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- Dopage ça va mieux !!!
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Dopage ça va mieux !!!
- david38
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www.cyclismactu.net/news-cyclisme-route-dopage-u...ur-dopage-90790.html
Région Grenobloise
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- albator83
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Des baltringues, quand je lis le communiqué : "nous prônons un sport cycliste propre, blablabla"... les mêmes qui ont engagé Quintana quand il s'est fait choppé/viré au Tramadol chez Arkea
Même si on suspend les coureurs a posteri, je me demande si un suivi longitudinal "à la culotte" n'est pas le meilleur moyen de chopper les dopés. Sauf si bien sûr, ils sont chargés avant d'être suivis et/ou pros.
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- pasqup01
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"poi Dio creò la bicicletta perché l'uomo ne facesse strumento di fatica e di esaltazione nell'arduo itinerario della vita", Madonna Del Ghisallo
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- stam
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Tu veux dire... tu vas y participer ??Je n'y resiste pas...
Sidérant quand même la facilité avec laquelle ils recrutent sur les podiums olympiques... ça promet de rendre le "record" assez peu probable.
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- david38
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Même si on suspend les coureurs a posteri, je me demande si un suivi longitudinal "à la culotte" n'est pas le meilleur moyen de chopper les dopés. Sauf si bien sûr, ils sont chargés avant d'être suivis et/ou pros.
Les stages en altitude semblent entrainer des modifs des paramètres sanguins et ça compliquerait le suivi longitudinal (cad son utilisation pour dépister des cas de dopage).
Région Grenobloise
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- PEB
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Les stages en altitude semblent entrainer des modifs des paramètres sanguins et ça compliquerait le suivi longitudinal (cad son utilisation pour dépister des cas de dopage).
Un séjour d'au moins 15 jours à 2000m augmente significativement ton taux d'hématocrite. Comme l'EPO. La seule différence est que ce taux redescendra rapidement avec un retour en plaine, alors qu'avec l'EPO tu peux le maintenir.
Personnellement, je trouve que les séjours en tente hypoxique, même s'ils sont légaux, se rapprochent d'une pratique dopante. Je ne suis pas médecin, mais les effets secondaires sur le système cardiovasculaire me semblent être les mêmes qu'avec la prise d'EPO (sauf qu'ils durent moins longtemps). Même si la plupart des athlètes n'ont pas eu à en souffrir, c'est s'exposer à un risque majeur pour la santé car le corps humain n'est pas fait pour ça (je n'ai plus les références des études en tête, mais l'espérance de vie des populations qui vivent en haute altitude est altérée).
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- albator83
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D'ailleurs c'est une pratique qu'on retrouve chez certains amateurs de haut niveau (cyclosportifs ou skieurs de fond) ; quelques-uns de mes adversaires l'utilisent. Encore une voie sur laquelle je ne souhaitais pas m'engager
D'ailleurs en parlant de risque de l'altitude pour la santé, récemment Michael Mathews a dû être arrêté quelques mois pour une embolie pulmonaire, suite à un stage en altitude... donc oui ce n'est pas du tout anodin et "magique". Tout en étant suivi très régulièrement par un staff médical.
Donc j'imagine le tableau pour un amateur indépendant qui se fait ce genre de stage très régulièrement sans réel contrôle médical (bien que le risque reste statistiquement faible).
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- PEB
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Je ne sais pas si il y a des études sur les effets sur la santé d'une combinaison tente hypoxique + cétones + etc. couplés à un entrainement intensif. Bref, une addition de toutes ces pratiques borderlines me semble délétère: on sait que l'entraînement intensif est "limite". Ajouter des éléments qui permettent d'aller "encore plus loin", c'est plonger dans l'inconnu. L'argument de l'encadrement médical n'est pas un gage de sécurité s'il n'y a pas d'études scientifiques solides sur le sujet (ce qui me semble difficile pour de simples considération éthiques). L'encadrement médical va juste observer ce qui se passe. Ca m'étonnerait qu'ils fassent des publi scientifiques pour dire: "on arrive à augmenter le VO2max de 5%, mais la morbidité augmente également de 10%"...
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- albator83
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A long terme tu as raison : on ne sait pas réellement ce qui se passe. Mais un sportif professionnel s'en moque, idem pour l'amateur haut niveau qui envisage cette option.
Même question générale sur les grammages délirants de glucides chez les cyclistes (100-120 g/h) ou certains top triathlètes (150 g/h
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- jfd_
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Les deux humoriste Vincent de la RTS sont toujours très bons (découverts lors de mes passages VTT en Suisse).
Tu veux dire... tu vas y participer ??Je n'y resiste pas...
Sidérant quand même la facilité avec laquelle ils recrutent sur les podiums olympiques... ça promet de rendre le "record" assez peu probable.
A couter en intégralité!
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- gillesF78
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L'humour suisse est quand même spécial.
