Ariégeoise

Circus écrit:

Tu vas pas te fatiguer longtemps dans la plaine au départ, t'as pas 10 bornes avant le premier col.

C'est vrai, le parcours de cette année répartit mieux (si on peut dire) les vallées entre les difficultés... alors que l'an passé un col au départ, une énorme vallée au milieu et tout le reste à la fin.
7 km @ 5 % (avec du 7-8 % mini au milieu) ce sera parfait pour décoller et réduire le groupe de tête.

albator83 écrit:

Circus écrit:

Tu vas pas te fatiguer longtemps dans la plaine au départ, t'as pas 10 bornes avant le premier col.

C'est vrai, le parcours de cette année répartit mieux (si on peut dire) les vallées entre les difficultés... alors que l'an passé un col au départ, une énorme vallée au milieu et tout le reste à la fin.
7 km @ 5 % (avec du 7-8 % mini au milieu) ce sera parfait pour décoller et réduire le groupe de tête.

En fait, le profil est assez trompeur cette année, y a pas de vallée qui permettra, pour des gens comme moi, ou de se refaire la cerise, ou de faire une moyenne. Le premier col, le pas de Souloumbrie (qu'on fait deux fois), est un vrai petit col pyrénéen, court et irrégulier, qui va faire éclater de suite le peloton et suivi par des montagnes russes. Et toute la suite est à l'avenant. C'est un peu mon inquiétude cette année : rouler tout seul tout le temps. Ca va être une cyclo à la gestion très particulière...
Pour des gars comme toi, à peu près sûr que ceux qui partiront trop tôt mourront dans Beille où très certainement les meilleurs attendront pour faire la différence. Après, Pillon peut faire 90 bornes seul en mettant 5' par col à tout le monde, y compris les gars qui le battent habituellement. Il lui arrive de sortir des performances qui ne cadrent pas toujours avec ce qu'il produit habituellement...

je serais sur...la Montagnole,mes collègues un peu partout

Circus écrit:

albator83 écrit:

Circus écrit:

Tu vas pas te fatiguer longtemps dans la plaine au départ, t'as pas 10 bornes avant le premier col.

C'est vrai, le parcours de cette année répartit mieux (si on peut dire) les vallées entre les difficultés... alors que l'an passé un col au départ, une énorme vallée au milieu et tout le reste à la fin.
7 km @ 5 % (avec du 7-8 % mini au milieu) ce sera parfait pour décoller et réduire le groupe de tête.

En fait, le profil est assez trompeur cette année, y a pas de vallée qui permettra, pour des gens comme moi, ou de se refaire la cerise, ou de faire une moyenne. Le premier col, le pas de Souloumbrie (qu'on fait deux fois), est un vrai petit col pyrénéen, court et irrégulier, qui va faire éclater de suite le peloton et suivi par des montagnes russes. Et toute la suite est à l'avenant. C'est un peu mon inquiétude cette année : rouler tout seul tout le temps. Ca va être une cyclo à la gestion très particulière...
Pour des gars comme toi, à peu près sûr que ceux qui partiront trop tôt mourront dans Beille où très certainement les meilleurs attendront pour faire la différence. Après, Pillon peut faire 90 bornes seul en mettant 5' par col à tout le monde, y compris les gars qui le battent habituellement. Il lui arrive de sortir des performances qui ne cadrent pas toujours avec ce qu'il produit habituellement...

Disons qu'il faudra éviter de trop jouer à SST sur les premières difficultés, si le rythme le permet... comme toujours avec une telle difficulté à la fin les minutes se perdent/gagnent vite :-)

Bon, on entre dans la préparation finale de l'Ariégeoise... En tout cas moi

Y a la Marion Clignet ce we samedi, 130 bornes vallonnées et 1250m D+. En gros, ça ressemble davantage à une course 1/2/3 qu'à une cyclo. Mais j'ai la possibilité d'aller refaire 140/150 bornes dans les cols en solo.

Quelle est la solution qui va m'apporter le plus de bienfaits ?

Sachant que derrière pour l'Ariégeoise, je devrais avoir encore 3 sorties montagne, dont un we de 2x100 bornes et 3000m de D+.

Y a pas de secret, vu le profil, faut bouffer du D+ @SST . Donc je vote pour les petites côtelettes en solo !

