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- jfd_
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- PhilG81
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- albator83
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Maintenant on parle de "granfondo" pour 150 bornes voire moins, c'est amusant
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- Christoph3
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- teamdindon
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Exemple : www.grandtourdelyon.fr/parcours-experience
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- cyclo13
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Démesure je ne sais pas... mais les grands parcours de cyclosportives montagnardes dépassaient régulièrement les 200 bornes dans les années 90.
Maintenant on parle de "granfondo" pour 150 bornes voire moins, c'est amusant [/quo
de mon temps 😂😂
blague à part c'est vrai que les cyclos sont de plus en plus courtes
mais bien ou mal compliqué d'y répondre
c'est pas du tout la même préparation et sur les ultras
ça doit l'être encore plus 👍
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- albator83
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Par exemple lors d'une Serre-Che (2017) de plus de 200 bornes avec un parcours "chantier" (via Echelle, Mont-Cenis, Télégraphe, Galibier)... à peine plus de 150 engagés pour 200 bénévoles. Et d'un autre côté je vois fleurir des parcours de moins de 170 km avec 4500m, 5000m voire 6000m de D+ (pour la Marmotte Pyrénées ).
Pour recoller au sujet... l'Ariégoise XXL version 2023 avec 180 km / 5000m s'inscrit dans la même logique (au niveau des chiffres en tout cas) que la Marmotte Alpes. La "rudesse" des cols pyrénéens en plus (moins hauts mais plus raides en général, et des descentes moins "autoroutes").
Là le tri sera vite fait dans les 50 premiers km
PS : en 2018 j'avais 173 km pour 4700m de D+ en arrivant au Plateau de Beille, ce n'est pas si éloigné niveau difficulté/
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- jfd_
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Euh, c'est toi qui dit cela??? Avec ce que tu t'es enfilé fin Septembre/début Octobre???? Pfff...Les parcours 2023 viennent de sortir. Course aux records ? A la démesure ? La XXL fait plus de 200 km Va falloir s'accrocher !!!
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- Circus
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- PhilG81
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Pas sûr que ce soit la meilleure idée vu mon entrainement ces 2 derniers mois. Déplacement professionnel à l’autre bout du monde oblige, il se limite à 3 ou 4 séances de home trainer par semaine dans la salle de sport de l’hôtel. Mais bon je suis inscrit, donc c’est parti.
Le menu du jour commence par le duo Port de Lers / Col d’Agnes. C’est une montée que je connais bien, avec une attaque mordante sur les premiers kilomètres avant de relâcher un peu la pression. Les 15 km en faux plat montant entre Tarascon et Vicdessos ne seront pas de trop pour chauffer la machine. La fraicheur matinale rend la montée agréable. Je tiens un bon rythme et ce premier morceau est avalé sans trop de problème.
Le temps de descendre sur Aulus, les parcours se séparent entre Montagnole et Ariégeoise, et un premier entremet se dresse devant nous, le col de Latrape. Déjà bonne nouvelle, pour moi au moins, je suis arrivé jusque l’à sans me faire reprendre par les avions de chasse de la Montagnole (partis 30 mn après nous) ni les « subir » dans la descente. Le col de Latrape n’est clairement pas le plus compliqué du jour et passe sans trop de difficulté. Dans la descente vers Seix, la chasse s’organise pour essayer de reprendre un groupe plus conséquent que le notre et bénéficier de l’aubaine sur quelques kilomètres. L’idée n’aura peut-être pas été si bonne que ça, d’abord parce que cela m’oblige à taper dans les réserves, ensuite parce que j’évite de justesse une chute quand 2 gars dans le peloton de devant se rentre dedans et chutent juste au moment où on allait rentrer, enfin parce que quelques kilomètre plus loin arrive déjà la séparation entre l’Ariégeoise et l’Ariégeoise XXL et que sur la vingtaine que nous étions, nous ne sommes que 3 à bifurquer sur le grand parcours. Tout ça pour ça.
Le col de la Core se présente maintenant à nous. Et là, le trou d’air. Ses 24 km me paraissent interminable et je suis rapidement en mode survie, sans plus rien dans les jambes, à me demander si c’était une si bonne idée que ça de me lancer dans cette aventure avec une préparation pour le moins tronquée. Je pense avec une certaine angoisse au mur de la Crouzette et ses trois derniers kilomètres à 12% de moyenne qui n’attendent dans 70 km. Qu’à cela ne tienne, un problème à la fois. Le col est franchi, on attaque la longue descente vers St Giron.
Un petit groupe de forme dès que la pente devient plus douce, impeccable pour franchir les 30 km qui nous séparent du col du Saraillé. Enfin ça, c’est la théorie. Parce en pratique, on ne sera que 3 à prendre régulièrement nos relais, dont un gars qui donne sans compter. Derrière les bruits de roue libre commencent à m’agacer sérieusement, étant moi-même à la peine pour essayer de faire ma part de boulot. 3 ou 4 fois je me laisse volontairement décrocher pour forcer les choses. Mais il faut vraiment qu’un trou de 10 ou 20 m se forme pour que ça finisse par bouger derrière. Et encore, le naturel revient vite au galop. Vient le pied du col, je remercie notre bienfaiteur qui cale dès les premiers hectomètres pendant que tous les suceurs de roue nous dépassent. Du bonheur. Seule bonne nouvelle, j’ai l’impression d’avoir retrouvé des jambes et du plaisir et j’arrive à envoyer un peu plus de watts. Je me dis que finalement, ça pourrait le faire. La descente vers Biert est étroite et sinueuse, mais ayant laissé un parti du groupe au ravitaillement, je la fais quasiment seul et sans pression.
