Trois Ballons

Un peu pareil, mais beaucoup plus tôt (km 15) : crevaison lente dans le tubeless + préventif sec = on met une chambre... ça cafouille un peu, je m'en mets plein les mains (avec les pluies du matin), 15 bonnes minutes d'arrêt, course terminée évidemment.
Je repars dans les premières difficultés, ça bouchonne à mort (limite pied à terre dans les Chevrères) avec des gars qui sont en mode rando (normal)... devant mes parents à Plancher-Bas je suis à plus d'une demie-heure de la tête ! Du coup je ferai le reste @ 300 W dans les cols, cool dans les descentes, "volant" de groupe en groupe jusqu'à l'arrivée.

Honnêtement si mes proches ne m'attendaient pas un peu plus loin j'aurais fait demi-tour direct ; au moins ces 7h dans le frais (et parfois pluie/brouillard) m'ont bien calmé... le soleil a quand même fini par sortir l'aprem.
J'ai mis l'incident sur le compte des gravillons + pluies nocturnes (beaucoup, BEAUCOUP de mecs ont crevé tout le long du parcours, y compris en tête), mais si tu as choppé un clou :-(
Pas encore eu le temps d'inspecter le pneu en détail cela dit...

au faites les 3 ballons version longue c'est une cyclo belge ou française
www.sportcommunication.info/LIVE/resultat_live.php?parcours=22

Belge je pense...

www.rodolphe-passions.info/wordpress/2015/06/trois-ballons-4/

Non ce sont justes beaucoup de Français domiciliés en Belgique :)

Niveau crevaison le premier gars que j'ai vu sur le coté j'ai regardé mon compteur qui indiquait 1,6km.

Clément au vue de la comparaison de nos temps dans les chevrères tu ne devait effectivement pas être à fond car je ne l'étais pas et tu ne me met que 4 min.

Pour ma part mon modeste objectif est rempli. Juste un stress sur une des deux plaques de béton en descendant, la roue avant qui saute et me modifie ma trajectoire, je parviens à rectifier au bord du bitume. Une bonne expérience et je visualise mieux mes points faibles sur ce type de terrain.

ça ne parle pas bcp français dans le top 50 effectivement
le futur vainqueur ds le gd ballon : www.photobreton.com/documents/FTP/227/000/006/45...79_Screen.jpg?113006

no comment.

Thomas : je n'avais pas non plus bcp de marge pour faire mieux à cet endroit donc qd je dis que je ne suis pas à fond c'est relatif je ne suis pas non plus en mode balade c'est juste que je ne voulais pas déjà passer 15 mns au rupteur à cet endroit. Par comparaison la tête de course met 2mn de moins, et ceux qui terminent top 20/30 mettent environ 1 mn (mais tout ce beau monde est sur la retenue aussi évidemment!)

Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie qd je vois ce que t'as sortit Albator en étant plus dans la course mentalement (pas de fléchissement et 305w encore dans les Croix après 180 kils) je me dis qu'un gros résultat était jouable (je sais qu'avec des si...)

Oui pour moi clou et 0 doutes possible dessus vu la taille du machin j'ai halluciné...(il aurait du mettre des trucs encore plus profonds histoire de perforer la jante au passage )

Je préfère ne pas trop y penser... en effet quand je regarde les temps et le classement un top 10 était envisageable, David se serait senti moins seul. D'autres ont eu des soucis également (De Vecchi au-delà de la 60° place, Hornetz éjecté du top 20).
Physiquement je me suis rassuré sur 7h en vue de la Serre-Che... tout en profitant bien de la famille ce long week-end (grosse décompression samedi soir, avec le beauf qui fait 54° du petit parcours pour sa deuxième année de vélo !).
On tourne la page, récupère et repart le couteau entre les dents pour la Morzine dès dimanche prochain (podium scratch en 2014 ).

PS : je n'avais pas vu les PR dans Oderen, Croix et Beulotte... ça envoyait encore le pâté :-P

Quand on lit le résumé de David, on se rend compte que ça a beaucoup percé, même devant (c'est à dire sur des vélos qui doivent être préparés aux petits oignons).
Étonnant.