Région Grenobloise, GillesF78
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- Monseigneur38
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- gillesF78
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podmust.com/podcast/safe-pace/
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Région Grenobloise, GillesF78
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- gillesF78
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46:20 Un chiffre assez fou pour en revenir au dopage chez les amateurs, c'est une étude réalisée en 2017 pendant l'UTMB publiée en 2024 qui a montrer que 50 % des coureurs amateurs avaient consommé des médicaments avant la course.
...
Plus précisément, 412 échantillons individuels d'urine prélevés et analysés pendant la course contenaient une substance médicamenteuse et 16 % d'entre eux contenaient même une ou plusieurs substances de la liste des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage à l'époque. Donc c'est énorme hein, c'est 16 % des coureurs amateurs.
A propos des AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens) comme IBUPROFENE, qui ne sont pas interdits :
(Christophe Bassons) :
Euh, je cite Anthony Costa, c'est un un trailer
48:23
mais qui est aussi interne en cardiologie au CHU de Grenoble et membre de la commission santé de l'UTMB. Il
48:28
dit, je cite, "Aujourd'hui, on prend trop souvent un anti-inflammatoire comme on prend une capsule d'électrolyte.
Donc il y a plein de produits comme ça. Mais mais c'est juste la démarche sur laquelle parce que nous
49:15
quand on raisonne en terme de prévention hein, prévention primaire ou secondaire, empêcher d'avoir envie de se doper ou s'il a envie empêcher qu'il le fasse, on
49:21
raisonne vraiment sur l'acte, la manière de penser. Est-ce que je prends une substance pour surmonter un obstacle ou pas ? Mais et là c'est une il y a un
49:28
vrai problème de motivation parce que quand on fait du sport c'est pour dépasser nos limites. Donc finalement on fait une ultra ou une course, on va
49:34
chercher le moment où on est fatigué parce qu'on sait que là qu'on va là qu'on va se dépasser et qu'on aura de la fierté après. Mais ces gens au contraire
49:40
non, ils viennent pas là pour ressentir la pratique et prendre le plaisir directement sur la pratique. Ils viennent là pour chercher un résultat
49:46
qui va les faire exister dans la société derrière et réutiliser ça. Et c'est là qu' a la vraie déviance aujourd'hui. Et du coup ça contribue même à banaliser
49:53
les longues distances puisque du coup grâce à ces produits de plus en plus de monde finisher et puis c'est l'escalade quoi.
Laurence Poletti qui est à la tête de la commission santé de l'UTMB euh
50:04
raconte qu' elle a rencontré beaucoup de coureurs une fois franchi la ligne d'arrivée qui n'arrivaient pas à récupérer
50:10
au niveau digestif et quand elle allait les interroger, elle disait que 80 % du temps, elle avait la même réponse. Euh
50:16
j'ai pris un anti-inflammatoire et si je le prends pas, je suis pas finisheur.
...
Mais mentalement, ils ont réussi leur
50:44
défis et socialement, ils font partie des finishers. Ils l'ont marqué dans le dos. Donc eux, ils sont heureux. On rappelle quand même qu'il y a beaucoup
50:50
de risques à prendre des anti-inflammatoires ou des antidouleurs comme le paracétamol pendant un effort.
50:55
Il peut y avoir des conséquences très grave pour la santé. On l'a longuement détaillé dans l'épisode qu'on avait consacré à ce sujet.
Il est dommage que Christophe Bassons ne détaille pas ce qui pourrait être fait concrètement pour la prévention "primaire" et "secondaire".
En résumé, au moins la moitié des participants de l'UTMB aurait une conduite dopante. C'est à dire qu'ils n'écouteraient pas leur corps pour chercher leurs limites et au contraire utiliseraient des médicaments pour faire taire les douleurs.
Et tout cela pour faire les kékés en disant qu'ils sont "finisher".
Je suppose que l'autre épisode où ils ont parlé des dangers des médicaments est OÙ COMMENCE LE DOPAGE ? Avec Violette Dorange et Ugo Ferrari
Région Grenobloise, GillesF78
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- jfd_
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- gillesF78
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C'est la nature humaine qui est comme cela "en moyenne". Et quel que soit le sport, sous des formes différentes.
Arf... Oui, mais pourquoi ?
La politique du chiffre fait dérailler les sportifs du dimanche (en plus de faire dérailler la police, la RATP, etc
Région Grenobloise, GillesF78
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- jfd_
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- gillesF78
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hal.science/hal-04588244/
la lutte contre les fake perfs tous domaines confondus opère à contre-
courant tel un saumon dans un environnement qui lui est globalement hostile.
L’intégrité ne coule pas de source, elle s’acquiert en gérant ensemble au quotidien des
problèmes humains.
Région Grenobloise, GillesF78
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- IceMole
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Ce débat est intéressant.
46:20 Un chiffre assez fou pour en revenir au dopage chez les amateurs, c'est une étude réalisée en 2017 pendant l'UTMB publiée en 2024 qui a montrer que 50 % des coureurs amateurs avaient consommé des médicaments avant la course.
...
