Dopage ça va mieux !!!

Et ensuite il y aura le foot, qui se met à exploiter les talents du cyclisme : www.ouest-france.fr/sport/football/espagne/footb...ee-9ee3-15b0d556401b

Naaaaanmé le foot c'est un sport technique, le dopage ne procure aucun avantage !

albator83 écrit:

Faut surtout voir en quoi consiste la suspension... parce que je ne vois pas quelle disposition légale (actuelle) l'empêcherait concrètement d'être agent de coureur cycliste.
Sachant que -hélas- la mauvaise réputation ne suffit pas à blacklister une ex-chaudière du milieu cycliste.

Pour être agent, il doit te falloir une licence UCI ou FFC, j'imagine donc qu'en théorie, la suspension l'empêche "officiellement" d'exercer ce métier.

Ou le trail, le skimo, toute autre discipline d'endurance... puisque les sanctions antidopage ne sont pas inter-disciplines
Comment le pourraient-elles d'ailleurs, puisqu'un produit X peut être interdit par une fédération A ; et autorisé par une fédération B.

Surprenant comme stratégie de communication. testés positifs après avoir consommé des produits laitiers à Flamanville, l’agent des coureurs met en cause les vaches françaises
Article ci dessous

Le lait pour se doper ?

Ridicule... c'est aussi crédible que le steak de Contador Q
Quand bien même on trouve des traces de ladite substance dans le lait, j'imagine la quantité qu'il faut en boire pour arriver au seuil de détection à un contrôle.

albator83 écrit:

Quand bien même on trouve des traces de ladite substance dans le lait, j'imagine la quantité qu'il faut en boire pour arriver au seuil de détection à un contrôle.

Si on met bout à bout tous les paramètres de l'équation : la quantité de médicaments ingérés par les vaches... la quantité journalière de lait dans laquelle les métabolites se diluent (30L/vache)... la dilution des quantités individuelles dans les citernes de ramassage... le mélange à la laiterie de laits qui viennent d'une aire de collecte probablement grande comme la Belgique... la quantité ingérée par tous les cyclistes...

... bah le truc "vachement" plus probable pour qu'un seul cycliste soit testé positif, c'est qu'un cycliste se soit dopé. Et quand on double le nombre d'équations avec un deuxième cycliste testé positif au même produit 6 mois après, ben...

En fait, ce qui est improbable en première approche, ce n'est pas qu'un produit véto passe dans l'organisme d'un cycliste : c'est qu'étant capable de passer les différentes barrières (sang -> lait de vache, dilution / traitements thermiques en laiterie, transformation en fromage, yaourt..., ingestion et digestion par l'humain), il soit détecté chez un seul cycliste (je suppose qu'il n'y a pas eu qu'un coureur testé sur un week-end de coupe du monde ou l'ensemble du Tour de Normandie féminin).
Après, les produits de synchronisation des chaleurs des vaches ont changé il y a quelques années, ce serait bien d'analyser l'affaire de manière un peu rigoureuse, histoire d'éteindre toutes les polémiques passées et à venir. Mais il n'y a aucune raison pour que les traitements des vaches soient différents à Flamanville, Anvers, Bilbao...

Quand on se dope, faut faire attention où on urine...!

www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/18/ultra-tr...ts_6211555_3242.html

stam écrit:

Quand on se dope, faut faire attention où on urine...!

www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/18/ultra-tr...ts_6211555_3242.html

c'est sur faut pas pisser n'importe où 😂😂

Dépassant largement le cadre du cyclisme, j'ai découvert le documentaire "Icare" sur Netflix (mais il doit être disponible via d'autres plateformes). L'un des protagonistes, cycliste à ses heures, a fait la Haute Route des Alpes (avec un résultat honorable, mais justement en suivant un protocole similaire à celui des athlètes russes). Plus largement le documentaire traite du dopage d'état en Russie.
On comprend aussi, qu'avec des moyens et de la "compétence", le dopage, dans le cyclisme comme ailleurs, reste très difficile (voire impossible) à détecter. Ce n'est pas forcément une grande découverte me direz-vous, mais on découvre les mécanismes déployés à grande échelle...

Pour ceux qui veulent un petit résumé du documentaire Icare sur France Inter :

Certains diront dopage, d'autres diront optimisation dans les limites de ce qui est autorisé. Un peu comme l'optimisation fiscale

laurent.a écrit:

Certains diront dopage, d'autres diront optimisation dans les limites de ce qui est autorisé. Un peu comme l'optimisation fiscale

Ah non, c'est clairement du dopage d'Etat qui a conduit à une tentative d'exclusion des athlètes russes lors des JO de Rio en 2016. Usage de produits strictement interdits. On est bien au-delà de l'optimisation qui joue avec les limites de la réglementation.

www.cyclismactu.net/news-cyclisme-route-dopage-u...on-fecale-79474.html

Pour le coup je pense que les connaissances du microbiote sont encore très partielles et sous utilisées en thérapeutique, l utilisation dans le milieu sportif pourrait faire avancer les choses

Pour le coup, ça donne envie d'avoir une réglementation simple et radicale du type: "Dans la mesure ou les courses cyclistes professionnelles s'adressent à des jeunes adultes en parfaite santé, toute complémentation alimentaire est proscrite. Une alimentation saine et équilibrée doit répondre aux exigences des courses. Si tel n'est pas le cas, cela indique que la nature de l'épreuve (et/ou l'état de santé du coureur) est trop exigeante et susceptible de porter atteinte à l'intégrité physique du sportif. Dès lors, la règle est très simple: tout prise de complément alimentaire et, a fortiori, d'un médicament n'est pas compatible avec la participation à des courses."
Bien sûr, des cas de maladies chroniques qui ne sont pas incompatibles avec une épreuve sportive pourraient être examinées, mais à valider, au cas par cas, par un comité éthique composé de plusieurs médecin (et non simplement une AUT délivrée à la demande par un seul médecin).
Et si l'épreuve est tellement exigeante qu'une alimentation saine et équilibrée n'est pas suffisante, c'est tout simplement qu'elle est TROP exigeante pour le corps humain.
Enfin, de mon point de vue, ce serait tout aussi passionnant de voir des cyclistes sur des étapes du tour de France réduites à 100 ou 150km, et qui grimpent les cols à 15km/h plutôt que 20. idem pour des sprints à 50km/h plutôt que 60. C'est même plus intéressant, plus humain, avec des défaillances, etc. Mais bon, je rêve (mais du coup, suis-je le seul à n'accorder que très peu d'intérêt aux épreuves sportives professionnelles ?)

Non tu n'es pas le seul... et rien qu'en voyant le nombre de sportifs amateurs très assidus qui consomment des compléments alimentaires (ou plus basiquement : des salariés accros au boulot qui se supplémentent pour "tenir le coup"), tout cela semble bien utopique.
Car il y a une grosse industrie derrière, suffit de voir le nombre de pubs qu'on se mange à la TV (en comptant médicaments, vitamines, anti-douleurs, etc. on doit pas être loin du 1/3 du total diffusé).