Dopage ça va mieux !!!

La première évidence est que, quelle que soit la discipline, la durée de vie de tous ces athlètes est plus élevée que celle de la population générale. Ces athlètes vivent en moyenne 6,9 années de plus. En revanche, l’amélioration de la mortalité d’origine cardiovasculaire semble être assez sélective selon le type de compétition envisagée. Elle est indiscutable pour les disciplines intermédiaire, polyvalente (décathlon) et intermittente (sports d’équipe), mais la mortalité cardiovasculaire est moins affectée dans les disciplines de type puissance, et reste inchangée dans le groupe dit endurance. Les sports d’endurance type marathon ou course de longue distance sont en effet des sports très intensifs et il a souvent été suggéré que ce type de sport pouvait à long terme entraîner une fibrillation atriale et avoir parfois d’autres incidences cardiovasculaires (9). Une seconde évidence est plus inattendue : la mortalité due aux cancers est significativement plus faible chez tous ces athlètes, et ce, quelle que soit la discipline.

Les coureurs français du Tour de France, malgré tous les accidents de la route et le dopage souvent évoqué, améliorent, eux aussi, leur durée de vie et gagnent en moyenne 6,3 années de vie par rapport à la population de référence. Cette longévité est due à une réduction de la mortalité de pratiquement toutes les causes de mortalité, cancers et maladies cardiovasculaires, bien évidemment, mais aussi maladies respiratoires et digestives (11).

www.lamedecinedusport.com/esperance-de-vie-des-a...%C3%A9es%20de%20plus.

plus bas dans l'article de Christoph :
Les coureurs français du Tour de France, malgré tous les accidents de la route et le dopage souvent évoqué, améliorent, eux aussi, leur durée de vie et gagnent en moyenne 6,3 années de vie par rapport à la population de référence. Cette longévité est due à une réduction de la mortalité de pratiquement toutes les causes de mortalité, cancers et maladies cardiovasculaires, bien évidemment, mais aussi maladies respiratoires et digestives (11).
(c'est moi qui comprend mal ou c'est légèrement contradictoire avec le passage cité par Christoph?)

edit : je crois qu'on a vu le même passage en même temps avec Christoph!

albator83 écrit:

faire du sport régulièrement à intensité faible/modérée est excellent pour la santé, mais se limer proche de FCmax sur 30/30 ou Gimenez est "moins excellent" (comme tout excès en fait)

Pour avoir lu il y a peu le "performer après 50 ans", je peux t'assurer que Joe Friel écrit sensiblement le contraire (intensités et âge = no problemo, moyennant un modulo de récup allongé), et suggère de taper dedans, même si on est plus un jeunot...

j'ai pas dit qu'il avait raison et toi tort, hein ! c'est juste que ça m'a forcement fait cogiter car j'étais, intuitivement, dans la même logique que toi

Ce n est pas antinomique !
Pour être performant après 50 ans oui il faut favoriser les intensités et les temps de récup
Pour optimiser ton cœur contre les risques du vieillissement il faut favoriser les intensités modérées 5 à 8 h semaine,

Ce n'est pas une histoire d'avoir tort ou raison, je pense qu'on ne décrit pas le même objectif entre :
1) être le plus performant possible après 50 ans => ce que décrit Joe Friel
2) vivre au "mieux" et le plus longtemps possible après 50 ans => ce que je décrit

Ce n'est que mon avis, mais 1) est difficilement compatible avec 2)

Ceci dit, et par rapport aux échanges/stats ci-dessus, un pro qui va taper dedans entre 15 et 35 ans sera dans tous les cas en bien meilleure santé après 50 ans que la majorité de la population française "élevée" à la sédentarité, voiture, malbouffe, etc. Y'a pas photo.