Dossard 150 pour Rodolphe, 1302 pour moi Pour Phil81, je ne sais... L'année dernière, j'avais eu un dossard prio, d'avoir échoué à 38 places du cut, j'en suis privé cette année... T'as dû fournir des preuves, Rodolphe ?

C'est confirmé, on ne devrait pas se voir

Oui comme pour d'autres épreuves j'ai dû montrer patte blanche, quelques diplômes d'or d'épreuves similaires...
On m'a également dit que c'était automatique quand on gagne le Trophée Label d'Or dans sa caté l'année précédente.

D'ac.
L'année dernière, j'avais coché la case à tout hasard et j'avais eu le dossard prio sans rien avoir à fournir... Ils ne se sont pas fait avoir cette année !!

Dossard 1112 pour moi. Ca commence à devenir concret...

dossard n°4091

je fais la Montagnole

Ah putaing, j'avais tapé un long message et c'est parti en couille...

jfd_ écrit:

Attention : si tu restes sans autre activité sur le forum que de taper un message, au bout de 30 minutes, tu perds la connexion. C'est le time-out par défaut du forum & de Joomla (cela permet de conserver une meilleure sécurité).

Tapes le 'à coté' puis tu le colles sur le forum

Ah bien merci de me le dire... Le souci, c'est que je tapais le message avec des incrustations d'images...

Bon, un long bilan des reconnaissances partielles de l’Ariégeoise, recoupé par des infos données par les copains sur le reste du parcours, ainsi que par mes souvenirs persos. Je me livrerai également à quelques pronostics

Pour rappel, les parcours de la XXL, c’est ça :


Pour ceux qui ne le savent pas, y a en fait une double arrivée : l’Ariégeoise finit au pied de Beille, la XXL au sommet. Chacun, selon son état de forme, pourra choisir une fois aux Cabannes. Mon objectif perso sera la XXL, pour Rodolphe aussi, Phil81 sera sur l’Ariégeoise classique (je crois), Kikinou16 sera sur la Mountagnole, qui a un parcours complètement différent cette année :

Là encore possibilité de choisir entre fin aux Cabannes ou à Beille (Mountagnole XXL).

