Impacts Coronavirus

PEB écrit:

L'autre grande question est: est-ce que l'on saura tirer l'enseignement de cette crise pour ré-orienter notre économie vers un modèle plus durable? Malheureusement, j'en doute, tant l'urgence sera de faire "redémarrer la machine" pour de légitimes raisons de préservation des emplois….

Nous avons une mémoire à ~ 5 ans. Beaucoup des événements qui se sont déroulés avant sont un peu oubliés dès qu'ils s'éloignent dans le temps. Exemple: les hivers sans neige en montagne, la neige à Paris, un été pluvieux, le 1er mai qui tombe un dimanche, les inondations, etc... Je pense que pendant 5-6 ans, certaines parties de notre économie vont évoluer vers plus de production en local suite à la crise sanitaire que nous vivons (masque, médicaments, gestion des hôpitaux en général, etc...) mais, dès que des compromis ou choix devront être faits, ils risquent d'être "sacrifiés" à nouveau... J'ai espoir que certains aspects de cette crise resteront, je pense au développement forcé du télétravail (pourquoi pas le généraliser à un ou deux jours par semaine dans les entreprises qui auraient pu s'y mettre mais qui y étaient récalcitrantes?) ou une forme d'enseignement à distance (je pense aux enfants malades ou hospitalisés qui pourraient ainsi garder le contact avec leur classe et leurs enseignants).

Si tu évoques, la "démondialisation", il ne faut pas rêver... La mondialisation et délocalisation existe depuis que l'homme est homme : nos civilisations se sont développées depuis la nuit des temps via les échanges, avec des cités/états ayant des ressources ou des savoir-faire à partager (d'une façon ou d'une autre). Ces échanges entre deux spécifiques lieux se sont arrêtés quand une ressource (ou un savoir-faire) devenait moins intéressante (pour une raison x ou y) et d'autres échanges se sont développés. Dès que des échanges ont stoppés avec un lieu donné, la mini-civilisation concernée a peu à peu disparu... Si nous voulons relocaliser une partie de nos activités industrielles (pas que celles parties en Chine...), il faudra que nous acceptions certains compromis. Là, je ne pense pas aux salaires, mais aussi à un beaucoup d'autres aspects, comme par exemple accepter d'avoir des camions qui circulent près de chez moi, etc...et à d'autres aspects administratifs/légaux/"sociétales" comme l'évolution du droit du travail ces 20/30 dernières années.

A+,

David.

Circus écrit:

PEB écrit:

En ce moment, personne (scientifiques, gouvernements, etc.) n'a de certitudes. On est donc obligés de raisonner en termes de probabilité. Donc, à l'instant T, ce qui paraît le plus probable est une sortie progressive du déconfinement à partir de début mai pour les secteurs d'activités qui peuvent le plus facilement préserver les mesures de distanciation sociale.
Dans les écoles, collèges, lycées et universités, ce sera impossible à mettre en œuvre. Donc le plus logique sera de continuer le "e-learning" jusqu'à la fin de l'année scolaire et reprise des cours en septembre.

Mais pour te rassurer un peu Circus (bien que je n'en sache rien), je pense (j'espère) que les relations sociales (en petit groupes et avec les précautions nécessaires) pourront reprendre début mai….

Encore une fois, ce ne sont que mes hypothèses personnelles….

Mais dans ce cas-là, qu'il ferme sa gueule notre ministre !!!
S'il n'en sait rien, il n'a qu'à dire "on passe le bac en contrôle continu et on verra pour l'organisation de la fin de l'année". Depuis hier il fait comme s'il était sûr qu'on allait reprendre le 4 mai ! On reçoit des injonctions de toute nature, totalement contradictoires, impossible à mettre en œuvre !!!
La suite du courriel que je vous ai mis en PJ dit qu'on est responsable de l'assiduité de nos élèves, alors qu'on ne les a pas sous la main et que si on leur donne des travaux, ils ne doivent surtout pas être notés !!

Quant à être déconfiné socialement mais pas scolairement, je vois pas comment ça serait possible. Les enfants et les ados sont le groupe dans laquelle il y a les plus de porteurs asymptomatiques, et donc les plus dangereux pour le reste de la population. Si le gouvernement décide de ne pas les lâcher dans l'école, je vois mal comment il pourrait les lâcher dans la société, dans la nature... En boutade, je dirais même que le seul lieu où on peut les déconfiner tranquillement, c'est à l'école car ils sont entre eux...

Si le déconfinement est au 2 juin scolairement, il le sera également pour le reste de la société me semble-t-il.

