La Vélomédiane Criquélion

Le 30/08 se déroulera la Vélomédiane - Criquélion, autour de la Roche-en-Ardennes.
165km pour 3000D+
Sa difficulté réside aussi bien dans son grand nombre de côtes (le tarif "normal" pour la région) que dans son nombre de raidars qui nécessitent de petits braquets.
C'est une vraie épreuve d'endurance puisqu'il y a énormément de monde au départ (entre 1500 et 2000 sur le grand parcours) et bcp de bons puncheurs/grimpeurs (notamment ceux qui jouent les premiers rôles lors des 3 ballons par ex) et il n'y a pas vraiment de tactique il faut résister un maximum afin de se retrouver dans des groupes corrects pour aborder les quelques vallées et passages plus roulants.

Le profil avec quelques unes des côtes les plus remarquables:


Mur de Maboge. 1.8km@8.8%


Col de Haussire par le parc à gibier. 3.3km@8.3%


Côte de Beffe. 1.3km@10%


Je ne l'avais pas forcément planifié mais ça sera l'objectif de fin de saison pour terminer par une belle cyclo et essayer d'évacuer un peu la frustration d'avoir loupé 3B, Vaujany, Eddy Merckx....
Pas de résultats particulier visé, je suis tjs surpris en voyant les résultats de cette cyclo de voir de très bons coureurs qui rentrent tout juste dans le top 25, donc on va l'aborder sans espérer quoi que ce soit d'autres que de bonnes jambes

un gros morceau ..
beaucoup de ma région seront a la ch'ti le dimanche , je trouve dommage de partir si loin alors qu'il y la criquelion , mai bon prêt de 170 km on passe dans un autre sport pour beaucoup.

165 km pour 3000 m avec des bosses courtes... hum tout ce que j'aime
Typique d'une Doyenne tout ça (pas dur, c'est le même coin vu les noms), bonne chance aux participants !

J'ai vraiment l'impression que du côté nord du pays (le plat pays donc), pour généraliser les mecs n'ont pas peur des côtes, et que du côté ou il y a les belles côtes les mecs en ont une peur bleue et font tout pour les éviter

Sinon elle a tout d'une doyenne oui, mais au final c'est dans des côtes non-communes à LBL (du - pas à ma connaissance).
Dans ce coin autour de la Roche, il y a de tout : des côtes longues/roulantes (une de 7.5km à 4% assez constant, pas mal pour rester en prise un certain temps), des côtes intermédiaires/bon % (du 4km à 7%) et des côtes plus courtes mais bien raides.
Albator, tu ne serais à mon avis pas loin de jouer les premiers rôles sur un parcours comme ça, ça roule pas comme sur des courses mais plutôt comme des "rouleaux compresseurs" à train soutenu, ce sont donc à mon avis plus des efforts de grimpeurs que de pur puncheurs.

un peu de courage rodolphe..tu monte en Belgique la veille de la criquelion et redescend le jour même de la course pour pouvoir rouler sur se qui était prévu dimanche pour toi ...
je l'ai fait pour la marmotte ( 2 x 850 km en voiture et 174 en vélo sur 42 heures ) une chouette expérience

clément ..il faut dire que la bonne centaine de gars qui font le déplacement a la ch'ti roule en ardennes toute l'année via les parcours du GCV qui démarre juste au pied de chez moi.
il on deux groupe.. un qui tourne sous 27 de moyenne avec un côté famille et l'autre a plus de 30 de moyenne avec quand même une bonne mentalité de groupe..mai bon ou tu suis ou tu saute et passe au groupe 2 , au deux tiers du parcours cela passe en mode a bloc.
j'ai rouler avec eu dimanche ..je dois admettre qu'il me font bien mal sans prise de risque comme en course.
www.strava.com/activities/178193453

www.gcverviers.net/parcours/

lulu écrit:

un peu de courage rodolphe..tu monte en Belgique la veille de la criquelion et redescend le jour même de la course pour pouvoir rouler sur se qui était prévu dimanche pour toi ...
je l'ai fait pour la marmotte ( 2 x 850 km en voiture et 174 en vélo sur 42 heures ) une chouette expérience

