MB Race

Pour être très precis 9h48' 49"

Et pour Arnaud

Temps de course 09:54:57

La photo sera belle pour le doublé entre équipiers
140 bornes et 10h de VTT dans la boue... vous êtes des cyborgs les gars

Gawain écrit:

Beau résultat d'Eric qui fait 1er Master 2 et 8eme scratch sur le 70 !

dommage j'étais bien avec Eric, on était pas loin l'un de l'autre!

Un grand merci à PIJI pour le karcher sur la chaine... comme des pros :) tip top

Vraiment des conditions extrêmes... boue+++++ orage... vraiment chaud patate les descentes!

Bravo à Vinssout!!

Bien content d'avoir retrouvé les warriors de VO2 qui se sont lancés dans cette épreuve avec des conditions très difficiles. A 8h00 coups de tonnere, à 10h00 une rincée énorme. Mal géré le bon point de passage au dessus de Flumet. Je suis arrivé trop tard pour Eric et je crois que je suis parti trop tôt pour Charly qui commençait à subir les soucis mécaniques. J'ai retrouvé Lippes ecoeuré par les conditions. C'était vraiment un plaisir et j'ai fait un peu de pub pour le team d'amis
Moi ça ma presque donné envie de me remettre à l'épreuve tellement j'aime bien cette ambiance de ce type de course.

Bravo à tous. Énorme vu les conditions. Le doublé sur le 140 et une 1ere place en caté sur le 70km pour Eric. Chapeau messieurs.
Je l'avais fait l'année dernière sous une forte chaleur mais je crois que les conditions étaient quand même meilleurs que cette année!!!

Vinssout bravo l'ami, t'es une vraie machine physique et mentale !!!!
Nano, encore une fois sur le podium, énorme !
Et enfin, Greg Pascal, mon "voisin" !!! 2 drômois sur le podium, ahah.

Eric en M2 !
Superbes podiums, bravo les mecs !!

Bravo à tous les VO² sur ce parcours mythique !!!

Partie remise pour Charly

Bravo à vous tous pour ces sacrés performances

www.ledauphine.com/sport/2016/07/02/arnaud-remet-ca

Le Mythe 2ème scratch sur le 50 km

Alors, voici un petit CR de cette première MB race pour moi.

Ayant pu finalement avoir un dossard prio, je me retrouve 15’ avant le départ aux cotés de Charly.
IL fait sec et quelques nuages arrivent assez rapidement au dessus de nos têtes. Le speaker, qui avait annoncé la veille, des orages entre 6 h et 9 h du mat confirme ses prévisions, mais à la baisse avec une perturbation autour de 7h. Bon, au moins, c’est cool on part au sec et comme il fait beau toute la semaine, le terrain est bien sec en principe sur la majorité du parcours. Ca va être bon, je vais prendre du plaisir …cool
Je pars tranquille, je me retiens, je me force à ne pas aller vite (jamais je ne suis parti aussi doucement sur une course) tout comme Charly qui lui aussi est vraiment facile (mais en souci avec sa côte douloureuse …quel guerrier ce mec hihihi) car je veux partir pour le 100 km et surtout ne pas avoir de coup de barre et prendre un max de plaisir. J’ai toujours fait du vélo pour profiter des bonnes conditions et surtout pour ne pas me déchirer la gueule ….bref du sport facile ….d’autant plus en VTT où je ne roule quasi jamais sous la pluie et encore moins dans la boue (en fait je n’ai jamais vraiment roulé dans la boue. ….) Je n’ai pas le souvenir d’avoir mis un dossard au fesses ces 10 dernières années sous la pluie ….Le VTT avec un dossard pour moi, c’est le Grand Raid avec un temps sec ….
Tout va donc bien, le cardio ne montant pas au dessus de 155, restant bien autour de 145 puls ….première petite descente sur Cordon, un peu mouillée de la nuit qui passe facilement. On est ensemble avec Charly, on discute, c’est sympa.

