L'Etape du Tour

Vous avez certainement du suivre l'annonce faite lors de la présentation du Tour 2017 ...
L'EDT 2017 sera Briançon - Izoard : 178 km et 3529 D+.
C'était mon objectif cette saison pour ma première vraie saison de vélo, et ça le sera aussi lors de la future saison, avec un pallier supplémentaire à passer niveau difficulté.
Je sais que ce n'est pas trop votre tasse de thé, mais ça devrait être sympa d'aller rouler sur les terres d'un de mes meilleurs potes.

C'est vrai que la politique tarifaire est particulière ... Je n'accrocherai pas souvent un dossard en raison d'une vie de famille prioritaire, donc je choisis les "objectifs" et y consacre les moyens. Après, là, c'est pour aller aussi sur les terres natales d'un de mes meilleurs potes, ce sans quoi je n'y serai pas forcément allé.
Je réserve les autres dossards à des cyclos plus sympas et plus proches pour moi (secteur Haute-Savoie, Ain) et Drome/Ardèche aussi.

Quant au parcours, effectivement, le retour qui m'a aussi été fait par mon pote est que sur les 100 premiers, il faudra bien bien gérer et ne pas partir plein gaz... surtout pour un gars comme moi plutôt tenté de rouler "fort" quand je peux.
Merci pour ton avis et celui retranscrit de David. Je prendrai très au sérieux tous les conseils en cours de préparation.

C'est un très beau parcours c'est clair! Et assez accessible dans la lignée des EDT de ces dernières années.
Effectivement niveau logistique c'est pratique. D'autant que Briançon n'est pas un cul de sac comme la Toussuire.

Peu de chances que j'y sois car l'EDT n'est pas ma tasse de thé mais bon courage à toi!

Ce n'est pas tant le tarif qui me rebute mais le "traitement de masse" des participants : ravitos a minima (de toute manière on ne s'y arrête pas pendant la course), faut faire des pieds et des mains pour avoir un dossard prio (cad avoir accès au premier sas de... 600 gaziers ; la longue procession sur Guillestre ne sera pas de tout repos), pas de vrai repas d'après-course (si mes souvenirs sont bons), uniquement un classement scratch... en gros ASO vend du rêve, une étape "comme les pros" sauf que par rapport à avant ce n'est pas un truc monstreux à faire (attention je n'ai pas dit que c'était facile, loin de là).
On va me dire : "ouais mais la route est privatisée"... ok mais j'imagine le tableau quand les 15000 mecs vont s'engouffrer dans les traverses de St-André : là si t'es derrière, c'est foutu de chez foutu.

A la limite la Marmotte offre un meilleur rapport qualité/prix, et pourtant on sait comment ça se passe avec Golazo / SportCom... J'ai lâché une fois 80 € pour une cyclo : c'était en Italie sur les Mondiaux Masters de Trento et là rien à voir => top prestations d'un bout à l'autre de l'épreuve, retransmission TV en direct, super repas, etc. Et apparemment c'est pareil pour toutes les épreuves réputées transalpines (Marathon des Dolomites, entre autres).

Côté sportif l'épreuve sacrera à coup un coureur costaud, très complet qui aura su rester sage pendant les 3-4h initiales. Donc s'il n'y a qu'un conseil à donner, c'est d'en garder un maximum sous le pied jusqu'après Barcelonnette : car c'est facile de griller des cartouches du côtés des Vigneaux, Pallon, Champcella, Savines, les Demoiselles Coiffées...

Je comprends tout à fait pour toi Rodolphe, par rapport à ta pratique et ton expérience en/hors course, que ça ne puisse pas être suffisamment motivant pour venir y participer. Et je ne dénigre pas du tout ton positionnement, car si j'avais ton niveau, je serais sans doute plus axé aussi sur un rapport qualité prix meilleur dans la compétition/prise de plaisir, alors que là, pour toi, il s'agit plus d'une galère.

