Dopage ça va mieux !!!

ETR1000 écrit:

Quitte à payer mon dossard + cher, je souhaiterais vraiment qu’on impose aux organisateurs de ces épreuves un contrôle obligatoire au minimum sur le top20.

En France, c'est le ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative qui finance l'AFLD.
L'enveloppe allouée est "stable", alors que le budget pour le contrôle des sportifs de haut niveau augmente pour respecter les règles de l'agence mondiale antidopage. Et donc la part alloué au controle du sport pour tous baisse d'autant.

Il y a eu un paragraphe qui explique cet état de fait dans le budget 2019 soumis à l'assemblée nationale :

1. Des moyens tout juste stabilisés, alors que l’AFLD vise à développer un volet de prévention et à mieux contrôler le sport pour tous

Les crédits alloués à l’AFLD devraient se stabiliser à 9,6 millions d’euros en 2019, soit le montant inscrit pour 2018, après la hausse réalisée entre 2017 et 2018 (+ 1,14 million d’euros) ([50]) ; cette hausse avait permis à l’AFLD de restaurer son équilibre financier, après la forte mobilisation de son fonds de roulement au cours des années précédentes.

La stagnation des moyens dévolus à l’AFLD pour 2019 apparaît dommageable, alors que l’Agence s’engage dans le renforcement de son action de prévention du dopage et d’éducation en la matière, en s’inscrivant dans la perspective des JOP de 2024, en sus de ses missions de contrôle et de lutte. Son objectif est de développer davantage l’éducation sur les valeurs éthiques dans le sport, ainsi que sur les risques et sanctions encourus, avec la mise en place d’un nouveau département, et en concertation avec le ministère des sports, les fédérations sportives et le ministère de l’éducation nationale.

Par ailleurs, la stabilisation de l’enveloppe de l’AFLD risque de réduire les contrôles anti-dopage qui sont réalisés dans le milieu du sport pour tous, du fait des exigences renforcées de l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour les sportives et sportifs de haut niveau, qui conduisent à un renchérissement du coût unitaire des contrôles : à enveloppe constante, cela se traduira par une diminution du nombre total de contrôles et par une répartition différente de ces derniers : au lieu d’une répartition des contrôles de 55 % pour le sport pour tous et 45 % pour le sport de haut niveau, ce sont 70 % des contrôles qui seront réservés au sport de haut niveau et 30 % pour le sport pour tous.

Cette contrainte financière apparaît très regrettable, alors que les contrôles réalisés en 2017 dans le sport pour tous ont montré leur pertinence : au sein du culturisme, par exemple, un nombre important de contrôles positifs ou d’oppositions à contrôle a été constaté. Les sports émergents, ou ceux qui sont peu encadrés par une fédération, voire pas du tout (comme la discipline du bras de fer) apparaissent également touchés par le dopage, avec l’existence de trafics au sein de salles de sport.

L’AFLD a procédé ou fait procéder à l’analyse de 7 863 échantillons en 2017 au niveau national, en baisse par rapport à 2016 notamment du fait de la suspension de l’accréditation de son laboratoire par l’AMA entre le 24 septembre et le 21 décembre 2017 ([51]). Les substances interdites les plus détectées en 2017 ont été les agents anabolisants (un quart), les glucocorticoïdes (21 %), les diurétiques et agents masquants (17,4 %) et les cannabinoïdes (14 %), sachant que la présence de substances interdites a été détectée dans 2,2 % des prélèvements effectués à des fins de détection directe du dopage.

www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/AVISANR5...I.html#_Toc256000031

Très juste, et il me semble avoir lu quelquepart que les (maigres) moyens de l'AFLD sont principalement focalisés sur le sport professionnel.
Autant dire que dans le monde amateur, ce sont souvent des contrôles ciblés (sur des athlètes) qui ont lieu... et font mouche la plupart du temps. J'ai une demi-douzaine d'exemples en tête en AURA, PACA et Occitanie... que ce soit sur des cyclos importantes (ex : Bosses du 13, Marmotte), des France Masters ou des grimpées "saucisson" genre la Bastille.

En effet, il avait pris 4 ans à partir de septembre 2019... toujours absent des radars, et tant mieux.
Pour les autres... oui ça arrive qu'ils reviennent une fois la suspension purgée. Surtout si le contrôle positif passe un peu sous les radars pour les non-spécialistes. Cela dépend de la personnalité j'imagine.

Perso je ne pourrais pas me regarder dans une glace, même si je me faisais prendre sur un truc "grand public" par négligence.
Genre l'Actifed que le toubib va te filer pour un rhume, ou les corticos pour une sinusite carabinée... dans les deux cas ça peut sortir positif à un contrôle (et c'est pas top pour la santé de faire de la compétition sous traitement) ; j'avais pris le réflexe de consulter ce site www.dopage.com/ en cas de traitement (au cas où).