Par temps sec les routes de forêt sont déjà crades, avec souvent des gravillons... vu qu'il a plu toute la nuit ça n'a certainement pas aidé (depuis le départ j'ai eu l'impression de rouler dans des gravillons pendant 60 bornes).
Alors si en plus des petits malins ont balancé des clous... que dire :-(

et aussi les gars..je viens juste de dégonfler mes pneus a fond pour nettoyé tout les petit trous qui ne sont pas apparent quand il sont gonflé et que la gomme a pris le dessus...impressionnant les petit silex qui sont sorti avec l'aide du compresseur ou du pointu , le genre de truc qui rentre encore et encore et qu'avec un choc cause la crevaison ( 90 % des crevaisons provienne de cela ) et 1 % des clous
ma dernières photo de la ventoux ...pas facile même le nez dessus de le voir...

Sans crever ça va mieux (Conti GP4000S2 = valeur sûre quand les routes sont dégueu ), par contre peut mieux faire sur la météo (c'est peu de le dire ) :
www.rodolphe-passions.info/wordpress/2016/06/trois-ballons-5/

Très bonnes sensations, trop généreux en début de course mais en étant plus gestionnaire le top 5 était envisageable...
Tant pis, ça reste ma meilleure perf dans les Vosges avec 254 WNP sur 6h50' + quelques PR sur la seconde partie de course, la forme est bien là

Superbe récit de cette source épique!
Grosse performance, bravo! Surtout dans ces conditions.

Des nouvelles de David?

Je m'auto-répond après un rapide tour sur Facebook:

David écrit:

Alors que tout s'ouvrait à moi pour gagner aujourd'hui, il fallut qu'un énième obstacle s'offre à moi. Dans un virage alors que nous abordions la dernière longue descente de la course je suis dans la roue d'un jeune belge. Une moto arrive en face se déporte sur la gauche, nous aussi, et je ne peux que m'encastrer dans la moto également. Le choc est brutal les deux parties roulaient vite. Je fais quelques pas sur le bas côté après avoir vu mon Velo exploser. Sur le coup ça va mais rapidement je vois que ma jambe est tranchée. Je bouge les épaules je me rassure pensant n'avoir rien de casser. Par chance un motard allemand secouriste, utile cette fois ci, va me garroter la jambe avec l'aide de ma mère qui me suivait. Il va m'apporter des premiers secours précieux. A ce moment là j'ai très peur d'une fracture aux membres inférieurs mais le motard me rassure.... Transporté en ambulance de paire avec l'autre coureur dont j'ai oublié le nom, mais qui souffre visiblement plus que moi (traumatisme crânien) sur Thann, je passe les divers examens nécessaire. Malgré de gros traumatisme sur les jambes je n'ai rien de cassé excepté une plaie ouverte sur 10cm sous le genou gauche. Par contre j'ai une fracture distale de la clavicule gauche. A voir avec orthopédiste sur Grenoble s'il faut opérer ou non mais a priori non. Voilà voilà les nouvelles. Un peu longues soient elles. L'heure est à la guérison mais la déception sur ma course est réelle aujourd'hui car la victoire était proche. Je reviendrai. Encore merci à tous pour vos petits texto ou messages réconfortants

Pas cool...

Voilà tu sais tout (dire qu'en 1997 j'avais aussi visité les urgences de Thann suite à une belle cabriole sur une course minimes... mais c'était pure précaution).
Hormis la météo dégueulasse (nous pratiquons un sport d'extérieur après tout) c'est vraiment LE point noir de cette journée

Côté résultat je ne me rends encore pas bien compte d'un "presque" top 10 aux Trois Ballons... par contre je suis à peu près sûr de zapper l'an prochain => mentalement j'ai trop de mal à tenir sur 7h de course, plusieurs fois j'étais à deux doigts de craquer complètement... ce qui se serait probablement passé sans mes proches qui m'encourageaient très régulièrement (depuis la moto ils sentaient bien que ça ne tenait qu'à un fil dans le final).
Toutes les descentes se faisaient sous la flotte, routes piégeuses... très usant mentalement, et au final c'est là-dessus que se joue un top 5 (voire podium ou gagne) sur une épreuve comme celle-ci. Car les tous meilleurs n'ont pas forcément plus de watts (le deuxième scratch était encore avec moi au sommet du Grand Ballon), mais les utilisent à un meilleur moment et savent faire de la patinette dans le paquet pendant trois/quatre heures avant de sortir du bois.