Il est vrai que d'avoir tant de monde au départ rebute les vrais compétiteurs, mais pas forcément quelqu'un comme moi, qui si je le suis mentalement, est aussi conscient de ses possibilités et de ses limites et vise par conséquent plus un objectif de temps qu'une vraie place au scratch. Et là, dans ce simple cas, je pense que l’EDT garde une certaine part de grandiose, d’exceptionnel compte tenu des circonstances.

Concernant les ravitaillements, cette année, je n'ai pas trouvé que cela fut la cohue. Du reste, peut être en raison des deux premières difficultés enchaînées rapidement qui ont permis un écrémage et un étirement des pelotons, et qui n'aura probablement pas lieu de la même façon dans la procession vers Barcelo cette fois-ci. Sur la qualité en tant que telle : c'était limité au nécessaire et rien de plus, on est loin de ceux plus conviviaux que j'ai pu apprécier à la Drômoise (qui m'ont plu en tout cas car il y avait des produits locaux, de l'animation etc). Mais il y avait ce qu’il fallait pour dire ne pas avoir à emporter quoique ce soit si on le voulait, bien que ce soit la moindre des choses.

C'est vrai que le budget est important pour une seule course, mais me limitant à quelques-unes, je l'accepte bon gré mal gré. Et j'y vais pour réaliser un objectif non de victoire mais de progrès par rapport à l'an passé. J'ai terminé 9000°/11000 finishers lors de cette édition, dans le dernier 1/5° des participants donc pour ma deuxième cyclo et avec 6 mois réels d’entrainement. J'avais un objectif : finir, et tenter de faire moins de 6h. En ne m'arrêtant pas auprès de ma famille, mes parents et amis qui avaient constitué un ravito familial au milieu de Joux Plane (donnant ça et là à des coureurs aux abois), près de 30 minutes, tout en attendant un copain parti dans un sas ultérieur, j'aurais largement tenu le second. Alors certes, je regrette d'avoir perdu ce temps et d'avoir fini plus loin car je reste sportif/compétiteur. La satisfaction ressentie à l’arrivée a été de courte durée pour cette raison (même si je ne peux m’en prendre qu’à moi-même) vu le temps réalisé. Mais j’ai malgré tout pris plaisir sur le vélo et auprès des miens, ce qui était important.

Il reste que ma participation sera plus aboutie et amortie d’un point de vue financier cette saison sauf incident de parcours. Je pense aussi qu’il y aura moins de finishers cette année et que j’aurais sans doute du mal à améliorer drastiquement ma place au sein du dernière 1/5° des concurrents, mais je vais m’entrainer autant que possible pour y parvenir. Ce sera pour moi le meilleur rapport objectif/compétition/plaisir … En tout cas le principal cette saison encore.

slt
je sus un peuen accord avec ice mole,quand on a un très bon niveau et que l'on cherche la perf faut pas venir sur l etdt
il y tant de belle cyclo a faire mais souvent il y pas trop de monde au départ,et ont se retrouve vite tous seul au milieu de la pampa en randonnée,alors autant partir tous seul on économise les frais d'inscription ,il y a des brevets montagnards.
par contre sur l’étape on est jamais seul même trop parfois,on fait sa course et on peut roule en peloton.
je suis inscrit cet année,elle se passe pas très loin de chez moi ,de plus je suis a la retraite et je vais pouvoir m'entrainer ,j’espère que cela se passera mieux qu'en 2015 j'ai crue que je j'arriverais pas a monter a la toussuire
mais méfiance ça seras dur cette année ça vas partie a bloc vas falloir garder des cartouches car la fin est pas pique des vers.
bon il reste plus qu'a s'entrainer
maurice

Un petit up !

C'est dans moins d'une semaine maintenant que nous allons relever le défi, à nos niveaux respectifs.
J'ai vu que cyclo13 et CrossClimber en étaient, j'en suis aussi.
D'autres VO2 non déclarés jusqu'à présent en seront ?