Justement, comme tu le remarques dans ton dernier paragraphe, 1 et 2 pourraient paraître incompatibles (à tout le moins indépendant) mais dans les faits semblent plutôt bien corrélés (durée de vie du sportif de haut niveau > français moyen)
En effet, si je comprends : les pros sont possiblement un cas à part, parce qu'ils sont une version extrême du "performer" mais les stats indiqueraient finalement que les craintes à long terme (usure prématurée ?) ne soient pas fondées. Cf lien de Christoph3

Dès lors, celui qui veut performer même avec l'âge apparaît celui qui va, le plus longtemps durant sa vie, entretenir une hygiène de nature à la lui prolonger. Friel est assez "sévère" avec l'intérêt de la pratique à faible intensité, certes toujours dans l'idée de performer et pas de durer... mais si performer aide à durer, alors par ricochet / transitivité cela va participer

Je ne crois pas trop (peut-être par méconnaissance ) à un réservoir d'intensités absorbables dans une vie (hérité à la naissance ou acquis avec l'entrainement) que le pro aurait grillé trop vite (modèle de la chandelle) et lui imposerait de ne plus en faire après...

Par caricature et pour illustrer :
- je vois régulièrement des pelotons de bedonnants (possible signe de mauvais équilibre alimentaire) roulant précisément à allure modérée et évitant les intensités ; ce serait meilleur que le sédentaire mais moins bien que le "performeur"
- je vois régulièrement des pelotons de cyclosportifs affutés mais pas à l'extrême (ne rechignant pas sur un moment de convivialité occasionnel) mais sachant faire le métier (et les intensités ad hoc) à l'occasion ; celui-là cumulerait les avantages, son désir de performer l'amènerait à conserver indirectement de bonnes pratiques pour durer (éviter les mauvaises graisses, brûler les autres, etc.)

Toute ressemblance du second cas à un public lecteur / contributeur de ce fofo n'est pas totalement fortuite. Laissez-moi imaginer que nous allons tous devenir des vieux canoniques et en bonne santé

C'est vrai que faire du sport sérieusement et régulièrement va souvent de paire avec une hygiène de vie largement au-dessus de la moyenne... donc c'est souvent tout bénéf

Faut il en rire ?

www.midilibre.fr/2023/09/27/une-athlete-continue...idopage-11481514.php

Il faut bien que les labos indiens test l efficacité de leur production,
Chez nous on appelle ça un circuit cours …..

Magnifique... donc l'Inde "remonte" juste derrière la Russie en matière de violation du code antidopage ; dans le même temps on assiste à son éclosion en athlétisme, dans des disciplines diverses.
Cela ne peut être qu'une coïncidence je suppose

PS : bien qu'en France on n'ait aucune leçon à donner, avec le cas M. Fall... entre autres

Énorme. Même dans une sitcom, je trouverais que c'est trop pour en rire. Mais la....

J'ai reçu hier le bouquin de Willy Voet. J'ai lu 50 pages dans la soirée alors que je suis un piètre lecteur... C'est haletant !

Je me demande ce que je vais ressentir quand je vais passer au bouquin "triomphaliste" écrit par Peter Sagan.

Je reviens sur le débat "âge / intensité / impact sur la santé".
Je pense que dans les médias (et chez certains médecins également) il y a quelques confusions sur les éléments de départ qui, logiquement, faussent les conclusions.
1°) On ne peut pas mettre dans le même échantillon des quinquas qui ont eu une pratique sportive réduite et/ou intermittente et des quinquas qui se sont entrainés sérieusement, avec rigueur et régularité, toute leur vie. Les risques cardio-vasculaires (et plus largement de blessure) ne sont pas du tout les même. Les 2nd pourront sans problème monter dans les intensités (même si, comme évoqué plus haut, il leur faudra respecter des temps de récupération plus longs).
2°) La littérature scientifique récente souligne une évidence (qui, paradoxalement, semblait oubliée): l'homme n'est pas une machine. Le corps humain ne s'use pas. S'il est régulièrement sollicité (dans la limite du respect des temps de récupération), il s'adapte. Le coureur à pied ne va pas "user" ses articulations. Au contraire, son ossature va se consolider avec l'entraînement. Il n'y a donc pas de "capital santé" que l'on consomme de cette manière. Idem pour le système cardio-vasculaire. Je ne parle pas, ici, du dopage qui va permettre de sur-solliciter l'organisme et aller au-delà de ses capacités naturelles de régénération (même si l'article évoqué plus haut tend à montrer que l'effet du dopage demeure moins néfaste que celui de la sédentarité).
3°) Il me semble comprendre qu'il n'y a pas de seuil (en volume ou en intensité) au-delà duquel l'organisme va s'abîmer (dans la mesure où l'on respecte les temps de récupération qui dépendent de multiples facteurs -type d'activité professionnelle, cadre de vie, âge, alimentation, etc.-).
Bien évidement, c'est mon analyse -forcément biaisée- mais j'en déduis que les quinquas (qualifiés par certains de "bigorexiques") peuvent continuer à pratiquer le sport tant qu'ils veulent, dans la mesure où ils restent à l'écoute de leur corps. Encore une fois, je ne prétend pas détenir une "vérité", mais, à date, je n'ai pas trouvé d'argumentaire scientifique suffisamment étayé pour remettre en cause ce raisonnement.
Sur ce, je pars m'entraîner 😉 !