Puis arrive la pluie, fine, puis de plus en plus forte ….voire orageuse. Le tonnerre au loin gronde, la montagne se charge de nuages bas ….il pleut de plus en plus fort. Ce n’est pas grave, on est en montée et ça nous rafraîchit ….nickel, j’aime bien ….
Mais je ne pense pas que ce qui est en train de tomber violemment se fait sur un sol qui était bien sec et poussiéreux en couche superficielle et certainement encore humide en dessous. En fait cette pluie va complétement pourrir le joli terrain de jeu sur lequel nous évoluons …et je ne m’en rend pas compte ….
Charly temporise un peu et on arrive en haut du col du Jaillet et là …changement de décors ….ça devient très glissant, même ( ou déjà !!! ) avec seulement une cinquantaine de gars qui sont passés. Je dois souvent descendre du vélo, qui est dur à piloter. Piloter, piloter …. tiens tiens je pilote …non je ne pilote pas, je viens d’enlever les petites roulettes derrière et je tiens juste équilibre (mais le vrai routier que je suis sais que je suis pas à l’aise techniquement sur le sec …alors sur le terrain gras …)
La belle descente sur la Giettaz est un véritable chantier pour moi, je tombe 2 fois sans savoir pourquoi alors que dès que je me sens pas à l’aise je descends du vélo …bref, je commence à me demander ce que je fais là ….je m’inquiète un peu car je ne dois absolument pas me blesser, partant en vacances en avion , en famille jeudi prochain …. Je suis tout le temps à pied, on passe dans de la merde comme je n’ai jamais vu, ça s’enfonce de partout ….des mecs supers à l’aise me doublent …des vrais Vttiste quoi …pas des touristes de mon espèce i . Je perds un temps fou dans cette descente …mais j’ai toujours en tête le 100 km ….
Au bas de la descente, je retrouve mon PIJI …qu'est ce que je suis content de le voir ….ça me fait du bien ….IL me nettoie vite mon vélo avec son petit Karcher, je pisse un coup, rempli mon bidon et repars …
Mais 5’ après, on retombe dans de la merdouille de chez merdouille ….tout ça pour rien ..le vélo est dans un des ces état ….mon beau VTT ….c’est pas possible, je n’ai jamais vu mon vélo dans cet état ….
Après le ravito de la Giettaz, ça continue …de la merde, de la merde et de la merde …et dire que certains aiment ça ….Je pousse des jurons pas possible …..je n’ai aucun plaisir, mais je me dis que je fais le 100 km et que plus loin on va retrouver de chemins comme j’aime, comme ceux du GR …qui roulent bien ….Que dalle ouais en fait
Même dans les montées ça patine, on doit descendre du vélo. PUTAIN DE ME …..qu’est ce que je fais là …..mais c’est pas vrai …..Les mecs qui font le 140 sont des guerriers, pas des lopettes de mon espèce. Comment font ils ? J’éprouve un énorme respect pour eux ….vraiment, chapeau, Enorme chapeau.
Je n’ai toujours pas vraiment forcé et je vois Charly juste devant qui m’avait doublé dans la descente) qui doit s’arrêter et qui bidouille son dérailleur arrière….mince qu’est ce qu’il a …Il me dit qu’il est tombé dans la descente et qu’il pense que son dérailleur à pris un coup …mais que ça va aller.
Puis la boue continue ….à être présente alors je me dis qu’arrivé à Praz sur Arly au km 45, je vais arrêter le massacre et rentrer par la route car à part en début de course, j’ai eu ZERO plaisir jusqu’à lors . Mais la portion de route me fait du bien et je décide de ne pas être venu pour rien, donc de continuer mais pour m’arrêter au 70 km, tant pis, et je suis dans les choux au niveau classement. Et puis PIJI sera là avec sa petite table, ses bidons, sa bonne humeur et sa gentillesse. Alors maintenant je dois accélérer pour quand même pas être venu que pour de la promenade ….il reste une grosse bosse de 1000 m de D, le mont de Vorès à 2050 m . Je vois PIJI mais je m’étais déjà arrêté au ravitos pour refaire les niveaux. Coucou mon PIJI, t’es organisé comme une équipe pro ….
Alors je me cale entre I3 et I4 et je double, double et redouble des gars. Ca va me faire une heure de montée que j’espère sur du terrain roulable ….comme au GR quoi …
Le bas est bien, même si c’est bien raide par moment …mais ça roule …je double …Puis après le ravito du petit Tetraz …ce qui doit passer sur le vélo ne passe pas ….ça dérape sans arrêt, même avec un Roro 2.25 tout neuf derrière. Mon X King 2.2 devant est plein de merde ….faut pousser le vélo, marcher …tout le monde marche …. Mais il n’y a plus grand monde ….je ne sais pas du tout où j’en suis au niveau classement, le vent souffle et je vois le chrono qui tourne …déjà bientôt 5 h de course alors que je suis pas loin du sommet, moi qui avait tablé sur un passage autour des 5 h au 70 km …
Bref, ça ne roule pas bien, même dans les plats descendants où j’ai l’impression de rouler avec un pneu arrière crevé, planté à 25 km/h …
La dernière descente sur Megève est pas trop mal, roulable pour moi et je rattrape 2 gars …oui c’est mieux quand c’est roulable à 30 km/h …..ça va être cool mais non bien sur, on ne change pas une équipe qui gagne, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...hop on sort de la belle piste 4*4 pour prendre une single de ME ….complétement défoncée, dans les racines …je descends du vélo …mais j’ai l’habitude tellement je l’ai fait jusqu’à présent. J’ai dû passer 30/40’ à marcher en descente…
Ca glisse tellement que même à coté du vélo en essayant de freiner …je me casse la gueule …2 fois …mais c’est pas vrai qu’elle putain de chantier …..Ahahah ça fait du bien de jurer encore une fois ….On sort du bois et là on retrouve une petite descente bien raide mais roulable dans des vrais cailloux . Puis c’est la petite route sur les hauts de Megève …et voilà le très joli passage dans le vieux village. Je vois ma femme et PIJI et leur dis que je m’arrête là …même si ils me poussent à continuer ….
Non 0 plaisir = arrêt aux stands ….et fini le calvaire. Ouhahah l’état du vélo, du bonhomme, du maillot tout neuf du club …du garmin ….
J’entends le speaker qui annonce que je suis 8 ème scratch et 1 er master 2. Ca n’enlève pas ma colère intérieur contre cette météo qui a pourri ce magnifique terrain de jeu …mais faut relativiser …faut pas se plaindre, je ne suis pas blessé, j’ai la chance d’être en forme, sur un vélo à 46 ans alors que je viens de perdre un copain de mon âge il y a 3 semaines …sportif, super mec …pensées pour toi mon Steph.
Pensées pour les gars qui continuent et qui sont des vrais VTTistes. Ils sont très très forts.
Vinssout et Nano, vous êtes hallucinants . R espects

