Tu as fait quoi aujourd'hui???

Les ultras de la Drômoise sont partis à 9h pour 380 bornes / 7300m de D+... donc tous ont fini tard dans la nuit = le vainqueur scratch boucle l'histoire à minuit

Vu le profil ( parce que de profil on voit bien le ventre qui touche le cadre ) pas sur que ce soit sur l’ultra:blush:

C'était pas l'Ultra qui ne faisait que descendre le Rousset dans le Vercors.
Le 90 et le 140 faisait une boucle pour remonter. Vent de face, ça devait être sympa.
@Gilles : c'était un "ancien" du club qui est aussi motard.

Mais comment peut-on passer du vélo à la moto ?

Est-ce que ton copain de club a du stopper la pratique du vélo à cause d'un problème de santé ?

gillesF78 écrit:

J'ai fait une réparation + costaud à base de "rustine" en feuille et ParkTool TB2 .

La difficulté est de trouver un compromis entre une réparation fiable et une absence de ressaut lorsque l'on roule sur les patchs de réparation :-/

Le trou a l'air assez méchant quand même, donc on verra comment ça dure...

C'est le problème des pneus de compétition à moins de 200g : les flancs sont trop fragiles...

Gonflé à 6b, ça donne ceci :

gillesF78 écrit:

Mais comment peut-on passer du vélo à la moto ?

Est-ce que ton copain de club a du stopper la pratique du vélo à cause d'un problème de santé ?

Il était déjà motard en étant cycliste.

Sortie à midi.
25°C de différence entre aujourd'hui (11) et samedi dernier (36) .
Avec la même tenue pour les 2 fois, ça surprend.

Ouverture de la saison des glagla ride vélotaff
Bref il faisait 6 degrès à Quaix en Chartreuse ( 600m d’altitude )
En ville, les casques sont remplacés par les bonnets et cache oreilles. Plus chaud mais moins solide, dommage…

Clap de fin pour moi concernant ma saison, pas vraiment choisi...
Entre l'absence de HT en réparation, perdu dans les limbes de Wahoo France, le temps pourri et les travaux à la maison, je n'arrive pas à rouler... En plus, j'ai chopé une grosse crève que j'ai essayée de soigner le plus naturellement possible, mais qui n'a fait qu'empirer. Donc plus le choix, je passe sous cortisone ==> fin des courses et repos.

Y aurait bien la Castraise, mais je suis de mariage la veille...

Passage(s) de microbes à la maison également ces dernières semaines... Résurgence de Covid a priori pour Madame, qui est un bon témoin des épidémies courantes puisqu'elle bosse en milieu hospitalier. Les interactions avec asthme et allergies m'ont pas mal secoué également. Au point de prendre un cp de prednisolone il y a 2 semaines sur une crise d'asthme nocturne comme je n'en avais pas fait depuis 15 ans.
J'ai eu la chance de traverser la période avec une excellente qualité de sommeil, j'en sors sans trop de dommages sur la fatigue et l'entraînement. Hier soir j'ai remis des intensités : 20x15" i7, départ toutes les 1'30"-2', sur un aftertaf de 45';

Idem... mini-coupure de qq jours, mais ça devrait repartir d'ici le week-end.
C'est marrant, quand je regarde l'historique Strava y'a pile un an j'ai dû avoir le même pattern (chute soudaine de volume la dernière semaine de septembre... et ce n'était pas sur chute ^^)

L'occasion (enfin) de terminer mes derniers cadres moustiquaires aux fenêtres...

Je n'ai pas fait grand chose cette semaine.
Le soleil est de retour, et j'ai profité des bonnes températures pour faire un joli tour en tenue d'été...

Un classico :

Nouvel objectif avec madame, le dodecaudax mais à partir de septembre jusqu’à septembre 2026 ( on refera la même parcours dans un an pour voir la progression )
Superbe journée dans les Chambarans, bien loin des voitures pour profiter des paysages et du parcours.
J’en ai profité pour mettre un peu de rythme dans quelques bosses. Grosse frayeur au kms 160 quand une jeune conductrice grille une priorité avec le téléphone à la main, je sais pas comment je freine juste à temps, et ne fini pas sur son capot. Son retro à heurté mon compteur, pas de casse ni de bobo est miracle.

On varie un peu les parcours, avec une boucle que je n'avais plus faite depuis 10 ans :
www.strava.com/activities/15967508120

Exposition tip top l'après-midi, je ne souvenais plus que ça remontait aussi fort vers Ste-Marie-du-Mont ; ni d'une descente aussi piégeuse du Granier côté Chapareillan (virages raides, qui se se referment sur route bosselée... pénible). J'avoue avoir un peu forcé au retour, pour arrondir à 25 de moyenne

