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La vraie bouffe de l'effort

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il y a 12 ans 4 mois #78943 par albator83
Réponse de albator83 sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Mouais... quand on est déjà bien affûté je pense qu'il vaut mieux fonctionner en priorité sur la filière glucidique qu'en lipolyse ; ou alors on sèche rapidement voire dangereusement.
D'ailleurs peut-on simplement "taper dans le gras" à haute intensité ? je n'en suis pas certain, il faudrait que je ressorte mes documents de l'école de cyclisme.
Visiblement wanderer tu fais dans l'ultra, et les contraintes ne sont pas tout à fait les mêmes que sur une cyclosportive (même "longue").
Par exemple j'arrive très à tenir 4/5 h avec une ou deux barres maxi (et de l'eau), tant que je reste en mode foncier... Dès qu'on enchaîne des ascensions à i3 voire i4 ça devient nettement plus tendu ;)

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il y a 12 ans 4 mois #78946 par wanderer
Réponse de wanderer sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
@philbon

Je vais essayer d'être plus clair. Si on a habitué le corps à fonctionner uniquement sur la filière glucide, lorsqu'il est privé de glucide, il plonge dans l'hypoglicémie et la fringale. Autrement dit, si on s'alimente régulièrement avec des barres, par exemple et que pour une raison ou pour une autre on supprime l'apport ou que la dépense devient trop importante, c'est le plongeon. Le passage de la filière glucides à la filière lipide ne se fait pas rapidement chez les athlètes qui ne se sont pas entrainés à provoquer ce passage. Après un passage au stade fringale, la filière lipidique se mettra en marche, apres un "certain " temps et l'athlète y puisera alors l'énergie nécessaire à la poursuite de l'effort.

Il est tout à fait possible d'éviter ce passage par la fringale et de mettre en marche la filière lipidique, sans même en sentir un effet quelconque. D'abord, il faut apprendre à l'organisme à fonctionner sur ses réserves. Y a pas de crainte à avoir, chez un athlète bien alimenté, ses réserves sont amplement suffisantes pour de longs efforts à haute intensité et une alimentation équilibrée va recharger quotidiennement ces réserves.

Donc, c'est un entrainement comme un autre pour habituer l'organisme à fonctionner sans supplément de glucides. Les premières fois, forcément, on passe par la fringale, exactement la même réaction que lorsqu'on ressent la fatigue lors des premières longues sorties en début de saison. Puis, le corps s'habitue et rapidement il va aller chercher l'énergie dont il a besoin dans la filière des graisses. Après quelques sorties, on ne ressent même plus le passage de l'une à l'autre filière et on découvre que c'est non seulement très agréable, mais ... qu'il n'y a plus de risque de fringale.

Autre possibilité que je n'ai pas essayée, contrairement à des copains d'entrainement, partir s'entrainer à jeun, le matin. L'organisme n'a pas le choix, il n'a que peu de glucides à sa disposition et va directement puiser dans la filière des lipides. Les cyclistes qui pratiquent ce type d'entrainement habituent très simplement leur système à se passer d'un apport continu de glucides et s'alimentent très peu sur de longs trajets, y compris en montagne.

Évidemment, les études sur l'alimentation pendant l'effort, financées par les multinationales de l'alimentation pour sportifs ne vont pas publiciser ces évidences. Selon ces dernières, il faudrait consommer toujours plus de sucres pour soutenir l'effort. Si on habitue l'organisme à dépendre de cet apport pour fonctionner, c'est vrai, mais on crée des besoins à l'organisme qui sont tout à fait artificiels.

Un exemple qui me vient à l'esprit: les sherpas dans l'Himalaya font des efforts phénoménaux avec des charges de 60 kg sur le dos en grimpant pendant des journées entières. Il s'agit d'une dépense énergétique bien supérieur à celle du cycliste moyen pendant un brevet. Et pourtant, ils ont une alimentation peu abondante, mais équilibrée et ne se gavent pas de glucides et de barres alimentaires. Ils fonctionnent sur la filière des lipides et ne connaissent jamais la fringale.