Voilà …c’est fini
On va pas ressasser les mêmes théories
Mais c’est fini
Même si le VTT se fait sous la pluie
Et que ce n’est pas un sport pour les petits kikis ….

Eric tu m'as bien fait rire avec ton cr, c est cool de pas se prendre au sérieux et de gagner qd même en master

Ca c est de la boue lol
Je n arrive pas à insérer la photo
Avec un iPad

Lafoy écrit:

Eric tu m'as bien fait rire avec ton cr, c est cool de pas se prendre au sérieux et de gagner qd même en master

Ca c est de la boue lol
Je n arrive pas à insérer la photo
Avec un iPad

Merci et tu sais quoi, bein aujurd'hui j'ai de ces mal aux quadriceps ... comme si j'avais descendu les escaliers de la tour Eiffel en courant ...j'ai pas l'habitude de courir en descente avec mon vélo à la main

Lafoy écrit:

Eric tu m'as bien fait rire avec ton cr, c est cool de pas se prendre au sérieux et de gagner qd même en master

Tout-à-fait, on peut faire la course sérieusement sans se prendre au sérieux, car après tout, c'est n'est que du vélo, Bravo Eric! (Et les autres aussi)

A+
Cricri

Pour ma part, je m'étais fixé 140 km comme objectif et je me suis arrêté à 100.