Dossard 7018 pour ma pomme, départ à 7h52"30.
Je ne me fixe pas d'objectif de temps particulièrement, rien que le plaisir de finir.
Mais j'estime être capable de faire autour de 9 h à environ 20km/h de moyenne si je suis au mieux.

Et vous qu'en est-il ?

Slt
Après un entraînement sérieux avec Alban je pense être prêt pour mon défi de la saison, cette semaine récup, affûtage pour employés le terme exact,dossard 5616 un départ pas trop tardif,
Je vais le prendre cool,car j'en est trop chiiiir la dernière fois,le but finir dans de bonnes conditions et de bon souvenir à la clef.
20de moyenne sera parfait pour moi , peut être on se veras quand vtu me rattrapera maillot jaune et vert marque cavaillon.

D'accord, merci de ton retour !
Tu vas partir dans le même SAS qu'un gars de mon club qui devrait y aller piano aussi au départ, donc je surveillerai ton maillot.
De notre côté, les tenues sont cuissard rouge et bande jaune au bas, maillot blanc-rouge et bande jaune au bas de manches (club BABC Bonneville Arve Borne Cyclisme).
De là à ce que je te rattrape, cela m'étonnerait.
Je vais essayer d'éviter de griller les cartouches dès le début bien que ça soit tentant ... ;)

Sas 0 cette fois (2e participation)
ils annoncent beau (et chaud)...

semaine cool aussi après une bonne prépa éclair avec Alban
j'ai pu vérifier à la JPP que la condition est très bonne mais il me manquera (en toute logique après une reprise prépa vers le 30 Avril ^^) 1 petit mois pour être vraiment à 100% donc j'y vais sans trop espérer un top classement, on y va prudemment et on comptera les pts au sommet de l'Izoard

On ne va pas du tout jouer dans la même catégorie, mais bon courage à toi et bonne étape !

Bon courage à vous!
Surtout à ceux qui vont mettre plus de temps, 9h sur la selle ça commence à faire...

C'est un beau challenge ! J'attends votre CR "à-la-Cricri-d'amour" !!!

Ouip, mais bon, on va faire avec nos moyens ... ;)

Pour le CR, on va tâcher de rentre ça palpitant malgré le positionnement ventre mou ou queue de peloton ou Démare.

J'espère en tout cas que tu n'auras pas de soucis de santé comme Arnaud Démare qui a fait un numéro à l'envers hier !

En temps normal, il ferait un top 10 sur l'EDT !

PS : le deuxième Sagan est aussi arrivé hors délai et Trentin

Pour Démare, sans doute.
Il s'est battu en tout cas sur les deux derniers jours. Car il a essayé de finir alors qu'il aurait pu lâcher l'affaire.
Je vais retenir ça, surtout l'étape de samedi où il a tout fait pour terminer dans les délais.
Hier, ça a fait mal ... Renshaw est out aussi, pour les mêmes raisons.
Je pense que même pour des pros comme eux, cette étape extrême au bout d'une semaine déjà intense et chaude, a eu raison de beaucoup d'organismes.

Place à notre épreuve d'ici quelques jours (mais ils ne vont pas s'amuser pour autant sur les routes du Tour d'ici là). ;)

Yep j'y serai aussi ! Sas 0 avec une forme moyenne en ce moment mais on verra ahaha.

T'auras ~100 bornes pour mettre en route le moteur :-)

Bon, où sont donc tous les CRs qu'on attend ???

Là, premier des CR mais dernier des VO2 au classement !