Je ne suis pas choqué par la communication de Blanquer. Dans mon boulot, on doit tout le temps s'adapter car des "événements" locaux nous y forcent, c'est habituel, voire normal! Blanquer n'a aucunes certitudes mais il doit s'adapter et prévoir sur le court et moyen terme tout en sachant que tout pourra être remis en cause. Ne pas le faire, ne pas communiquer serait une faute.

On parle quand même du gars qui 4h avant le discours de Macron expliquait que les écoles n'allaient pas fermer...
Pour rappel : www.huffingtonpost.fr/entry/dementi-par-macron-b...9292c5b6747ef11972bc

Je suis d'accord avec toi sur la nécessité de communiquer. Mais tu parles de la forme, de la nature de son acte, je parlais pour ma part de son contenu.
Ça sert à rien de faire croire aux parents et aux élèves que les choses vont se dérouler d'une certaine manière, d'expliquer très en détail toutes les modalités qui vont être mises en place si tu sais que la réalité ne te permet pas de transformer tes actes en parole et, qu'en plus, tu communiques totalement différemment, voire contradictoirement, en interne !!

Circus écrit:

Mais dans ce cas-là, qu'il ferme sa gueule notre ministre !!!
S'il n'en sait rien, il n'a qu'à dire "on passe le bac en contrôle continu et on verra pour l'organisation de la fin de l'année".

Circus écrit:

Mais dans ce cas-là, qu'il ferme sa gueule notre ministre !!!

Tu noteras que depuis le début de cette épidémie, chaque fois qu'il annonce quelque chose, c'est l'exact opposé qui se produit un ou deux jours plus tard.

Ça m'inciterait à le laisser parler mais à arrêter de l'écouter.

Mine de rien, d'un point de vue purement personnel (égoïste) sur le plan professionnel, j'apprécie plutôt bien cette période de confinement (je déchanterai peut-être dans un mois si ça perdure).
Il y a plein de tâches où je suis beaucoup plus efficace en étant chez moi, isolé, avec la possibilité de me concentrer plusieurs heures d'affilée sur la même chose sans être dérangé.
Ça m'a aussi permis de bien avancer sur plein de choses que j'avais tendance à remettre au fond de la pile : accès à distance à certains outils numériques, rédaction de documentation, etc.

Pas impossible que je demande à avoir une journée par semaine de télétravail à l'issue du confinement, et ce même si j'habite à moins de 3 km de mon lieu de travail.

Circus écrit:

On parle quand même du gars qui 4h avant le discours de Macron expliquait que les écoles n'allaient pas fermer...
Pour rappel : www.huffingtonpost.fr/entry/dementi-par-macron-b...9292c5b6747ef11972bc

J'espère qu'on saura dans quelques mois si il était au courant de la décision du président et ce qu'on lui avait demander de dire ou pas!

Circus écrit:

Je suis d'accord avec toi sur la nécessité de communiquer. Mais tu parles de la forme, de la nature de son acte, je parlais pour ma part de son contenu.
Ça sert à rien de faire croire aux parents et aux élèves que les choses vont se dérouler d'une certaine manière, d'expliquer très en détail toutes les modalités qui vont être mises en place si tu sais que la réalité ne te permet pas de transformer tes actes en parole et, qu'en plus, tu communiques totalement différemment, voire contradictoirement, en interne !!

Qu'est-ce qu' on vous dit en interne?

teamdindon écrit:

Il y a plein de tâches où je suis beaucoup plus efficace en étant chez moi, isolé, avec la possibilité de me concentrer plusieurs heures d'affilée sur la même chose sans être dérangé.
il.

De nature parfois un peu solitaire, j'ai toujours aimer travailler ainsi et trouvé aussi cela plus efficace. Mais c'est très conditionné :
- avoir un taf compatible à distance (Type de tâche, matos nécessaire,...)
- avoir des "objectifs" avec une souplesse de processus (qui permet par ex d'aménager son emploi du temps pour le vélo )
- avoir un cadre adapté à domicile (idéalement un bureau)
- être "seul" à la maison (renvoi éventuellement au point précédent)
Concernant ce dernier point, et encore une fois pour un senior expérimenté et rodé sur le travail à domicile (pour une bonne partie) depuis deux décennies comme moi, c'est impossible avec des enfants au même moment. Je l'ai testé avec mes 3 loulous pour le même résultat.
Ou alors faut être sourd, aveugle et doté d'un self control à la "Houston, on a un problème"...