Pour le descriptif du parcours :
- Le Pas de Souloumbrie arrive après 3 kms de plat, il commence par 2 kms de faux plat et, au village d’Arnave, grosse pente entre 8 % et 14 % sur 4 km jusqu’à arriver à Cazenaves.
- Derrière, c’est la route des corniches pendant 17 bornes, jamais plate, autour de 900m d’altitude, pleine de petites montées et de petites descentes sur une bonne route, toujours tournante. Il faudra juste faire attention à l’étroitesse des ponts (y en a 3).
- Ensuite, sur 5 kms, début du col des Marrous, très régulier et sans difficulté, moyenne autour de 4 %, route très étroite.
- Descente sur Ax-les-Thermes, ça sera le premier secteur-clef et le premier point chaud. Route très étroite (très difficile pour 2 véhicules de se croiser, impossible en plusieurs endroits). Le début est en faux-plat descendant, puis au km 34, début de la descente dangereuse : c’est du 9 %, la route est très bosselée, les virages sont en aveugle et si le temps aura été pourri les jours précédents, présences de terre, de pierres, feuilles, branchages sur la chaussée, qui sera en plus humide… Ça s’améliore après Vaychis et c’est bon jusqu’à Ax, avec un surfaçage qui redevient bosselé dans Savignac (juste avant Ax).
- A peine 1,5 km de transition avant d’arriver au pied de l’attaque commune aux cols du Chouila, du Palhières et du Portel, autant dire rien... Les 4 premiers kms sont à 6 % sur une très bonne route, on laisse à gauche le Chioula, s’ensuivent 3 kms de faux-plat (on repasse la grosse plaque, même moi), jusqu’à la bifurcation du Pradel.
- Ce dernier fait 7 kms et est très irrégulier ; d’abord dur, puis plus tranquille, suivi d’une section fort raide et d’une fin qui se couche. Pour moi c’est là que ça se jouera par des attaques à l’avant, j’y reviendrai plus loin.
- Sa descente est le 2è point chaud, avec exactement les mêmes caractéristiques que celle de Vaychis, sauf qu’elle dure 11 km… Avoir un compteur avec la carto sera un gros plus (même si l’organisation balise les virages dangereux avec des gros panneaux). J'ai carrément envie de te dire Rodolphe de te prévoir une reco en voiture, la veille... Pas de répit, on enchaîne sur…
-… la côté d’Espezel, qui ne se voit pas sur le profil, mais qui fait 3 bornes à 7 %, pour remonter sur le plateau de Sault. Ce sera la fin d’une première partie tactique (là encore j’y reviendrais).
- Avec le plateau de Sault, c’est le début d’une première partie de transition. Le plateau n’est pas difficile (tout dépendra du vent, s’il est d’ouest, ça sera une galère), il est suivi par la descente de son versant ouest (descente du col de la Croix des morts), qui est très bonne pour sa surface et son tracé (3 virages qui ferment seulement) et qui est suivi par l’approche du col de Montségur (vallée en léger faux plat montant). Tout ça fait 24/25 km où il ne devrait rien se passer pour tout le monde sauf pour Rodolphe qui devrait être confronté soit à une chasse, soit à une tentative de fuite.
- Le col de Montségur est en deux parties : il débute peu après Fougeas-et-Barrineuf, lorsque la route prend une belle courbe à gauche ; c’est une section autour de 6 % , de 5 km,jusqu’au village de Montségur où sur 2 bornes, ça tourne toujours entre 8 et 10 %. Sa descente est très raide, autour de 10 % pendant 4 kms, sur une très bonne route sans danger, ça devrait aller vite.
- De Monteferrier jusqu’à Bompas, c’est le retour sur Tarascon, par le piémont. Sur le tracé, du km 110 jusqu’au km 136, c’est la deuxième partie de transition, c’est d’abord un faux-plat montant fini par une petite côte (à Nalzen), suivi d’un très long faux-plat descendant jusqu’à St Paul de Jarrat où on retrouve du quasi-plat jusqu’à l’intersection avec le Pas-de-Souloumbrie qu’on monte une 2è fois. Pour donner une idée, dans l’autre sens en 2016, j’avais parcouru cette section à 39 km/h de moy et 140 puls.
Je ré-insiste sur l’importance du vent. S’il est globalement du nord ou de l’ouest, ça sera pénible depuis la remontée sur Espezel. Pour nous derrière (loin, loin derrière...), on sera dans un groupe qui nous protègera. Pour Rodolphe, il te faudra sur le terrain voir comment tu peux en tirer profit…
- Je ne re-décrits pas le Pas de Souloumbrie. Il est suivi quasi immédiatement par la descente vers le pied de Beille (descente de Verdun). Elle est aussi très dangereuse (étroite, bosselée, avec des virages compliqués généralement gravillonnés car la route est toujours plus ou moins en train de se désagréger…). Mais elle est courte et son positionnement fait qu’elle ne jouera pas de rôle (derrière c’est Beille…). Attention à la fin, dans Verdun, y a deux virages à gauche compliqués où il y a toujours des accidents.
- 1 km de transition dans le village avant d’attaquer Beille… Ça sera l’épouvantail… évidemment… 15,7 bornes à 7,8 %, 1250 de D+ qui se décomposent en 2 parties : 11,5/12 kms vraiment durs (grosso modo toujours autour de 9%) et 4 derniers irréguliers. Je suis en désaccord avec tous les profils qui traînent sur le net qui ne restituent pas la réalité de la pente et surtout pas les sensations… Pour moi ça donne 2 km irréguliers qui alternent du plat, du 6 % et du 10 % avec une pointe à 14 % sur la première rampe. Suivent 5 kms dans du 9 % max, très réguliers et qui passent assez bien parce que la route a des lacets. Un km de répit à cheval sur les 6è et 7è kms, puis c’est l’enfer jusqu’à la sortie sur les estives, au km 12. Ça fait 9/10/11 et 12/10 % sur des routes en quasi ligne droite, sans lacet (sauf un à la fin) où on est jamais en répit. Cette section km 7 → km 12 sera la clef pour ceux de devant. Les 4 derniers sont différents : la vue est dégagée, on voit la route dans les estives (mais pas l’arrivée!), y a des ruptures de pente et des pourcentages moins cruels. J’y ai toujours retrouvé un regain de santé et de moral… Attention là encore au vent, on n’en est plus protégé par la forêt. A noter que si le temps est au grand soleil, Beille est un enfer : la route est très large (montée de bus en station) et la forêt ne protège pas du tout (surtout à l’horaire où Rodolphe passera), ça s’accentue -si c’est possible- au niveau des estives. Herbreteau y a perdu une édition, cloué par la déshydratation… A l’inverse, s’il pleut ou si c’est gris c’est parfait, sauf qu’alors la descente, qui se fait par le même trajet, peut être une sacrée galère : l’organisation fait descendre par paquets de 30/40 coureurs, derrière un motard qu’il est interdit de doubler et qui roule à 40 km/h. Après s’être frigorifié au sommet, on a 16 bornes de descente sur les freins, à se geler… Le dernier km ne fait que 700m (oui, c'est un peu bizarre, mais on est en Ariège n'oublions pas...) et fait 3,6 de moy. Ça sprinte souvent pour le classement, c'est à savoir, au cas-où...