Un jour peut-être... mais tant qu'à faire autant de route j'aime autant aller me frotter aux Italiens sur le légendaire Maratona Di Dolomiti

Après les belges qui bottent les fesses des Français en France, on aura les Français qui viennent botter les fesses des Belges en Belgique
Le Maratona di Dolomiti c'est clair que ça doit être sympa. après j'avais regardé vite fait, trop de complications à mon goût (difficulté d'inscriptions).

je ne connaissais pas ce groupe Lulu. typiquement un truc belge ces groupes avec un nombre impressionants de gars au départ , on en a dans le style vers Namur (je ne sais pas si ils sont actifs l'été, mais en hiver c'est le principe t'as un gros groupe ça roule cool jusqu'à un pt et ensuite c'est limite une course -un peu dangereux à mon goût d'ailleurs sur des routes exposées au vent avec des gars qui n'hésitent pas à faire des éventails alors que la circulation est ouverte...)

Hum lors de ma première incursion chez nos voisins transalpins, ce sont plutôt eux qui m'ont botté le c* au Monte Bondone (un ou deux Suisses aussi)... pourtant j'étais à un bon niveau ce jour-là
Mais faut s'y prendre encore plus tôt que la Marmotte je crois ; un peu plus cher aussi mais la route est complètement fermée, y'a la télévision, une vraie pasta-party... à l'Italienne quoi (j'arrête là le mini-HS).

albator83 écrit:

lulu écrit:

un peu de courage rodolphe..tu monte en Belgique la veille de la criquelion et redescend le jour même de la course pour pouvoir rouler sur se qui était prévu dimanche pour toi ...
je l'ai fait pour la marmotte ( 2 x 850 km en voiture et 174 en vélo sur 42 heures ) une chouette expérience

Un jour peut-être... mais tant qu'à faire autant de route j'aime autant aller me frotter aux Italiens sur le légendaire Maratona Di Dolomiti

je ne connaissais pas ...www.maratona.it/it/percorsi-2014
il y a aussi un truc de fou vers le stelvio pour les endurent comme toi...
pour les gars qui en ont la possibilité et qui ne recherche pas spécialement les monstres , il y a en septembre la charly gaul au luxembourg ..des routes et une organisations nickel..
pour en revenir sur la criquelion..je me rappel plus si je l'ai déjà faites ....j'ai un trou et je confond avec l'eddy merckx qui était dans le même coin il y a 2-3 ans
mai bon j'ai dis fini les plus de 120 km

Du vent mais normalement sec demain matin pour la Vélomédiane

Première fois depuis qq années que je n'ai pas roulé la veiille d'une course ou cyclo je pense...c'était pas voulu mais on fera avec...je crains le départ à froid au pied 'une bosse roulante de 3 km à 5%.

pas de soucis pour le départ, évite de prendre le vent dans la première monté et çà roule tout seul :)

Bon amusement et bonne route Clément :)

Bon bah sale journée, garmin explosé, recevage+++ et résultat en deça de ce que j'espérais mais avec un peu de recul et compte-tenu des péripéties de la journée c'était pas gagné de faire bcp mieux.
et on a bien pris la flotte sur la tronche malgré les prévisions.
je ferais un CR demain

"Petit" CR (gros pavé en fait )

Arrivé assez tôt dans le SAS de départ, 40 mn avant le départ mais il fait sec.
Premier stress, laissé la mini pompe à la voiture...
Tant pis, pas mon tel pour prévenir Mme et les enfants qui vont arriver d'un instant à l'autre me rejoindre sur la ligne, les cyclos commencent à s'entasser derrière moi et j'ai mes cartouches de CO2 donc je ne suis pas "en slip" non plus, et puis finalement m'en fout j'ai les continental GP-4Season, on ne crève pas avec ça :)
Les prévisions annoncent juste quelques gouttes peut-être vers la fin de matinée (tu parles...).
Manchettes de rigueur quand même, il ne fait pas vraiment chaud, mais pour cette dernière cyclo du mois d'Octobre ce sont les températures habituelles :)