EDIT : Actuellement : travail fractionné (peu efficace, c'est pas comme le vélo) et levé à 6h30 pour avoir une période continue de 2h tous les jours pour les "gros" trucs. Bien sûr aussi, des "relais" avec Mme

teamdindon écrit:

Mine de rien, d'un point de vue purement personnel (égoïste) sur le plan professionnel, j'apprécie plutôt bien cette période de confinement (je déchanterai peut-être dans un mois si ça perdure).
Il y a plein de tâches où je suis beaucoup plus efficace en étant chez moi, isolé, avec la possibilité de me concentrer plusieurs heures d'affilée sur la même chose sans être dérangé.
Ça m'a aussi permis de bien avancer sur plein de choses que j'avais tendance à remettre au fond de la pile : accès à distance à certains outils numériques, rédaction de documentation, etc.

Pas impossible que je demande à avoir une journée par semaine de télétravail à l'issue du confinement, et ce même si j'habite à moins de 3 km de mon lieu de travail.

Pareil pour moi... ayant commencé à travailler seul, dans un bureau en Allemagne isolé du reste de mon équipe (en France) j'ai appris l'autonomie de manière très accélérée.
Ensuite je me suis "socialisé" à mon retour à Grenoble, d'abord dans des bureaux réduits puis un open space... dans lequel on a beaucoup de mal à se concentrer parfois.
D'une certaine manière ce "retour aux sources" forcé me convient bien, alors même que je ne touchais pas ou peu aux journées de télétravail à dispo (le bureau est à 2 km, climatisé, double écran, bon siège, bref mieux installé au bureau mais moins au calme).
Comme le souligne papipap (on doit avoir des caractères similaires :-) ), être seul à la maison et surtout avoir une pièce dédiée pour s'isoler est nécessaire voire obligatoire. Et la tâche doit évidemment s'y prêter. Pas mal de collègues doivent gérer les enfants en même temps : sur quelques jours ça passe mais pas à long terme, certains ont pris un congés en ce sens, s'organisant avec leur conjoint(e).

J'ai la chance d'avoir des enfants suffisamment âgés et raisonnablement autonomes, mais je trouve très compliqué de mener à la fois télétravail, gestion de la maison (ils ont aussi fermé les catines donc il faut faire les courses et préparer les repas... ) et surveillance du travail scolaire des enfants. Et on est deux adultes à la maison dont une instit (ça aide beaucoup pour la gestion du travail scolaire!). Quand j'entends que certains s'estiment capables de faire 100% de tout ça (cad 100 % de leur boulot en télétravail, les enfants et le reste), je me demande comment ils peuvent réellement y arriver (en fait si : ) . J'ai donc fait le choix (merci patron!) d'être partiellement absent pour "garde d'enfants" et partiellement en télétravail. Dans le futur (cad après la crise), j'espère avoir la possibilité de prendre 2 ou 3 demi-journées à la maison pour télé-travailler sur certaines tâches qui demandent qu'on me laisse tranquille...

Pour une fois , c'est un domaine où les enseignants ont plusieurs trains d'avance sur le reste du monde professionnel : eux, ils connaissent le travail à la maison! Bon, c'est aussi parce que leur employeur est incapable de leurs fournir un bureau, un PC, une imprimante, des stylos, cahiers etc...

Je me retrouve dans ce que tu écris : c'est quand même compliqué de s'occuper d'une maison qui a tous ses occupants, y/c l'étudiante et la lycéenne (+ ces p*t de chats qui n'en foutent pas une ), et de faire le taf.
Avec un problème pour moi : il n'y a plus de limite géographique entre boulot et maison, du coup la limite temporelle ... Heureusement qu'il y a le sport pour me forcer à décrocher... Hier le chef qui appelle à 18h15 pour poser une question non-urgente : le pire, c'est que si je n'étais pas en train de nouer les lacets des runnings, j'aurais répondu...
Je commence à me demander comment je vais réussir à prendre réellement les 2 semaines de congés que je vais devoir solder. Je pense que pour la première fois depuis 5 ans, je vais aller déposer PC et téléphone au bureau, et basta !

david38 écrit:

Pour une fois , c'est un domaine où les enseignants ont plusieurs trains d'avance sur le reste du monde professionnel : eux, ils connaissent le travail à la maison! Bon, c'est aussi parce que leur employeur est incapable de leurs fournir un bureau, un PC, une imprimante, des stylos, cahiers etc...

Cépafô !