C’était samedi, c’était mon premier 300 km dans le cadre de l’Ultra Bike France Pyrénées Orientales. Ça vaut bien un tartine
Départ donc au petit matin de Palau del Virde (66) pour officiellement 303 km et 4900 m de D+. Les principales difficultés se concentrent sur les 200 premiers kilomètres avec les cols de Llauro, Xatard, de Palomère (sommet du circuit avec ses 1036 m), des Auzines et d’en Guilhem. Rien d’extraordinaire mais un parcours un peu usant parce que jamais plat.
Le départ se fait groupé mais tout le monde se disperse dans la première côte. Je ne verrai plus grand monde ensuite, si ce n’est quelques concurrents des différents parcours que j’ai l’occasion de dépasser. Les points d’eau s’annonçant rares, je fait un premier arrêt remplissage au km 70. Parfait pour tenir ensuite jusqu’au fameux village de Cucugnan au km 190. Vu la célébrité du lieu, je ne doute pas d’y trouver une épicerie pour quelques victuailles et boissons. Erreur, rien à part les WC public du syndicat d’initiative pour remplir les bidons. Pas trop grave, vu ce qu’il me reste dans les poches, ça doit tenir jusqu’à l’arrivée.
Km 200, les plus dur est derrière, j’ai une bonne heure d’avance sur mon tableau de route, et si ce n’est mon Garmin que j’ai du brancher sur une batterie externe plus tôt que prévu, tout va bien. Encore 100 km et 3 bosses, ça va le faire facile.
Km 230, je me suis réjoui un peu vite. Une épine plantée dans mon pneu arrière et me voilà contraint de m’arrêter pour réparer. Un peu agacé, je ne fais pas attention au moment de percuter ma cartouche de gaz que la valve de la chambre est fermée. La cartouche part dans le vide, vive la pompe main.
Arrive l’heure de la surprise du chef, un aller / retour à l’ermitage de Força Réal, piton sympa avec quelques beaux pourcentages pour arriver au sommet. J’y croise deux concurrents qui m’avaient doublé pendant ma réparation. Le premier part quand j’arrive, le second repart avec moi. On ne restera pas ensemble longtemps, je sens l’arrière flottant dans la redescente. Le verdict est cruel, certainement une crevaison lente sur une chambre visiblement mal réparée (oui, c’est une récidiviste). Je me dis que la réparation ayant tenu 25 km et en restant 50 à couvrir, je devrais m’en sortir en regonflant régulièrement. Sauf que ce premier regonflage ne tient que 5 km. Du coup, nouveau stop pour changer ma chambre, cette fois-ci par une neuve. Dans l’agacement et la précipitation, je tords la vis pointeau de la valve, c’est pas complètement la fin du monde, mais la chambre est galère à gonfler et je ne mets sans doute pas assez de pression.
Km 270, la fin du monde c’est pour maintenant. Cela fait un petit moment que je roule dans la nuit, à la seule lumière de mes lampes, je ne vois pas un trou et jackpot, je passe dedans, ma chambre air pas assez gonflée se pince et me lâche. Je n’en ai plus en stock. Après un gros moment d’abattement si près du but, je me retrousse les manches et essaie de réparer la première chambre, celle percée par une épine, faisant l’hypothèse qu’il n’y a qu’un seul trou. A la lueur de ma frontale, je le trouve, mets la colle, laisse bien sécher, positionne la rustine et attend encore un peu avant de tout remonter. Mais échec, ça ne tient pas, la chambre fuit toujours. Je démonte et fait une nouvelle tentative quand un concurrent passe. Je n’ai pas besoin de négocier beaucoup, il me cède une chambre en TPU. Jamais utilisé, j’ai du mal à la monter. Je n’arrive pas à la mettre en place proprement, essaie de tout ressortir, de regonfler un peu, l’air part dans le vide. Visiblement j’ai abîmé la chambre avant même les premiers tours de roue. Et toujours pas mieux avec la chambre sur laquelle j’ai tenté une seconde réparation. A bout de solution, et ne pouvant pas rester planté là au beau milieu de nulle pour toute la nuit, je décide de repartir au ralenti, en roulant avec le pneu à plat. Heureusement, j’ai a peine fait centaines de mètres qu’un nouveau concurrent arrive et me cède une nouvelle chambre à air, butyle cette fois. La 5eme de ma journée. J’effectue la réparation avec le plus de calme et d’application possible et je repars.
Après une dernière grosse heure de vélo, voici enfin la panneau annonçant l’entrée dans Palau del Virde. Dans l’euphorie du moment je ne vois pas un dernier trou au milieu de la route, j’explose ma cinquième chambre et fini les 500 derniers mètres sur la jante. Je boucle le parcours en un poil moins de 15h, je devrais être content, c’était mon objectif pour cette première tentative, mais je suis surtout fatigué par toutes ces galères qui m’ont largement couté une heure et un peu gâché la fête.
Avec un peu de recul, l’expérience était belle, le parcours très joli, je retenterai certainement l’expérience. Qui a dit rendez-vous l’année prochaine !
Épilogue : La première chambre de secours s’est avérée pleine de micro trous, bizarre (je pensais à une réparation mal faite, ce n’était donc pas le cas). Celle réparée dans le noir avait plusieurs trous, je n’en avais pas cherché plus d’un, aucune chance de m’en sortir dans le noir. Quant-à la chambre TPU que je pensais avoir fumée au montage, après vérification elle était en bon état, je ne sais pas ce que j’ai fait sur le moment pour ne pas arriver à la gonfler.

PhilG81 écrit:

Dans l’euphorie du moment je ne vois pas un dernier trou au milieu de la route, j’explose ma cinquième chambre et fini les 500 derniers mètres sur la jante.

Merci, j'ai ri !

Bravo pour ce périple !

Bravo !

Je commence à penser qu'il serait nécessaire d'emporter un pneu de rechange.

En effet, en cas de crevaison, tu changes le pneu et la chambre, et ça évite les galères liées aux épines ou aux pneus troués sur des pierres...

Bravo d’avoir été jusqu’au bout, j’aurai probablement fini en faisant du stop
Quand ja gais le TMB ou le tour de la Vanoise, on ppuvait laisser du matos dans un sac qui nous attendrais sur des ravitos à chaque fois j’avais laissé des sacs de matos de réparations pour 2 point de ravito et dedans il y avait un pneu.
Dans ma parano, dès que je fais un 200 ou ( quasi ) je prend 2 CAA neuves surtout les dimanches où on risque de vite se retrouver à lacher 100€ de taxi pour aller dans une gare TER

J'étais en forme ce soir...