Comme d'habitude sur les cyclosportives par ici (et jusque dans les Alpes ), la majorité du peloton parle néerlandais bien que nous soyons au coeur des Ardennes. Je ne vois pas les Bury, Vrolickx et autres Glorieux, mais bon comme ils changent tous les 3 mois de maillot p-e que je les ai simplement loupé.
A 9h précise le départ est donné, la grosse guerre comme il y a 2 ans dès le pied n'a pas lieu et tant mieux, ça permet de transpirer sans se mettre dans le rouge, parfait.

Après qq secondes de montée je vois Kevin Pauwels tous les Sunweb (l'équipe pro de cyclocross).....whuuuuuuuuuuuuuut ? que font-ils là eux???
Bon finalement il s'avère qu'ils étaient en fin de stage et ont juste fait la première boucle de 70 km avec nous.
Au début je ne le savais pas et qd j'ai vu Pauwels sans aucun bidon (sur son vélo de route) j'ai ri...

Les 30 premiers kms se passent bien, les bosses sont avalées à un bon rythme mais je suis plutôt bien.
Le début de la bosse d'Herlinval au km 30 est abordé sereinement puis à un carrefour ds le village surprise la route est remplie de petits graviers. Ils sont fins, ça ne me pose donc pas de pb (contrairements aux graviers "new gen" qui servent à refaire les routes à pas cher en France et qui m'ont déjà complètement rayé le dessous des freins et mon hauban...)

Et puis sur le sommet un gravier plus gros se coince entre les freins et le cadre et après qq coups de patins et "sauts" ça passe, puis qq centaines de mètre plus loin je me met en danseuse et là drôle de sensation, un petit bruit se produit à chaque tour de roue
Les patins peut-être ? j'ai beau desseré à fond ça ne change rien donc ce n'est pas ça, et clairement le bruit/ralentissement n'est pas présent qd je reste assis.
Pas le temps de savoir ce qui m'arrive on aborde une descente (goudronnée mais plein de trous) et là je vois mon capot de garmin 500 qui se défait et vole en éclat...nous sommes à 60 km/h en peloton, je ne m'en suis pas rendu compte vraiment tout de suite trop tard c'est foutu.
Je vois le circuit électronique avec la plaque LCD qui affiche les infos, ça semble toujours marcher mais je finirais par le mettre dans la poche au bout d'un moment (craignant que la plaque LCD ne se détache).
Entièrement de ma faute, je savais que mon Garmin était pété sur le devant (les 2 petites vis) mais j'avais omis de remettre le super scotch de protection qui permettait de bien solidifier le capot frontal du boitier.

2 merdes en même pas 5' de temps, ça y est je suis hors course dans la tête et ne pense plus qu'à ça...impossible de m'en défaire.
Au pied de la bosse suivante je met le garmin dans la poche, en prenant soin de ne pas détacher l'écran du circuit. Il sera mieux là avec la sueur que prêt à se casser définitivement au moindre gros nid de poule.
Cette histoire de roue me perturbe et je remonte dans la rigole pour être devant puis m'arrête le temps de chercher d'où vient le problème.
Malheureusement je ne vois rien d'anormal...donc je repars juste en dernière position du peloton et fait un bon sprint pour me replacer immédiatemment dans le premiers tiers.
Mine de rien ça a déjà fortement écrémé derrière je dirais que nous sommes tout au plus 120 maintenant alors que nous avons roulé 40 km.