Plus précisément, 412 échantillons individuels d'urine prélevés et analysés pendant la course contenaient une substance médicamenteuse et 16 % d'entre eux contenaient même une ou plusieurs substances de la liste des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage à l'époque. Donc c'est énorme hein, c'est 16 % des coureurs amateurs.
A propos des AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens) comme IBUPROFENE, qui ne sont pas interdits :
(Christophe Bassons) :Euh, je cite Anthony Costa, c'est un un trailer
48:23
mais qui est aussi interne en cardiologie au CHU de Grenoble et membre de la commission santé de l'UTMB. Il
48:28
dit, je cite, "Aujourd'hui, on prend trop souvent un anti-inflammatoire comme on prend une capsule d'électrolyte.Donc il y a plein de produits comme ça. Mais mais c'est juste la démarche sur laquelle parce que nous
49:15
quand on raisonne en terme de prévention hein, prévention primaire ou secondaire, empêcher d'avoir envie de se doper ou s'il a envie empêcher qu'il le fasse, on
49:21
raisonne vraiment sur l'acte, la manière de penser. Est-ce que je prends une substance pour surmonter un obstacle ou pas ? Mais et là c'est une il y a un
49:28
vrai problème de motivation parce que quand on fait du sport c'est pour dépasser nos limites. Donc finalement on fait une ultra ou une course, on va
49:34
chercher le moment où on est fatigué parce qu'on sait que là qu'on va là qu'on va se dépasser et qu'on aura de la fierté après. Mais ces gens au contraire
49:40
non, ils viennent pas là pour ressentir la pratique et prendre le plaisir directement sur la pratique. Ils viennent là pour chercher un résultat
49:46
qui va les faire exister dans la société derrière et réutiliser ça. Et c'est là qu' a la vraie déviance aujourd'hui. Et du coup ça contribue même à banaliser
49:53
les longues distances puisque du coup grâce à ces produits de plus en plus de monde finisher et puis c'est l'escalade quoi.Laurence Poletti qui est à la tête de la commission santé de l'UTMB euh
50:04
raconte qu' elle a rencontré beaucoup de coureurs une fois franchi la ligne d'arrivée qui n'arrivaient pas à récupérer
50:10
au niveau digestif et quand elle allait les interroger, elle disait que 80 % du temps, elle avait la même réponse. Euh
50:16
j'ai pris un anti-inflammatoire et si je le prends pas, je suis pas finisheur.
...
Mais mentalement, ils ont réussi leur
50:44
défis et socialement, ils font partie des finishers. Ils l'ont marqué dans le dos. Donc eux, ils sont heureux. On rappelle quand même qu'il y a beaucoup
50:50
de risques à prendre des anti-inflammatoires ou des antidouleurs comme le paracétamol pendant un effort.
50:55
Il peut y avoir des conséquences très grave pour la santé. On l'a longuement détaillé dans l'épisode qu'on avait consacré à ce sujet.
Il est dommage que Christophe Bassons ne détaille pas ce qui pourrait être fait concrètement pour la prévention "primaire" et "secondaire".
En résumé, au moins la moitié des participants de l'UTMB aurait une conduite dopante. C'est à dire qu'ils n'écouteraient pas leur corps pour chercher leurs limites et au contraire utiliseraient des médicaments pour faire taire les douleurs.
Et tout cela pour faire les kékés en disant qu'ils sont "finisher".
Je suppose que l'autre épisode où ils ont parlé des dangers des médicaments est OÙ COMMENCE LE DOPAGE ? Avec Violette Dorange et Ugo Ferrari
Cela existe aussi parmi les cyclosportifs amateurs, plus amateurs que vous...
J'ai connu un président de club (pas du coin), qui pour réussir une Etape du Tour, s'était gavé de Tramadol
Soutiens le Coq du XV, du Hockey / Roller Hockey et du Hand.
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Juste le jeu de "je l'ai plus grosse que toi"... Quand j’indiquais sous les formes différentes quel que soit le sport, je précise : je pense à un cas proche relativement à la pratique des échecs...
Même hors sport en fait... combien de gens se gavent de médocs pour tenir le coup au bureau ? quelle est le % de pubs consacrées à la pharmacologie, pour toutes sortes de vitamines, anti-douleurs, anti-grippaux, aides au sommeil, etc. (en particulier en période automnale/hivernale) ?
Pour moi ce genre de (mauvaise) conduite dépasse largement le cadre du sport, qu'il soit amateur ou professionnel.
Et ce n'est même pas une histoire de chiffres, juste d'éducation (à mon avis).
Par exemple savoir reconnaître que prendre un dossard à l'EdT (ou l'UTMB) en s'entraînant 2x par semaine avec un léger surpoids... ça ne va pas bien se passer
Mais ça fait tourner le business des épreuves de masse (qui affichent complet, avec 30 ou 40% d'abandon mais peu importe), et des labos pharma.
Et il viendra peut-être un jour où le coût des secours à provisionner (car trop de DNF en proportion) deviendra problématique pour l'orga... à moins de le répercuter intégralement sur le dossard.
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