Amicalement

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il y a 12 ans 4 mois #78947 par charmette1261
retour d'experience interessant ;)

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il y a 12 ans 4 mois #78948 par Gawain
Réponse de Gawain sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort


@ Gawain
Simplement je fonctionne très bien comme cela, cela n'a rien de mythologique. Je suis simplement surpris de voir que d'autres prétendent qu'ils seraient incapables de fonctionner sans une abondante consommation de produits mythiques, sensés être adaptés à leur effort.


Que tu fonctionnes comme cela c'est très bien, il y en a un qui vient de gagner le Tour de France en pratiquant le même genre de choses. Ce qui me pose problème c'est que ce fonctionnement, tu le poses comme une réalité pour tout le monde. Chacun est diffèrent et ce n'est pas par ce que cela fonctionne de la sorte pour toi que ça va marcher pour d'autres (la génétique de tes sherpas, n'est clairement pas la même que celle de la plupart d'entre nous par exemple).

C'est juste ça, la mesure que je demandais dans tes propos...

\\\\\\\"When I see an adult on a bicycle, I do not despair for the future of the human race.\\\\\\\"
H. G. Wells

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il y a 12 ans 4 mois - il y a 12 ans 4 mois #78951 par Sfay
Réponse de Sfay sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

@philbon

Y a pas de crainte à avoir, chez un athlète bien alimenté, ses réserves sont amplement suffisantes pour de longs efforts à haute intensité et une alimentation équilibrée va recharger quotidiennement ces réserves.


Il faudrait revoir qq bases physiologiques, un effort à haute intensité ne se fait pas avec des graisses. A ce propos je ne pense pas que les sherpas que tu cites fassent des efforts à "haute intensité", le dernier post d'Albator illustré parfaitement ce propos.
Sébastien
Dernière édition: il y a 12 ans 4 mois par Sfay.

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il y a 12 ans 4 mois #78953 par Ugo
Réponse de Ugo sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
C'est très prétentieux de se comparer aux Sherpa.

C'est un peu comme ce comparé à Kilian Jornet.

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il y a 12 ans 4 mois - il y a 12 ans 4 mois #78954 par lebad
Réponse de lebad sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

...

D'ailleurs peut-on simplement "taper dans le gras" à haute intensité ? je n'en suis pas certain, il faudrait que je ressorte mes documents de l'école de cyclisme.
Visiblement wanderer tu fais dans l'ultra, et les contraintes ne sont pas tout à fait les mêmes que sur une cyclosportive (même "longue").
Par exemple j'arrive très à tenir 4/5 h avec une ou deux barres maxi (et de l'eau), tant que je reste en mode foncier... Dès qu'on enchaîne des ascensions à i3 voire i4 ça devient nettement plus tendu ;)

+1

(même si, il est vrai, j'essaie d'entrainer la filière lipidique quand je le peux. Ce type d'approche fait toujours partie de mon entrainement à un moment ou un autre de la saison. Mais pas quand il y a de l'intensité)
Dernière édition: il y a 12 ans 4 mois par lebad.

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il y a 12 ans 4 mois #78956 par kokorini
Réponse de kokorini sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

@philbon

Y a pas de crainte à avoir, chez un athlète bien alimenté, ses réserves sont amplement suffisantes pour de longs efforts à haute intensité et une alimentation équilibrée va recharger quotidiennement ces réserves.

Essaie de te trimbaler à 5000m avec 40 kilos sur le dos en montée pendant des heures, tuvas voir si tu es à I1 ou I2 !

Il faudrait revoir qq bases physiologiques, un effort à haute intensité ne se fait pas avec des graisses. A ce propos je ne pense pas que les sherpas que tu cites fasse des effort à "haute intensité", le dernier post d'Albator illustré parfaitement ce propos.
Sébastien

Essaie de te trimbaler à 5000m avec 40 kilos sur le dos en montée pendant des heures, tuvas voir si tu es à I1 ou I2 !