Nous arrivons dans la descente avant le fameux mur de Maboge, 700m à 14% avec des passages à 20% et précédé par une petite route et petit pont qui font que le placement est crucial.
Mon pote me secoue un peu en anticipant la remontée de "tout le monde" et me demande de remonter pour qu'on aborde Maboge devant.
Bonne pioche c'était pile le bon moment (avant que tout le monde ne cherche à le faire) et arrivé en bas à l'épingle en dévers je suis dans les 10 premiers, nickel, j'en oublie presque mes petites mésaventures.
Nous sommes en file indienne dans les serpentins avant le pied du mur et dès le bas je met 34x25 debout mais le bruit de la roue me rapelle que je vais devoir monter assis...bon bah 34x28 pour franchir les passages à 20% assis, je suis bien évidemment le seul âne qui ne soit pas debout...
Peu de monde me remonte, je suis pas super bien mais pas mal non plus, j'ai l'impression que c'est plus la tête qui fait que je ne peux pas me livrer pleinement.
Une douzaine de gars se détachent un peu (je crois que c'est la que la "bonne" part, puis à l'occasion d'une mini redescente de 200m, on se regroupe à une vingtaine avec seulement 6 ou 7 mecs qui restent devant.
Il y a du Sunweb et des gars qui ont une bonne allure, à n'en pas douter j'ai pris le bon wagon pour terminer dans les 30 d'autant que sur la route à la sortie du mur qui n'est pas très pentue, nous roulons en file indienne et derrière l'écart avec le groupe suivant est fait.

Nous continuons ainsi, sous l'impulsion principalement d'un Sunweb et revenons à La Roche pour aborder la 2e partie, et le fameux Col de Haussire!
Dès le pied je sens que ça ne va pas le faire, la déprime est enclenchée, pas le genre de truc idéal au moment d'aborder le passage le plus difficile de cette première moitié de cyclo.
Nous franchissons le petit mur de 200m à 11%, puis la relance après l'épingle je m'accroche encore, s'en suis un petit plat et nous attaquons le "Parc à Gibier", mur qui précède la fin du Col de Haussire.
Je décroche dès le pied du parc à Gibier sans même chercher à faire monter le coeur, 34x25/28, tjs assis bien entendu, pas de possibilité de vraiment se dégourdir.
Je reprends du poil de la bête niveau moral avec le ravito de Mme et vois mes deux petits qui m'encouragent c'est top :)

Sachant qu'il reste encore près de 100 km, que je ne suis plus au mieux et qu'il y a ce problème, je décide de monter à un rythme contenu en sachant qu'il y a encore de bons gars dans le groupe derrière.
Au sommet nouvel arrêt, plus long cette fois-ci, 40 secondes le temps d'essayer de mieux comprendre ce qui se passe, je dessère et remet la roue, on ne sait jamais (mais ça ne changera rien...)
Je met de la boisson sur les freins desfois que...(pas grave il flotte, le sucre ne collera pas longtemps)
Hop tout juste le temps de remonter et je suis avec le groupe d'une trentaine (qui va se regarnir un peu au fil des kms, en reprenant des "morts" et avec qq gars qui reviennent dans la descente de l'arrière).
Je discute avec mon pote qui est dans ce groupe, il pense que c'est la pneu qui touche le hauban qd je me met en danseuse...bizarre.
Au bout de genre 20 km j'ai l'impression que ça a disparu du moins si je ne bourrine pas trop en restant bien en ligne. hourra!

La suite se passe normalement, à part que je sens des débuts de crampe pointer le bout de leur nez...et flute ça sent mauvais pour passer avec le groupe la difficulté du km 110, la Roche à Frene, 2 km à 9% (régulier).
Après 300m je suis obligé de me rendre à l'évidence, 3 points de crampes qui sont à la limite de "sortir" si je me met debout : un dans chaque cuisse et un dans le mollet (jms eu ça avant de mémoire), obligé de rester assis sans trop forcer.
Je monte un cran en dessous de ce que je peux, un des seuls à devoir lâcher...rageant car j'aperçois le groupe qui reste compact devant et qui monte à une allure normale sans attaque.