Quand tu fais le calcul :
(1) j'achète un portable au prof et je le laisse s'organiser chez lui (il y tire une motivation car ça lui donne une latitude pour des trucs perso)
ou
(2) je le "contrôle" plus sur place mais il faut lui fournir aussi un ordi (poste fixe) et un bureau... Et ce dernier point, au prix du mètre carré, fait mal...

stam écrit:

Beaucoup de pros se positionnent de la même façon, en disant "pour 15 jours, je vais faire du HT". Ils n'ont pas pigé que l'annonce des 15 jours, c'était simplement pour que Manu n'annonce pas directement 45 jours de confinement, seulement 3 jours après avoir laissé le peuple aller aux urnes. Mais toute l'organisation des services publics est lancée sur 45 jours, et ça peut durer plus longtemps. On verra dans 3 semaines si nos pros vont toujours faire du HT, ou s'ils ne vont pas se souvenir que leur métier leur permet d'aller rouler sur route ouverte et que ça ne présente aucun risque de contamination d'aller rouler seul.

Allez, une petite auto-citation, car je dois faire acte de contrition : j'ai péché par excès de générosité, je leur avais donné 3 semaines pour changer d'avis et ils ont tenu 2 semaines et demie.
www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Pas...ens-francais/1124920

Après nous avoir cassé les c*uilles pour nous enfermer, avec force exemples de pros qui faisaient leur acte citoyen en sortant le HT, la FFC demande la dérogation pour les pros à la règle qu'elle a contribué à valider.

stam écrit:

Après nous avoir cassé les c*uilles pour nous enfermer, avec force exemples de pros qui faisaient leur acte citoyen en sortant le HT, la FFC demande la dérogation pour les pros à la règle qu'elle a contribué à valider.

Les pros en ont marre de se la faire mettre minable par des semi-pros ou amateurs confirmés (voire peut être même d'illustres inconnus) sur Zwift.
Calmejane, Barguil et consor sont allés pleurer auprès de la FFC pour les laisser retourner rouler dehors

david38 écrit:

Qu'est-ce qu'on vous dit en interne?

Qu'on ne peut pas assurer la continuité pédagogique, que les parents sont dépassés par la charge de boulot qu'on file, que les inégalités de toutes sortes se creusent sans qu'on ait les moyens de les combler... Bref, un discours plus réaliste, loin de l’esbroufe du ministre qui veut faire croire au pays qu'en fait ce confinement est une chance scolaire pour permettre aux jeunes de mieux travailler et réussir...
"La nation apprenante"... Parce que je fais quoi le reste du temps ?? de la m... ????

Excusez ma colère...

Sur le plan du confinement strict et de la reprise scolaire : si on lit entre les lignes des différentes communications, il n'y aurait pas de 3è trimestre, juste 15 jours pour régler les modalités du passage du bac et de la validation des élèves selon les modalités définies vendredi. Voire peut-être qu'il n'y aurait pas cours du tout pour les élèves qui ne reviendraient qu'en septembre.
Bref, une réalité qui n'a rien à voir avec celle présentée par le ministre vendredi, qui fait croire que les cours reprendraient le 4 mai et que nous aurions la chance d'avoir 2 vrais mois pour terminer l'année. Ce dont je rêve (mes élèves me manquent).

david38 écrit:

J'ai la chance d'avoir des enfants suffisamment âgés et raisonnablement autonomes, mais je trouve très compliqué de mener à la fois télétravail, gestion de la maison (ils ont aussi fermé les catines donc il faut faire les courses et préparer les repas... ) et surveillance du travail scolaire des enfants. Et on est deux adultes à la maison dont une instit (ça aide beaucoup pour la gestion du travail scolaire!). Quand j'entends que certains s'estiment capables de faire 100% de tout ça (cad 100 % de leur boulot en télétravail, les enfants et le reste), je me demande comment ils peuvent réellement y arriver (en fait si : ) . J'ai donc fait le choix (merci patron!) d'être partiellement absent pour "garde d'enfants" et partiellement en télétravail. Dans le futur (cad après la crise), j'espère avoir la possibilité de prendre 2 ou 3 demi-journées à la maison pour télé-travailler sur certaines tâches qui demandent qu'on me laisse tranquille...

Pour une fois , c'est un domaine où les enseignants ont plusieurs trains d'avance sur le reste du monde professionnel : eux, ils connaissent le travail à la maison! Bon, c'est aussi parce que leur employeur est incapable de leurs fournir un bureau, un PC, une imprimante, des stylos, cahiers etc...

Merci de vous lire !
Ca me rappelle mon gros coup de mou au premier jour de fermeture des écoles : seul à la maison 3,5 jours/5, à télétravailler ("ben oui, ça suffit bien pour garder ses gamins" dixit Blanquer) avec deux enfants en CE2 et veille de CP, plus la maison à gérer ==> je confirme c'est impossible !
T'es frustré de mal faire ton boulot, t'es frustré de mal t'occuper de tes enfants.
Pour ma part, je gère ce que je juge très important pour le boulot, par exemple ce qui implique l'avenir des étudiants ou des CDD avec qui je bosse (ces points m'empêchent un peu de prendre les 15 jours auxquels j'aurais droit et bien besoin).