Il est venu faire 5 à la grimpée de La Morte.

Christoph3 écrit:

Il est venu faire 5 à la grimpée de La Morte.

bonjour
je pense qu'il faut pas avoir peur de citer leur nom
pour nous en tant qu'organisateur cela me permettrais de les refuser a l'engagement

cyclo13 écrit:

pour nous en tant qu'organisateur cela me permettrais de les refuser a l'engagement

Pas certain que tu en aies le droit si tu organises sous l'égide d'une fédération et que le type en question remplit toutes les conditions administratives lui permettant de prendre le départ.
Si tu tombes sur un type procédurier, je pense que tu pourrais être emmerdé en faisant ça.

Par contre, s'il prend le départ, rien ne t'empêche d'annoncer sa présence et son "palmarès" (durée de suspension, produit, etc.) au micro. Ça reste factuel. J'ai déjà quasiment mon laïus en tête si jamais Gallego ou les Longo/Ciprelli se pointent sur la grimpée que j'organise.

et tu fais bien... ça me navre de voir les articles web/journaux (entre autres) encenser ces vieilles gloires de la triche dès qu'ils se pointent quelquepart.

Christoph3 écrit:

Il est venu faire 5 à la grimpée de La Morte.

ok, j'étais passé à côté.
de toute manière vu le niveau des top guns tout devant (du poids léger pro ou amateur élite) depuis quelques saisons, il n'a pas les armes pour lutter.

teamdindon écrit:

cyclo13 écrit:

pour nous en tant qu'organisateur cela me permettrais de les refuser a l'engagement

Pas certain que tu en aies le droit si tu organises sous l'égide d'une fédération et que le type en question remplit toutes les conditions administratives lui permettant de prendre le départ.
Si tu tombes sur un type procédurier, je pense que tu pourrais être emmerdé en faisant ça.

Par contre, s'il prend le départ, rien ne t'empêche d'annoncer sa présence et son "palmarès" (durée de suspension, produit, etc.) au micro. Ça reste factuel. J'ai déjà quasiment mon laïus en tête si jamais Gallego ou les Longo/Ciprelli se pointent sur la grimpée que j'organise.

je suis d'accord avec toi

Le phacochère de l’Oisans ( je l’appelle ainsi ) etait aussi sur la grimpée de chamrousse.
J’au eu « la chance » d’avoir une ordonnance du docteur pour certains des médicaments connus au pouvoir magique.
Bilan : pas beaucoup de W gagnés voir même aucun puisque ça m’a provoqué des crises de somnolence au point de pas sortir du lit.
On réagit pas tous pareil aux molécules.
Je suis d’accord aussi de contrôler le top 10 ou 20 des courses, ça pourrait donner une belle image de l’organisateur si tout le monde est clean ou au contraire de montrer son intention de chasser les brebis égarées.
Dans le beau monde de l’ultra pour l’instant vu le peu de médiatisation ça échappe à tout contrôle mais j’ose imaginer les labos pharmaceutiques roulant qu’il doit y avoir vu les performance sur plusieurs millers de kms, la quasi absence de sommeil etc etc…

De toute manière dès qu'il y a un brin de gloriole à chercher (même pas de l'argent), ça s'auto-médicamente gentiment... parfois juste pour aller au bout.
Il suffit de voir ce que les bénévoles ramassent dans les poubelles des ravitos des ultra-trails (la fête aux AINS ).

De mon côté une seule expérience des corticos, vers 16-17 ans (en post-op suite à extraction dents de sagesse -les quatre d'un coup- sous anesthésie générale) : pendant quelques jours la force illimitée sur le vélo, la plaque dans mes montées références (j'étais encore franc-comtois hein, on parlait pas Luitel mais plutôt Ballon d'Alsace ^^).
Un peu plus tard j'ai lu le protocole Festina à base d'EPO, hormone de croissance et corticos dans le bouquin de W. Woet... j'ai halluciné

PS : par curiosité je vois les résultats de Chamrousse, et ça me fait plaisir pour Antony (une sacrée longévité/motivation comme quelques rivaux de mon "époque").

J’aurais jamais réussi à gagner ce grand parcours d’une cyclosportive.. pourtant si j’avais eu le niveau de ma dernière cyclo il y a quelques années j’aurais un palmarès remarquable (un CP20 à 6W/kg).