A partir de là, on se retrouve à 2 puis à 3. Plus loin le bruit/ralentissement en danseuse reviens, je m'arrête une nouvelle fois en me disant que si je ressère encore plus la roue ça ira mais ce n'est pas le cas.
Dans la grosse difficulté suivante, je dois me rendre à l'évidence, les crampes sont passées et ne sont pas sorties, point positif mais il n'y a déjà plus bcp d'essence dans le moteur, ça va être compliqué...
Nous restons groupé mais au sommet un des 3 fait demi tour et s'arrête, bizarre il me semblait facile.
En fait je le revois 5 ou 6 km plus loin tirer un groupe avec la première fille, en fait c'est son équipier de luxe :)
Sur la longue montée roulante à la sortie d'Erezée, je suis obligé de me faire la peau pour tenir ce groupe de 7-8.
Je connais ce passage et sais qu'il faut s'accrocher à tout prix car les 12 km qui arrivent sont hyper roulants.
Je tiens le choc et me ravitaille car je sens qu'une fringale se profile...
Nous arrivons au pied du mur de Beffe et là comme y'a 2 ans, je suis tout de suite hors du coup, incapable de suivre ceux qui accélèrent, ni même ceux qui coincent.
Petit coup au moral, la fille (vice championne du monde cyclo à Trento l'an passé) ne semble pas au mieux mais je suis incapable de la suivre non plus.
Au sommet je reprends un "local" qui a des crampes et dans la tête c'est dur car je sais qu'il reste 12 km de faux plat montants et bosses entrecoupés de quelques portions plus facile.
Ensuite c'est 7 km de descente et 1 km de plat. Donc arrivée mentale au sommet :)
Vraiment pas le genre de truc favorable à 2 escargots collés à la route.
Je me souviens de l'édition 2012 ou je m'étais retrouvé dans pareille situation en prenant un groupe rapide à 2-3 km avant d'aborder la descente, je m'étais fait la peau mais ça avait vallu le coup.
Je n'ai vraiment pas faim mais me force à manger une barre car je sens la grosse fringale qui s'approche. C'est p-e trop tard mais bon...
Finalement arrive ce qui devait arriver, un groupe de 15 environ arrive à nos basques, je maintiens un bon tempo pour qu'ils me reprennent le plus proche possible du sommet de la bosse que j'aperçois, sans toutefois me mettre minable.
L'allure est d'un coup plus rapide mais ça tient en serrant un peu les dents. S'en suit une petite descente et je me demande si c'est déjà le croisement avant la grande descente mais manque de pot j'aperçois une longue ligne droite montante pour nous et me souviens que j'avais du méchamment m'accrocher il y a 2 ans.
A ce moment il faut se dire qu'il reste 3 minutes à mordre sur sa chique et me force à garder le grand plateau, les pentes ne sont pas très dures mais compte-tenu des cartouches restantes c'était pas évident car le cerveau commandait de tomber le petit pour abbréger la souffrance.
Arrive enfin le croisement et la pluie s'intensifie, sympa pour terminer mais bon on n'est plus à ça près, après tout ce qu'on a pris cet été
Il n'y a pas vraiment de sprint en bas, le final est sinueux sur du plat avec plusieurs 90° serrés sur 1 voie et je n'ai plus la force ni l'envie de jouer à grignotter 3 places, et pour ce que j'ai collaboré dans ce groupe ce ne serait de toute façon pas mérité.
Fin en 5h11, 73e (1500 classés mais bcp de vrais cyclos randonneurs, comme sur toutes les épreuves avec autant de partants). 5 minutes de - qu'il y a 2 ans et environ 80-90 places de mieux au classement mais c'est anecdotique.

A noter que le 3e arrive à 10' du premier qui boucle ça en 36.5 de moyenne...simplement énorme qd on connait le parcours.