Dimanche 16 à 7h, après une nuit correcte, départ de Villar Saint Pancrace sur ma monture en compagnie de mon pote pour rejoindre la zone de départ. Le ciel est bleu, le soleil se lève sur les cîmes du briançonnais, la température est fraîche … Je garde le coupe-vent dans l’attente de rejoindre la ligne de départ. Je suis derrière un coureur originaire de Mongolie, je tape la causette, vu que j’ai eu la chance d’y aller en 2009. Né à Oulan Bator, ayant fait Harvard et maintenant président d’une banque … Bref, l’étape du Tour, comme toute cyclo, ce sont aussi des rencontres.
7h52 et 30 sec, les « fauves » du SAS 7 sont lâchés. La large N94 permet un départ rapide sans être dangereux. Je profite de mon poids dans les faux plats descendants pour lancer tranquillement la machine. Juste avant le départ, mon pote m’a indiqué avoir pu se glisser dans le même SAS que moi, je veille donc à ma gauche son arrivée. Après une première petite « bosse » quelques groupes se constituent, et se désagrègent dans la descente vers l’Argentière la Bessée. Dès que la route reprend, on s’organise avec 4 gars pour reprendre un peloton de 80 coureurs environ, quelques brefs relais et on peut se caler au chaud.
La descente vers Embrun se poursuit, entrecoupée de quelques bosses, où déjà certains commencent à avoir des ennuis mécaniques : crevaisons, chaines qui cassent etc … Je poursuis à bon train et rejoins un gars du club parti en SAS 5 bien avant Embrun. Il a démarré piano sans pour autant m’attendre, mais la jonction se fait plus vite que prévue : nous avions prévu celle-ci au pied des Demoiselles Coiffées. Mon autre pote, parti dans le même SAS, a du me dépasser sans me voir probablement. Avec le gars du club, on monte les deux premiers kils ensemble, puis il me dit de filer, car il ne veut pas se mettre dans le rouge et préfère en garder sous la pédale. Je continue à mon rythme et passe tranquillement au sommet. Je gère très bien cette première partie de course de profite des magnifiques paysages (franchement, je reviendrai pour faire encore plus le touriste) le long du bout du lac vers Le Lauzet pour bien m’alimenter.
On prend direction l’Ubaye pour la remontée vers Barcelonnette qui débute après 75 km de course avalés en 2h15. Dans un petit groupe que je remonte, un gars m’interpelle « tiens, un gars de la yaute ». Je ralentis et on commence à discuter. Il est originaire du Chablais. On fait un bout de chemin ensemble quand une autre personne m’interpelle avec un accent du sud. Notre forumeur Maurice parti en SAS 5 me dit : « Tu connais IceMole ? ». Je réponds : « Oui c’est moi ». Et on papote quelques instants en roulant ensemble. Au gré de petits groupes, tantôt l’un devant l’autre derrière, nous arrivons à peu près en même temps à Barcelonnette. Premier arrêt ravito, je relance le live track pour que ma femme puisse me suivre car l’appli officielle a un peu de mal.
C’est reparti, avec des jambes toujours aussi bonnes, je me dis que même si le plus difficile reste devant moi, j’y arrive dans des conditions sinon optimales, au moins très correctes. Jausiers, La Condamine, les villages défilent tous pleins de spectateurs au bord qui encouragent et motivent (comme depuis le début du reste). Une moto photo passe avec Highway to Hell d’AC/DC, et j’en profite pour bien en jouer pendant une bonne minute avec eux. La route s’élève un peu plus tard, juste avant Saint-Paul sur Ubaye, et je reste avec le petit groupe d’une vingtaine de coureurs avec qui je suis reparti de Barcelonnette. En revanche, il explose juste après le ravito aux Gleizolles, pour la plupart les anglais d’ailleurs. Je me cale dès le début d’ascension (chronométrée) sur ce que je sais faire, entre I3 et I4 avec une VAM autour de 800-900 m/h. Bien content, les jambes tournent bien et je mouline sans être au max de mon développement. Malheureusement, après 