Sans vouloir minimiser les blessures de David et du coureur qui a chuté avec lui, un choc frontal avec une moto, c'est déjà une bonne chose de s'en sortir vivant.

Ce coin là est toujours assez chaud au niveau de la circulation des motos. Les week-end de beau temps, c'est une horreur.

Oui sur un choc frontal il y a moyen de faire un sacré vol "plané" et l'atterissage peut être catastrophique en fonction de comment et de sur quoi on tombe.

David semble s'en être bien sorti sur ce coup mais ça aurait pu être bien plus grave.

De mon côté j'adore descendre et descendre vite mais j'avoue qu'après une grosse frayeur en cyclo l'an dernier (choc frontal avec une voiture évité d'un rien) je me suis bien calmé.

Même si ça fait partie de la course je trouve que la prise de risque par certains en descente n'en vaut pas la chandelle. Et j'ai l'impression que d'années en années cette prise de risque augmente et le nombre d'accidents aussi.
On est pas de pros! C'est trop con de jouer sa vie à chaque virage pour ça!

Zeo écrit:

Même si ça fait partie de la course je trouve que la prise de risque par certains en descente n'en vaut pas la chandelle. Et j'ai l'impression que d'années en années cette prise de risque augmente et le nombre d'accidents aussi.
On est pas de pros! C'est trop con de jouer sa vie à chaque virage pour ça!

Oui, dans les descentes nous aussi on roulait à gauche de la route hier matin... Et le gars devant moi a aussi failli se prendre une moto venant en sens inverse...

Je pense que nous devrions être plus prudents et rouler plus à droite, mais rien à faire quand on roule en groupe.

Ben moi hier midi, dans la descente de Revel vers Domène, un abrutis avec un truc qui ressemblai à une Aston Martin coupé cab (qui devait faire la course avec la porche 911 qui suivait derrière...), à surgit d'un virage en roulant au milieu à fond la caisse. Sa plaque avant était au niveau de la ligne blanche... Moi au milieu de ma voie pour prendre le virage à droite, le type à pas bougé d'un centimètre et me frôle (moi à 45-50 km/h en train de freiner) lui à au moins 70 en sorti de virage (donc en montée). Je passe à 20cm grand max de son rétro...
Heureusement que j'ai gardé mon sang froid et que je n'ai pas paniqué...

Sinon en cyclo, certains arrive à se planter tout seul après la cyclo si celle ci se fini au sommet (ex Vaujany 2014 & 2015, ambulance & co...), bouchon pour redescendre en plus...
Je sais que je suis un piètre descendeur, mais quand je vois comme cette année à la Corima des mecs à fond roulant "au mieux" au milieu de la route à prendre des virages sans visibilités, tout ça pour finir en milieu de classement probablement... quelques un ont fini dans le faussé d'ailleurs (à cause des gravillons ?).

Après, en grimpée chrono c'est pas tellement mieux, sur route ouverte certains coupent les virages à gauche à la corde sans visibilité... certains sont passé à gauche de la voiture qui descendait... Si je faisais pareil je gagnerai peut-être une ou deux places au classement (Il y a un classement scratch au cimetière ?)

En espérant que David se remette rapidement et sans "trop de" séquelles de cet accrochage.

Le fameux effet groupe malheureusement... cela dit samedi dernier :
1) vu les routes dégueu et détrempées c'était nettement plus calme que d'habitude devant
2) vu la météo pour le moins "mitigée" on n'était pas embêté par le trafic

C'est sûr que d'année en année ça descend de plus en plus fort, vu que le niveau se nivelle en montée (ce qui est valable chez les pros est aussi valable chez les amateurs).
Chacun place la limite où il veut : perso je m'efforce de rester dans ma moitié de route quand il n'y a pas de visibilité en face.
Par contre ça se calme énormément sur route mouillée.