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il y a 12 ans 4 mois #78957 par Sfay
Réponse de Sfay sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

@philbon

Y a pas de crainte à avoir, chez un athlète bien alimenté, ses réserves sont amplement suffisantes pour de longs efforts à haute intensité et une alimentation équilibrée va recharger quotidiennement ces réserves.

Essaie de te trimbaler à 5000m avec 40 kilos sur le dos en montée pendant des heures, tuvas voir si tu es à I1 ou I2 !

Il faudrait revoir qq bases physiologiques, un effort à haute intensité ne se fait pas avec des graisses. A ce propos je ne pense pas que les sherpas que tu cites fasse des effort à "haute intensité", le dernier post d'Albator illustré parfaitement ce propos.
Sébastien

Essaie de te trimbaler à 5000m avec 40 kilos sur le dos en montée pendant des heures, tuvas voir si tu es à I1 ou I2 !


Bien loin de moi de telles prétentions, mais des heures à I3 ou I4 ce n'est pas possible non plus.

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il y a 12 ans 4 mois #78960 par vinssout
Réponse de vinssout sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Je suis aussi d'accord avec Wanderer...

Une fois que tu es habitué, tu peux facilement borner sur la filière lipidique !

Jusqu'à cette année, je me faisais des 3/4heures régulièrement en ne mangeant rien, un peu de sirop dans un des deux bidons et bim à l'attaque, j'avais aucun soucis ! Puis dans les villages tu n'a pas ta poudre quand tu remplis ta gourde...

Samedi dernier, j'ai fais 5heures avec pas mal de déniv, je me rends compte que j'ai oublié ma bouffe ( et ma pompe :pafmur: ) quand je bascule le premier col.... J’enchaîne sans problème..5 heures sans manger pas de soucis !

Même en course il m'est arrivé de faire des courses sans bouffe ! Roc d'azur marathon, j'attaque la première descente le maillot ouvert :pafmur: mes pates de fruits doivent encore être entreposé sur le chemin... 5h à bloc sans problème.. Par contre j'avais des gourdes avec de la boisson.

Quoi que l'an dernier en fin de saison, je faisais fringalle sur fringalle à toute les courses au bout de 1h40/2h même en mangeant , barres, pates de fruits etc etc... Je sais pas si c'est que j'avais perdu l'habitude ou si c'est parce que j'étais très maigre m'enfin c'était pas agréable !

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il y a 12 ans 4 mois - il y a 12 ans 4 mois #78971 par wwwfabien
Réponse de wwwfabien sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

(...)
Un exemple qui me vient à l'esprit: les sherpas dans l'Himalaya font des efforts phénoménaux avec des charges de 60 kg sur le dos en grimpant pendant des journées entières. Il s'agit d'une dépense énergétique bien supérieur à celle du cycliste moyen pendant un brevet. Et pourtant, ils ont une alimentation peu abondante, mais équilibrée et ne se gavent pas de glucides et de barres alimentaires. Ils fonctionnent sur la filière des lipides et ne connaissent jamais la fringale.

Amicalement

Ah bon et ils mangent quoi ? ;-)
Ceux que j'ai vu au Népal mangeaient du Dal Bath matin, midi et soir. Alors certes ils avaient un régime très pauvre en protéines animales mais niveau glucide ils avaient de quoi faire. Des oeufs de temps en temps. Des galettes d'orge aussi.
Des portions de riz à faire pâlir un cycliste ;-)
Pour le côté équilibré de leur alimentation je suis septique, mouai, ceux pas trop en en altitude mangent des légumes (Tarkari), un peu de fruit mais les villages en altitude très peu.
Et cela donnait des gars secs avec le muscle saillant.