Le télétravail, j'en fais habituellement quand j'ai besoin d'être très efficace sur une tache précise et que je peux laisser tomber les sollicitations à ma porte. Comme le souligne pasqup, ça le fait très bien si la maison est vide !
Mais en ce moment, non !

Circus écrit:

david38 écrit:

Qu'est-ce qu'on vous dit en interne?

Qu'on ne peut pas assurer la continuité pédagogique, que les parents sont dépassés par la charge de boulot qu'on file, que les inégalités de toutes sortes se creusent sans qu'on ait les moyens de les combler... Bref, un discours plus réaliste, loin de l’esbroufe du ministre qui veut faire croire au pays qu'en fait ce confinement est une chance scolaire pour permettre aux jeunes de mieux travailler et réussir...
"La nation apprenante"... Parce que je fais quoi le reste du temps ?? de la m... ????

Excusez ma colère...
....

Tout excusé, je ressens la même colère

stam écrit:

Je me retrouve dans ce que tu écris : c'est quand même compliqué de s'occuper d'une maison qui a tous ses occupants, y/c l'étudiante et la lycéenne (+ ces p*t de chats qui n'en foutent pas une ), et de faire le taf.
Avec un problème pour moi : il n'y a plus de limite géographique entre boulot et maison, du coup la limite temporelle ... Heureusement qu'il y a le sport pour me forcer à décrocher... Hier le chef qui appelle à 18h15 pour poser une question non-urgente : le pire, c'est que si je n'étais pas en train de nouer les lacets des runnings, j'aurais répondu...
Je commence à me demander comment je vais réussir à prendre réellement les 2 semaines de congés que je vais devoir solder. Je pense que pour la première fois depuis 5 ans, je vais aller déposer PC et téléphone au bureau, et basta !

Le télétravail étant mon quotidien depuis une vingtaine d'année, je confirme le fait que la frontière vie privée et pro est très mince. En revanche, j'aime le fait de pouvoir m'organiser comme je le souhaite et c'est très pratique pour le sport . Je ne changerai pour rien contre un travail dans des bureaux et étant un peu solitaire, ça me va bien
Sinon effectivement, c'est bien d'avoir un bureau à part et de ne pas avoir à gérer les enfants en même temps (pour moi, ils sont autonomes depuis un bon bout de temps)

C'est vrai que ça apporte une grande flexibilité... que j'ai déjà +/- en temps normal au boulot vu que je n'ai personne sur le dos au quotidien (pas de souci pour prendre 2h -douche comprise- le midi pour rouler, si je reste jusqu'à 19-20h pour finir le job).
Mais ce n'est évidemment pas le cas partout.

stam écrit:

stam écrit:

Beaucoup de pros se positionnent de la même façon, en disant "pour 15 jours, je vais faire du HT". Ils n'ont pas pigé que l'annonce des 15 jours, c'était simplement pour que Manu n'annonce pas directement 45 jours de confinement, seulement 3 jours après avoir laissé le peuple aller aux urnes. Mais toute l'organisation des services publics est lancée sur 45 jours, et ça peut durer plus longtemps. On verra dans 3 semaines si nos pros vont toujours faire du HT, ou s'ils ne vont pas se souvenir que leur métier leur permet d'aller rouler sur route ouverte et que ça ne présente aucun risque de contamination d'aller rouler seul.

Allez, une petite auto-citation, car je dois faire acte de contrition : j'ai péché par excès de générosité, je leur avais donné 3 semaines pour changer d'avis et ils ont tenu 2 semaines et demie.
www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Pas...ens-francais/1124920

Après nous avoir cassé les c*uilles pour nous enfermer, avec force exemples de pros qui faisaient leur acte citoyen en sortant le HT, la FFC demande la dérogation pour les pros à la règle qu'elle a contribué à valider.

Ben là si la dérogation passe ce sera la fête du slip... à ce compte-là l'amateur de DN1 (qui vit essentiellement des primes/indemnités mensuelles du club) peut aussi en avoir une, etc, etc.
De toute manière à +/- long terme chacun pense qu'à sa g*... car oui les pros en Belgique, Allemagne, UK, US peuvent continuer à s'entraîner (les cyclistes lambdas aussi) ; même si pour le moment personne n'a la moindre idée de quand la saison reprendra (et sous quelles conditions).
Bref, comme tu dis on verra bien qui continuera à donner des leçons sur Twitter/Insta "demain"