Il est maintenant temps de s’attaquer à la surprise du chef, le col de la Crouzette et ses 3 derniers kilomètres en forme de mur. Je l’ai déjà pratiqué quelques fois, à chaque fois j’ai souffert, et je n’avais pas autant de kilomètres ou de D+ dans les jambes. Mais pour maximiser mes chances, j’ai monté au dernier moment ma cassette 11x34, on ne sait jamais. Et dès les premiers mètres du dit mur, je sais, le 34 derrière va me sauver la vie. Plusieurs gars poseront le pied à terre, à l’orgueil, à l’énergie aussi, ce ne sera pas mon cas. Hectomètre par hectomètre je grignote la distance qui me sépare du sommet jusqu’à la libération. Je l’ai fait !!! Mais avant de penser à lever les bras, il reste encore 5 km bien pénibles jusqu’aux cols du Portel et de Péguère avant de pouvoir enfin attaquer la longue descente vers Foix.
Je fais l’essentiel de la descente tout seul, ce qui encore une fois me va très bien. Un premier groupe, que je pensais avoir lâché plus que ça, me reprend aux 2 tiers de la descente. Bien trop tôt pour que je puisse les suivre et rouler avec eux jusqu’à Tarascon. Un dernier gars me reprend un peu plus tard, juste au moment où la pente s’adoucie. Il ralenti, et s’arrête presque pour m’attendre. Trop cool, on finira au moins à 2. A 2 oui, mais il ne me prendra pas un seul relais. Au contraire même, à chaque fois que je reprends quelques gars, mon porte bagage se charge un peu plus sans que jamais personne ne relais. L’agacement joue le rôle de stimulant, je trace et ne regarde pas trop ce qui se passe derrière. Mais à la faveur d’un faux plat montant et d’un tracteur un peu lent, je donne un coup de rein pour doubler le tracteur et m’en détacher, perdant du même coup presque tout le contenu de mon porte bagage. Seul un gars restera à côté, qui à défaut de prendre des relais, viendra me remercier plusieurs fois pour le travail effectué, y compris après l’arrivée (qu’il ne m’a pas disputé).
Il reste un dernier coup de cul bien caché entre Foix et Tarascon, 1,5 km à 7% de moyenne, sauf qu’en pratique c’est 500 m à plus de 10%, 500 m à 3% et encore 500 m à plus de 10%. Au moment de l’aborder, j’aperçois scotché dans la pente telles des mouches sur du papier collant, tous les gars qui m’avaient doublé dans la descente vers Foix. L’heure de la revanche a sonné et de reprend tout le monde. Je pense ne plus les revoir, sauf que le passage à niveau à l’entrée de Tarascon se ferme juste devant moi et tout le monde revient. Je jette mes dernières forces dans la bataille et passe le premier la ligne en 9h15, pour un objectif à 10h. Content ! Le seul truc que je ne comprends pas, c’est le trou d’air en milieu de parcours et le retour de la forme sur le dernier tiers.
Maintenant repos, et rendez-vous l’année prochaine !!!
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- gillesF78
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Pour expliquer le trou d'air dans le col de la Core, il faudrait d'abord regarder du côté de l'alimentation...
Région Grenobloise, GillesF78
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- jfd_
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Possiblement couplée à une horloge biologique pas encore remise à l'heure compte tenu du retour au pays de la baguette récent.
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- Circus
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Comme ça, je dirais que tu avais vidé tout ton glycogène et que tu l'as surtout ressenti aux sensations et qu'ensuite tu as retrouvé l'énergie de l'endurance de base couplée à la disparition des mauvaises sensations.
Effectivement, la chasse après Latrape était totalement dispensable : la transition pour aller au pied de la Core est bien trop courte pour que le ratio effort fait/bénéfice ait été rentable.
Quant aux suceurs de roues...
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- albator83
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Bien joué !
Le coup de mou peut avoir pas mal d'explication, mais le glycogène "à sec" après la première partie très corsée me semble une hypothèse très plausible
Tant mieux si c'est revenu ensuite.
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- PhilG81
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- gillesF78
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Les pates de fruits de chez decat, ou les pates de dattes : ça marche aussi...
Région Grenobloise, GillesF78
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- jfd_
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Je vois très bien cette différence lors des sorties pour ma part.
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- gillesF78
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Sinon, les pates de coing faites maison, dans laquelle je garde la peau des coings, sont plus "lentes" que celles de decat parce qu'elle contient quelques fibres.
Région Grenobloise, GillesF78
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- Christoph3
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