Mais leur dépense énergétique ne doit pas être si importante que ça. Ils portent lourds, longtemps mais "relativement" lentement. Je dirais qu'ils sont en i2 avec quelques passages en i3 sur les portions raides les plus hautes.
L'altitude ne doit pas jouer non plus sur leurs organismes comme sur les nôtres, j'en ai très rarement vu d'essoufflés quelques soit la pente et l'altitude. Et encore quand ils essoufflaient c'était clairement pour hausser le rythme et leur vitesse.


Pour la nourriture en course je ne dis pas grand chose car j'ingurgite un truc toutes les 30 min (barres aroche, abricots secs, banane, pain épice, chocolat aux ravitos, gels, ...). J'avais bien aimé le cake aux carottes aroche sur le raid élite des chemins du soleil, mon coéquipier beaucoup moins.
A l'entrainement pas grand chose, en rando non plus. Mais des fois sur des entrainements ou rando longs (4-5h) je peux manger 2-3 barres en 30 min sur la fin pour retrouver une seconde fraîcheur.
Dernière édition: il y a 12 ans 4 mois par wwwfabien.

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il y a 12 ans 4 mois #78975 par Fredhamster
Réponse de Fredhamster sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Je suis d'accord avec le fait qu'on peut faire 4 ou 5 h de vélo sans rien manger (sur le vélo), puisque c'est mon cas.
Par contre lors de ces sorties je suis la majeure partie du temps en dessous de 80% de FCM.

Si je vais faire du dénivelé avec des bons pourcentages qui vont m'obliger à monter plus haut dans les tours, là c'est une autre histoire. Même si je pense que wanderer a raison lorsqu'il dit qu'on peut faire de longues sorties à intensité relativement élevée sans rien manger non plus, mais là je dirais qu'on apprend plutot à stocker le glycogène en plus grande quantité, et non qu'on tourne sur les lipides.

Il me semble qu'au dessus de 80% de FCM, y'a rien à faire, on est sur la filière glyco qu'on soit cyclotouriste, sherpa ou pro. Quoi qu'il en soit, celui qui est capable de rouler uniquement ou presque sur les lipides ne connait pas l'acide lactique. Ca c'est quand même une chance ;)

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il y a 12 ans 4 mois - il y a 12 ans 4 mois #78980 par wwwfabien
Réponse de wwwfabien sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort

Je suis d'accord avec le fait qu'on peut faire 4 ou 5 h de vélo sans rien manger (sur le vélo), puisque c'est mon cas.
Par contre lors de ces sorties je suis la majeure partie du temps en dessous de 80% de FCM.

Si je vais faire du dénivelé avec des bons pourcentages qui vont m'obliger à monter plus haut dans les tours, là c'est une autre histoire. Même si je pense que wanderer a raison lorsqu'il dit qu'on peut faire de longues sorties à intensité relativement élevée sans rien manger non plus, mais là je dirais qu'on apprend plutot à stocker le glycogène en plus grande quantité, et non qu'on tourne sur les lipides.

Il me semble qu'au dessus de 80% de FCM, y'a rien à faire, on est sur la filière glyco qu'on soit cyclotouriste, sherpa ou pro. Quoi qu'il en soit, celui qui est capable de rouler uniquement ou presque sur les lipides ne connait pas l'acide lactique. Ca c'est quand même une chance ;)


J'espère que je ne vais pas dire trop de bêtises mais il me semble qu'on ne pourra quelque soit notre entrainement stocker du glycogène pour plus d'1h30 d'effort à haute intensité (>85% de mémoire).

La lipolyse crée des corps cétonés en déchets qui peuvent servir pour la néoglucogénèse non ? Ne serait-il donc pas possible de tourner sur une filière glucidique sans en absorber et en étant en même temps sur la filière lipidique ?
D'ailleurs je suis étonné de cette différence franche entre filière énergétique glucidique et lipidique dans les posts précédents, je pensais que les 2 pouvaient coexister jusqu'à i3 et qu'on ne passait en glycolyse aéro et anéro uniquement à partir de i4.
Dernière édition: il y a 12 ans 4 mois par wwwfabien.