4km d’ascension, je me rends compte d’un incident technique : crevaison lente à l’arrière, provoquée par une épingle à nourrice perdue d’un dossard … Arrêt sur le bord d’un chemin, changement de chambre à air avec des difficultés à gonfler (lors de ma dernière sortie en duo, j’ai filé ma chambre à un compagnon qui m’en a refilé une fois de retour à la casa… mais je n’ai pas vérifié la longueur de la valve… boulette). Bilan, je perds bien 10-12 bonnes minutes et ça me casse un peu le moral et les pattes. Les deux kils qui suivent sont un peu pénibles mais je reprends le dessus et je finis bien les trois derniers pourtant plus difficiles en remontant de nombreux participants. Je m’arrête au stand Mavic au sommet du col de Vars. J’explique mon problème au technicien, qui me remet juste un coup de pression dans la chambre à air. Le pneu a trinqué pourtant, et il me file une nouvelle chambre au cas où. Quelques minutes de perdues en plus, et je débute donc la rapide descente du col de Vars, pas forcément très rassuré du coup. Dans les portions avec visibilité, j’envoie un peu pour regagner un peu de temps perdu. Mais je me rends vite compte que mon pneu arrière perd encore en pression. Bref, on arrive à Guillestre donc il y aura encore un plateau technique Mavic … Je fais changer la chambre et c’est reparti, après avoir appelé les secours pour un grand anglais à drealocks qui s’est effondré sur la chaine des mécanos du stand, que la protection civile prend rapidement en charge. Le petit coup de cul à la sortie du Guillestre fait un peu de mal, les jambes ont rouillé … Allez courage, il reste une trentaine de kil, les plus difficiles évidemment mais ça devrait faire.
La remontée du Guil se passe presque à la fraîche. Enfin, ce n’est qu’une impression à mon avis. Le vent reste favorable, ça doit être grâce à ça. Il n’y a plus vraiment de groupe ou quoique ce soit à ce moment-là, chacun roule à son allure et basta. Beaucoup d’étrangers sont à deux à l’heure même sur les faux plats, partis trop vite peut être.
Le pied de l’Izoard, enfin ! Je m’approche du but, si près, et si loin à la fois … Les deux premiers kils vont bien, je me cale à mon rythme, et d’un coup au sortir de la « forêt », après quelques centaines de mètres, je prends un coup de surchauffe terrible. Les jambes répondent mais la tête et le corps sont en ébullition. Je m’arrête, m’asperge, repars. Je n’avance plus et galère jusqu’au dernier ravito à la Chalp. Je remplis les bidons, prends une bouteille d’eau et vais m’allonger dans l’herbe. Je prends le temps qu’il faut pour retrouver une température corporelle à peu près acceptable. Petit coup de fil à ma femme, des encouragements, ça fait du bien. La rampe de Brunissard fait mal mais je trouve petit à petit un rythme de croisière. Les épingles s’enchainent, petite pause dans l’une d’elle pour boire, puis arrive la Casse Déserte, majestueuse et minérale. Je m’arrête, je fais le touriste, je n’y reviendrai pas de sitôt. Photos, puis descente et photo à la stèle Bobet/Coppi pour un groupe qui me tire ensuite le portrait. 100 m plus haut, mon pote qui avait réussi à se glisser dans le même SAS, arrivé depuis un moment, est redescendu pour venir m’encourager à tenir. C’est efficace, ça galvanise pour les 2 derniers kils. Un dernier lacet, une relance et la ligne d’arrivée et le monument sont en vus. C’est fait ! Non sans mal dans l’Izoard, mais très content de tout ce qui a été fait jusqu’à son pied.
9H19 de temps total (un poil au-dessus de mon objectif), 7198/11206. Des images de fous pleins les yeux : une petite mamie sur le bord de la route qui fait un cœur avec ses mains, le vert émeraude du lac, le bleu azur du ciel, et le mythe de l’Izoard et sa casse déserte. De la souffrance dans le dernier col, la délivrance du sommet et la descente bien taquet pour se faire plaisir et rentrer à Bri.