Quand je lis les conversations sur ce sujet, j’ai envie de devenir aigri moi aussi en voyant le nombre de « cyclosportif » positif. Le sujet est certes plus général mais j’ai un avis plus tranché sur le dopage « amateur ». Quand j’étais heureux de faire un podium de catégorie sur mes premières cyclos en Lozère, je voyais ce vainqueur de grand parcours et je me disais pourquoi pas moi ? Alors j’ai travaillé dur, je me suis documenté, j’ai fait des efforts.. mais rien n’à faire ! Malgré une progression constante, régulière et honnête je n’ai jamais réussi à atteindre ce niveau. (Maintenant je comprends mieux en voyant certaine suspension…)

Les chaudières ne se rendent pas compte le mal qu’elles font aux amateurs. Aujourd’hui après ma dernière cyclosportive de ma « carrière j’ai plusieurs questions auxquels je ne répondrais jamais :

est-ce que tout le monde bénéfice de ce qu’y ma fait progresser (rassurez-vous, seulement ce qui s’achète sur probikeshop : vélo ultra rigide et léger, capteur de puissance, nutrition, méthode d’entrainement…) ou est ce que tous les autres sont chargés ?
qui est vraiment honnête dans le cyclosport ? ça serait tellement horrible de salir des cyclistes qui sont juste « fort »
la professionnalisation du cyclosport suffit elle à expliquer certaines performances ?
Moi j’ai étais honnête pour tout mon entrainement durant toute ma vie. Sur les 10 dernières années, les dolipranes que j’ai pris ce compte sur les doigts d’une main. Ne pas toucher au dopage c’est préserver ma santé ? je ne suis pas sûr :

j’ai passé l’ensemble de mes dimanches à comater dans un canapé à cause des semaines d’entrainement intensif que je m’imposais.
J’ai développé des troubles alimentaires importants pour chercher à avoir un poids optimal (à croire que je gagnerais avec 5 kgs de moins)
J’ai pris des risques inconsidérés dans les descentes pour combler un écart de niveau
Aurais-je du me doper alors ? NON ! j’aurais juste aimé comprendre plus tôt que le plaisir dans le cyclopsort ne doit pas se trouver dans la victoire..

je ne suis pas assez calé pour te répondre mais ce que je peux te dire, c'est qu'on se fait très mal à la tête et à la santé en voulant ressembler aux autres et battre les autres.

A propos de la "professionnalisation" du cyclosport : il y a des gars qui se sont dopés pour gagner des épreuves très modestes. Et qu'entends tu par professionnalisation ?
Pour moi, il y a professionnalisation lorsque ce sport devient une source de revenus qui permet de survivre sans aide sociale...

Je ne connais pas de professionnels qui vit grâce à des revenus de courses cyclosportives en France.

Et sinon, je suis 100% d'accord avec kikinou.

La professionnalisation peut être pas mais en tout cas la génération de revenu, l'apparition de sponsor et autres apportent les dérives connues à mon avis. Honnêtement je ne sais rien des enjeux financiers qu'il y a et ce que ça représente...

Mais
- quand tu vois la team matériel vélo rouler en équipe pour faire gagner leur coureur dans l'étape du tour femme (et quand tu vois le calibre des équipiers...)
- quand tu vois que beaucoup de mecs qui marchent dans le cyclosport sont aussi coach et que quelles meilleures publicités pour eux que leurs résultats
- quand tu regardes la palmarès des cyclos aujourd'hui, il n'y a plus que des coureurs élites

Professionnalisation c'est surement exagérés mais ça ne laisse pas beaucoup de place pour les mecs qui s'entrainent tous seuls dans leur coins en afterwork, qui doivent faire des choix financiers pour leur matériels et qui passent des weeks-ends en famille ...!

Attention quand même à ne pas jeter l'opprobre sur les personnes des catégories que j'ai cités précédemment par rapport au sujet du forum car il faut leur souhaiter que leur résultat soit à la hauteur de leur investissement dans ce sport. Cependant, je pense que ces sujets sont à l'origine de certaines dérives liées au sujet du dopage ..

Je pense que le coaching est nécessaire pour les cyclosportifs qui ont besoin d'un soutien moral et de motivation pour diverses raisons :
- manque de confiance en soi
- manque de sérieux ou de motivation si des objectifs hebdomadaires ne sont pas bien définis
+ ceux qui ont besoin d'un regard d'expert.

Personnellement, je n'ai pas besoin de soutien moral pour m'entrainer... ma limite à la progression se trouve ailleurs : problèmes de santé lorsque la quantité d'entrainement est élevée (tendinites, boutons au fessier, etc), et temps libre limité par mes jeunes enfants et le partage des "tâches" (madame a aussi besoin de temps libre).

Et donc je m'entraine quand je peux, avec des exercices structurés sur mes séances courtes en semaine (1h par sortie environ), et du "cyclotourisme" sportif pendant 1 ou 2 sorties longues le weekend (durée > 3h).
Je n'ai pas envie de coaching... Et je pense qu'un coach n'augmenterait pas mon niveau.