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il y a 12 ans 4 mois #78987 par skippy
Réponse de skippy sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Discussion intéressante !!!

Il faut savoir qu'il y a chevauchement et continuité des différentes filières. Il n'y a pas de rupture claire entre les filières lipidiques et glucidiques. Donc pour un effort donné il y a toujours les 2 filières actives dans des proportions différentes selon l'intensité de l'effort.

Après le but du jeu pour celui qui s'oriente vers l'ultra est de carburer plus haut dans les tours avec les graisses. Faire tendre SV1 au plus près de SV2.

Il faut quand même toujours se rappeler qu'il faut une glycémie minimale dans le sang et que le cerveau ne supporte aucune baisse prolongée de la glycémie. Donc l'apport de sucre assimilé rapidement (avec la prise de liquide) sur de l'ultra est primordial.

plus d'infos ici: vo2cycling.fr/index.php?/liste-articles/Physiolo...outes-les-pages.html


Ivan

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il y a 12 ans 4 mois #78993 par Swed
Réponse de Swed sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Perso, les quelques fois (3 à 4) dans l'année ou je fais des sorties longues (attention longues pour moi c'est courtes pour certains ici ;) ) à savoir quand je passe entre 6h et 8h sur le vélo dans la journée, j'ai toujours le même problème. Plus rien ne passe, que ce soit liquide et solide, et mal de bide (sensation de vomissements). Et bien sûr je suis vidé, je finis à l'arrache.
Donc, comme y'a pas mal d'experts en la matière ici. D'où vient ce problème ? Y'en a-t-il ici qui sont dans le même cas que moi ?
Est-ce que le problème peut venir de pas assez ou trop d'absorption de boisson eau+sirop ? Au niveau du solide, je mange régulière et pas de sensation de faim.
Autre piste (que j'explore) c'est le manque d'entrainement et kilomètres pour ce genre de raid (longs mais pas intense car effectué en mode foncier) sachant que le reste de l'année, je roule moins de 3h sur chaque sortie.

Plus j'y pense et plus la 2nd pense me semble la plus plausible. :icon_ohwell

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il y a 12 ans 4 mois #79004 par wanderer
Réponse de wanderer sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort


@ Gawain
Simplement je fonctionne très bien comme cela, cela n'a rien de mythologique. Je suis simplement surpris de voir que d'autres prétendent qu'ils seraient incapables de fonctionner sans une abondante consommation de produits mythiques, sensés être adaptés à leur effort.


Que tu fonctionnes comme cela c'est très bien, il y en a un qui vient de gagner le Tour de France en pratiquant le même genre de choses. Ce qui me pose problème c'est que ce fonctionnement, tu le poses comme une réalité pour tout le monde. Chacun est diffèrent et ce n'est pas par ce que cela fonctionne de la sorte pour toi que ça va marcher pour d'autres (la génétique de tes sherpas, n'est clairement pas la même que celle de la plupart d'entre nous par exemple).

C'est juste ça, la mesure que je demandais dans tes propos...


Je pense que tu as mal compris. J'exprime ma réalité et je ne veux rien imposer à quiconque. Celui qui veut se bourrer de barres alimentaires est bien libre de le faire, c'est son problème. Je dis simplement qu'il crée une accoutumance, qui génère une réaction de l'organisme, qui va puiser exclusivement dans la filière glucides. Lorsque pour une raison ou une autre, il y a un manque de glucides, il plonge dans la fringale à pieds joints.

Il est simplement possible de faire autrement et d'éviter les fringales. Pour cela, il faut habituer l'organisme à utiliser la filière lipides. C'est simple, confortable et jamais de fringale.

Maintenant, chacun fait comme il veut, puis si "chacun" veut se soumettre à la mode des barres alimentaires et à son marketing, c'est son problème, plus le mien.