Bref une bonne claque, plus sur le déroulement et les sensations que sur le résultat. Au final je ne sais pas si l'arrêt du mois de Juin, et la vraie reprise le 9 Juillet ont eu une grosse influence ou pas sur cette contre-perf, ou si c'est le simple manque de courses avant le jour J (bizarrement si je fais pas mes 3 ou 4 courses "vire-vire" avant une cyclo je suis tjs moins performant sur la longueur), ou si c'est simplement la tête qui m'a mis dedans, ou si c'est un peu de tout ça (probablement).

chouette CR

Bravo, c'était pas simple vu les conditions météo et les incidents de course. Si j'ai bien compté, ça fait une demi-douzaine d'arrêts, forcément préjudiciables sur ce type de parcours.
Jetant un œil vite fait aux résultats j'ai reconnu quelques noms dans le top 10/15 : Deurbroeck, Van Looy, Vermeulen, Adriansens ou Spysschaert sont des gars que je côtoie régulièrement sur les cyclos montagnardes... Van Looy a même mené le Tour de l'Ain jusqu'au dernier jour : un bon gars qui n'hésite pas à donner de sa personne dans un groupe, quitte à sauter ensuite (cf la Serre-Che).

3 réels arrêts conséquents en fait mais pas vraiment d'excuse ça fait partie des péripéties qui peuvent arriver sur les courses ou cyclos.
Toute expérience est bonne à prendre et je suis certain que la prochaine tentative sera la bonne pour intégrer au moins le top 50 voire mieux (juste pas cool de rester avec ce mauvais résultat en travers de la gorge pour entamer l'intersaison)

J'ai vu un résumé, en fait le vainqueur s'est fait la malle assez tôt, ils étaient 4 puis 2 puis lui tout seul. 41 balais, un petit Horner qui fait ses qq gagnes élites aux pays bas chaque année, cyclocrossman l'hiver (www.tvlux.be/video/la-roche-2560-participants-a-...lomediane_17144.html). à part cette cyclo je suis pas sur qu'il en fasse d'autre mais c'est assurément un gros moteur.

Van Looy nous avait déjà doublé sur la route pour aller au départ, Mme au volant n'avait pas réussi à le suivre...j'ai pas fait mieux qu'elle sur le vélo

Résumé vidéo:
www.tvlux.be/video/la-roche-2560-participants-a-...lomediane_17144.html

Et finalement, c'était quoi ce bruit alors ??!!!

Bravo, quand même, pour cette grosse épreuve !

Sur ce type de parcours très accidenté on peut partir de loin si on est costaud, même en comité restreint.

Du coup je n'ai tjs pas recherché.
J'ai lavé le vélo le soir même, et pas réussi à reproduire "à vide" le bruit/potentiellement frottement.
et dimanche/lundi j'avais envie de passer à autre chose (reprise de la course à pied) pour me changer les idées.

Ce qui me dépasse un peu c'est si la roue "à vide" tourne parfaitement droit sans voile, et si en plus les tensions de la roue arrière sont nickel (je n'ai pas d'outil de mesure, mais en tâtant à la main on voit vite à quoi on à affaire. montage artisanal par un pro qui maitrise son sujet avec l'outillage nécessaire pour des tensions nickel et équilibrées) c'est comment un frottement peut arriver seulement en danseuse...

je vais rouler demain, j'essayerais et si le bruit se reproduit, je remettrais mon autre pneu habituel.
pour infoc'est une jante asymétrique (kinlin ?) qui a tendance à élargir le pneu (mon Schwalbe Ultremo de 23 a été mesuré à 264mm au pied à coulisse -avec celui ci je n'avais pas de pb hormis qu'il est blindé de coupures-, mais je n'ai pu mesurer le Continental). C'est un GP4-Season 25mm et je ne l'avais jamais mis auparavant sur cette roue (ne jamais arriver sur une course sans avoir testé son matos avant...je sais )