C'est sûr que la personne qui a des moyens financiers pour s'offrir du super matériel, un coach si elle en a besoin, et la logistique pour aller sur les cyclos pourra beaucoup plus performer qu'une autre qui économise sur tout. Mais bon, cela s'est quand même démocratisé et les coûts ont baissé :
- sur leboncoin, tu peux t'offrir un vélo à freinage patins et transmission mécanique pour environ 1 - 1.5 k€, qui en valait 10 k€ il y a 10 ans...
- tu peux trouver des capteurs de puissance d'occasion ou neufs à moins de 400€ (magene, quarq, powertap, rotor inpower, etc).
- le coaching, ce n'est pas indispensable... tu peux te coacher toi même grâce à ce forum ou à des programmes du genre SYSTM ou zwift...

Il reste que les cyclosportives représentent des frais importants : trajets, logement, inscription...

On en vient à se demander : "pourquoi on fait du vélo"...

Pourquoi faites-vous du vélo ?
Pourquoi le vélo rend addict !!! - FORUM CYCLISME VTT ...
Manque de motivation, manque d'envie --> maximF, l'auteur de ce sujet, est devenu coach : mf-sports.fr/qui-suis-je/

gillesF78 écrit:

C'est sûr que la personne qui a des moyens financiers pour s'offrir du super matériel, un coach si elle en a besoin, et la logistique pour aller sur les cyclos pourra beaucoup plus performer qu'une autre qui économise sur tout. Mais bon, cela s'est quand même démocratisé et les coûts ont baissé :
- sur leboncoin, tu peux t'offrir un vélo à freinage patins et transmission mécanique pour environ 1 - 1.5 k€, qui en valait 10 k€ il y a 10 ans...
- tu peux trouver des capteurs de puissance d'occasion ou neufs à moins de 400€ (magene, quarq, powertap, rotor inpower, etc).
- le coaching, ce n'est pas indispensable... tu peux te coacher toi même grâce à ce forum ou à des programmes du genre SYSTM ou zwift...

Il reste que les cyclosportives représentent des frais importants : trajets, logement, inscription...

C'est justement parce que les cyclosportifs ne veulent pas/plus de vélos à patins ou autre matériel "cheap" que materiel-velo a monté son team de cyclosport. Le rapport coût/impact publicitaire n'est pas déconnant pour une boutique qui n'a pas la force de frappe du groupe Mulliez.
Même pas sûr que ça les desserve si d'aventure un membre de leur équipe venait à se faire contrôler positif.

Partant de là, à partir du moment où tu es structuré en équipe dans un sport qui n'a pas qu'une composante individuelle, ce serait con de ne pas en tirer parti. Même dans une course à saucisson, je suis le premier à rouler comme un mort de faim ou à jouer les chiens de garde si ça favorise le résultat d'un membre de mon club.

Klulu écrit:

J’aurais jamais réussi à gagner ce grand parcours d’une cyclosportive.. pourtant si j’avais eu le niveau de ma dernière cyclo il y a quelques années j’aurais un palmarès remarquable (un CP20 à 6W/kg).

Si tu arrives à garder 6 w/kg au cp20 après 3000m de dénivelé, et 5h de course, je pense que tu gagnes les cyclos montagnardes les plus prestigieuses même aujourd'hui en 2025.

Généralement, ce qui manque chez les meilleurs grimpeurs, c'est l'endurance. Le cp20 baisse énormément avec le cumul des efforts, et la puissance à cp20 baisse facilement de 15% au bout de 4-5h...

On déborde du sujet... mais c'est là toute la problématique en effet
J'évoluais également à 6 W/kg de CP20 entre 2019 et 2023 (en gros), mais il m'a fallu un énorme travail foncier/tempo pour approcher ne serait-ce que 5 W/kg dans une ascension finale de cyclo montagnarde, après 4-5h d'effort cumulé. Et encore, c'était les jours de "flow"
Cela m'a permis de gagner deux GF (Madeleine 2019, Arvan-Villards 2022), dans une contexte bien moins relevé qu'une Marmotte, Trois Ballons ou EdT (pour ne parler que de l'Hexagone)... mais mes meilleures perfs "athlétiques" sont à chercher du côté de la Madeleine 2020 (quatrième scratch en écrabouillant tous mes PR dans tous les cols, sauf que je faisais face à trois des meilleurs cyclosportifs mondiaux) ou Trois Ballons 2023 (idem, collection de PR et un chrono hallucinant... pour faire P18 après avoir ramé dans les roues pendant 5h ^^).

Bref, comme dit plus haut dès qu'on se mesure à des adversaires... on trouve des teams organisés, des plus jeunes, des mieux équipés, des plus grosses VO2max, etc, etc.
Ceci dit, pour "annuler" l'effet team/équipiers c'est simple : il faut prendre des parcours blindés de cols HC avec plus de 4000m de D+. C'est sûr que se mesurer aux Matos-Vélo sur les Trois Cols... c'est un concept mais on sait où on met les pieds (on rajoute quelques pros locaux, des élites en manque de courses, etc.)