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il y a 12 ans 4 mois #79005 par Oliwood
Réponse de Oliwood sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort


Maintenant, chacun fait comme il veut, puis si "chacun" veut se soumettre à la mode des barres alimentaires et à son marketing, c'est son problème, plus le mien.


Il faut rappeler qu'on peut s'alimenter pendant l'effort, ce qui selon moi est une bonne habitude sans pour autant se gaver de sucre à haut indice glycémique ni consommer exclusivement des produits chers et vilains. Entre les extrêmes il y a un juste milieu à considérer.

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il y a 12 ans 4 mois #79006 par wanderer
Réponse de wanderer sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Il faut quand même toujours se rappeler qu'il faut une glycémie minimale dans le sang et que le cerveau ne supporte aucune baisse prolongée de la glycémie. Donc l'apport de sucre assimilé rapidement (avec la prise de liquide) sur de l'ultra est primordial.

Ce que tu dis est intéressant. A mon avis, si tu habitues l'organisme à puiser dans la filière des lipides pour répondre à l'effort, il y a économie des glucides qui sont alors peu sollicités. Donc, il n'y a pas de danger de baisse de la glycémie, les stocks de glucides restant suffisants pour le cerveau et un minimum de fructose dans le liquide pourrait être une assurance contre tout risque de ce côté.

Parmi les gens avec lesquels je roule et qui utilisent de plus en plus cette méthode, aucun ne fait de fringale ou ne souffre d'hypoglicémie ou de confusion cérébrale.

De plus, un diabétologue qui roule avec nous explique que le sucre est une vraie drogue, qui incite à une consommation toujours supérieure et qu'il a régulièrement dans son cabinet des diabétiques, sportifs et non-sportifs qui ont fini par attrapper le diabète avec notamment les barres alimentaires. Bien entendu, les multi-nationales du sucre et de l'alimentation ne se vantent pas des effets néfastes de la consommation excessive de leurs produits.

Amicalement

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il y a 12 ans 4 mois #79007 par lulu
Réponse de lulu sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort


@ Gawain
Simplement je fonctionne très bien comme cela, cela n'a rien de mythologique. Je suis simplement surpris de voir que d'autres prétendent qu'ils seraient incapables de fonctionner sans une abondante consommation de produits mythiques, sensés être adaptés à leur effort.


Que tu fonctionnes comme cela c'est très bien, il y en a un qui vient de gagner le Tour de France en pratiquant le même genre de choses. Ce qui me pose problème c'est que ce fonctionnement, tu le poses comme une réalité pour tout le monde. Chacun est diffèrent et ce n'est pas par ce que cela fonctionne de la sorte pour toi que ça va marcher pour d'autres (la génétique de tes sherpas, n'est clairement pas la même que celle de la plupart d'entre nous par exemple).

C'est juste ça, la mesure que je demandais dans tes propos...


Je pense que tu as mal compris. J'exprime ma réalité et je ne veux rien imposer à quiconque. Celui qui veut se bourrer de barres alimentaires est bien libre de le faire, c'est son problème. Je dis simplement qu'il crée une accoutumance, qui génère une réaction de l'organisme, qui va puiser exclusivement dans la filière glucides. Lorsque pour une raison ou une autre, il y a un manque de glucides, il plonge dans la fringale à pieds joints.

Il est simplement possible de faire autrement et d'éviter les fringales. Pour cela, il faut habituer l'organisme à utiliser la filière lipides. C'est simple, confortable et jamais de fringale.

Maintenant, chacun fait comme il veut, puis si "chacun" veut se soumettre à la mode des barres alimentaires et à son marketing, c'est son problème, plus le mien.


pour toi il faut des semaines , mois ou années pour habitué le corps a ne plus manger excessivement sur le vélo ?
merci .

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il y a 12 ans 4 mois #79013 par Ugo
Réponse de Ugo sur le sujet Re: La vraie bouffe de l'effort
Moi j'peux pas rouler sans bouffer, j'suis trop affuter.

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