Départ tranquille, je me fais doubler de partout dans les première parties roulantes. Les positions se figent un peu dans la fin de la première montée. La première descente annonce la couleur de la journée : ce sera du marron glissant (mais avec le recul c'était en fait encore très praticable à cet endroit).
On attaque ensuite la seconde montée, le col du Jaillet (1723 m). Je remonte pas mal de places, ce qui me surprend un peu car je pédale vraiment à l'économie. On enchaîne sur un portage où un début de bouchon commence à se former. Apparemment, les derniers auront eu 45 minutes d'attente à cet endroit. On bascule et plaf ! Me voilà à plat ventre dans la boue sans avoir rien vu venir. C'est ultra-glissant ! Je continue puis dois m'arrêter un peu plus loin pur remettre ma potence dans l'axe (en me cramant le mollet sur le disque au passage). Le terrain a été bien brassé par les premier concurrent, donc j'adopte une technique diablement efficace bien qu'inesthétique : selle en bas, les roues dans l'ornière et un pied sorti pour faire office de ski.
Arrive le ravito de la Giettaz : un coup de jet sur la transmission, lubrification et c’est reparti ... pour du bourbier vallonné jusqu'à Praz-sur-Arly. Re-nettoyage, re-lubrification et on attaque le gros morceau du 70 km : le mont de Vorès (2050 m). La encore, je trouve un rythme correct dans la montée et mon 22x36 me permet de passer quasiment partout sur le vélo là où beaucoup de monoplateaux restés avec les dentures d'origine (32x42) sont à pied dès que c'est raide.
La descente est plutôt praticable (relativement à ce qu'on a connu avant hein, faut pas déconner). J'arrive en bon état à Megève pour enquiller sur la suite. Seul soucis, on n'avance vraiment à rien avec toute cette boue et la vitesse moyenne est à peine supérieure à 10 km/h, d’autant plus qu'il ne faut pas trop compter sur les descentes pour la faire remonter. Arrêt ravito et un coup de nettoyage sur la transmission. "Les jets d'eau ? C'est pour ceux qui ont terminé" . Le nettoyage se fera donc à la bouteille d'eau de source.
C'est parti pour la deuxième boucle avec la montée en deux temps vers le mont Joux (1958 m). J'ai un peu de mal à me remettre dans le rythme au pied de la montée. Ça ira mieux ensuite pour se redégrader petit à petit : 9 heures de vélo au compteur, enclenchement du mode survie. Je bascule dans la descente pour constater que je ne suis plus vraiment lucide (il faut dire que j'avais les yeux qui commençaient à se fermer tout seuls dans la montée), petite remontée sur piste large où tout le monde est à pied mais où j'arrive à rester sur le vélo (22x36, cadence de pédalage autour des 20 tr/min) et descente vers Combloux, apocalyptique ! Tout en sous bois avec des racines partout et de la bous brassée. Je réapplique la technique du pied sorti mais mes bras ont de plus en plus de mal à garder le cap. Petite remontée sur route, descente en sous-bois où on retrouve enfin du grip et me voilà arrivé à Combloux avec 110 km au compteur (au lieu des 100 annoncés), 2 minutes après la barrière horaire pour s'engager sur le 140 km. Bon, même dans les temps, je n'aurais probablement pas continué : j’étais de plus en plus en galère dans les montées et dans l'impossibilité d'assurer ma survie en descente. J'aurais certainement pu faire les 40 km restants en poussant 50 % de la distance mais il faut quand même que ça reste du vélo.
Je finis donc 32ème du 100 km et 8ème master 1 (après contact avec l’organiseur qui m'a réintégré dans le classement car la blague c'est que mes gaines ont dézingué la puce de chronométrage derrière la plaque de guidon et que du coup, je n'ai pas été pointé à l'arrivée).

Bon, obligé de revenir encore une fois pour enfin boucler les 140 km. Par temps sec, je pense que c'est à ma portée. Il faudra quand même que je me prépare avec davantage de sorties VTT en montagne.

Bravo les gars ! Ca a pas du être très drôle....

Ce qui est bien, c'est que ça me donne pas du tout envie !

RESPECT et BRAVO à tous ! Faut déjà être un sacré guerrier pour boucler par temps sec ... Je crois que je pourrais m'entrainer 10 ans sans arriver à faire ça. Mais en tout cas, ça montre la voie.

Rhooo ce chantier... respect les gars parce que faut être motivé pour pas bâcher dans des conditions comme ça!