Maintenant, quelques pronostics…
- Commençons par une maxime générale : « La course se gagnera dans Beille et se perdra dans les descentes ». C’est sûr que les locaux, Pillon en tête, qui écument ces routes toute l’année, vont profiter au maximum des descentes pour éliminer des adversaires. Cette élimination peut être aussi bien symbolique que littérale : certains vont se prendre de grosses gamelles. Perso, contrairement aux autres années, j’ai décidé de ne pas faire les descentes, alors que c’est plutôt l’un de mes points forts. Mais là, il y a trop de risques sur les routes empruntées. Enfin, il n’y a qu’une seule montée longue et très dure, la dernière. Elle conditionne à mes yeux le déroulement de la course. Une échappée de 4 à 6 personnes aura fait trop d’efforts avant pour survivre à Beille, ne parlons pas d’un homme seul…
- La section stratégique sera du début du Portel à Espezel puisqu’avec la première montée un peu longue suivie d’une descente dangereuse, il sera possible de créer des écarts conséquents.
- A mon sens, d’Espezel au Pas de Soulombrie, pour ceux de tête, il faudra accepter de ne pas bouger une oreille, quitte à ce que ça rentre de l’arrière, en se contentant de suivre des mouvements s’il y en a. Montségur est trop court pour créer des écarts. En revanche, les largués dans la descente du Portel ont tout intérêt à rentrer car il est possible que devant ça coupe complètement…
- Pour Beille, tout va se jouer (si ça n’est pas déjà fait) dans la section dure dont je parlais. C’est l’endroit où il faudra attaquer ou savoir résister. Moralement, quand on sait que ça bascule au km 11,5/12 (quand on sort de la forêt, au niveau du panneau de la zone pastorale), ça peut aider : (le panneau "repère")


Bien évidemment, il est tout à fait possible que ça se passe complètement différemment...

jfd_ écrit:

[Mode Je fais pression] PhilG81, il a intérêt à prendre l'option XXL sinon, il va entendre parler du pays tous les jours

Sinon, un GPS avec carto quand tu joue le chrono,... Pas sur que tu aies le temps de zieuter l'écran en temps réel dans une descente.

Cette année, impossible de jouer le chrono dans les descentes si tu ne les connais pas, à mes yeux.
Pour la carto, avec mon garmin j'y arrive. J'ai pris l'habitude de faire ça depuis que j'ai changé de garmin et je trouve que c'est assez pratique. Le souci est plutôt qu'il m'arrive d'oublier de mettre la page carto avant la descente...

Wouah ça c'est du briefing... je l'apprendrai par coeur en temps voulu, merci
Jean-Luc Chavanon m'a déjà parlé du retour départ ; sous la flotte il n'en gardait pas un souvenir marquant
J'espère pour cette raison (parmi d'autres plus évidentes) qu'il ne fera pas moche ce jour-là... personnellement je supporte bien la grosse chaleur, 30-35 °C dans un col en plein soleil serait même un avantage pour moi (à condition de m'abreuver suffisamment, mais je ferai en sorte de ne pas refaire "une Ventoux" ).

Quant à Pillon et les descentes... s'il tente le diable je ne jouerai certainement pas avec lui, tout comme je n'ai pas joué longtemps avec Nicolas Roux à Morzine (route en bon état et dégagée, pourtant). J'ai vu Seb à l'oeuvre dans la descente de Menté en 2016 (où JFD m'avait bien briefé ), j'ai pris ma 1'30" syndicale en descendant proprement... donc voilà.