Charente.

Dommage qu'un jeune ne ce consacre qu'au vélo.