PEB écrit:

Je reviens sur le débat "âge / intensité / impact sur la santé".
Je pense que dans les médias (et chez certains médecins également) il y a quelques confusions sur les éléments de départ qui, logiquement, faussent les conclusions.
1°) On ne peut pas mettre dans le même échantillon des quinquas qui ont eu une pratique sportive réduite et/ou intermittente et des quinquas qui se sont entrainés sérieusement, avec rigueur et régularité, toute leur vie. Les risques cardio-vasculaires (et plus largement de blessure) ne sont pas du tout les même. Les 2nd pourront sans problème monter dans les intensités (même si, comme évoqué plus haut, il leur faudra respecter des temps de récupération plus longs).
2°) La littérature scientifique récente souligne une évidence (qui, paradoxalement, semblait oubliée): l'homme n'est pas une machine. Le corps humain ne s'use pas. S'il est régulièrement sollicité (dans la limite du respect des temps de récupération), il s'adapte. Le coureur à pied ne va pas "user" ses articulations. Au contraire, son ossature va se consolider avec l'entraînement. Il n'y a donc pas de "capital santé" que l'on consomme de cette manière. Idem pour le système cardio-vasculaire. Je ne parle pas, ici, du dopage qui va permettre de sur-solliciter l'organisme et aller au-delà de ses capacités naturelles de régénération (même si l'article évoqué plus haut tend à montrer que l'effet du dopage demeure moins néfaste que celui de la sédentarité).
3°) Il me semble comprendre qu'il n'y a pas de seuil (en volume ou en intensité) au-delà duquel l'organisme va s'abîmer (dans la mesure où l'on respecte les temps de récupération qui dépendent de multiples facteurs -type d'activité professionnelle, cadre de vie, âge, alimentation, etc.-).
Bien évidement, c'est mon analyse -forcément biaisée- mais j'en déduis que les quinquas (qualifiés par certains de "bigorexiques") peuvent continuer à pratiquer le sport tant qu'ils veulent, dans la mesure où ils restent à l'écoute de leur corps. Encore une fois, je ne prétend pas détenir une "vérité", mais, à date, je n'ai pas trouvé d'argumentaire scientifique suffisamment étayé pour remettre en cause ce raisonnement.
Sur ce, je pars m'entraîner 😉 !

ouf tu me rassure à bientôt 70 ans je continue a faire de la pma et quelques coursettes
mon cœur monte allègrement a 200 puls
sans en souffrir
juste la force qui as bien diminué 👍👍

jfd_ écrit:

Je poursuis un poil le HS : Euh,... Quand même, tu as fait un point cardio?

oui inquiète pas je sais que je vous effraye chaque fois
tout vas bien 🤩

Cyclo13 : quel est ton ratio
Puissance normalisée / frequence cardiaque moyenne ?

@PEB : Exactement ce que j'ai compris

@Cyclo13 : Je crois me souvenir que Stef Toupenet - qu'on ne croise plus bcp ici ces deniers temps - tapait au-delà des 190 pour ses 55 piges

Pour le cardio, les FC max théoriques (220-âge) sont vraiment une moyenne (la distribution doit prendre la forme d'une gaussienne j'imagine). J'ai des potes d'entrainement qui ont le même âge que moi et qui sont toujours 40 BPM au-dessus de mon propre rythme (qui lui, à l'inverse est très bas). A près de 60 ans, ils montent facilement à plus de 180 BPM sans aucun soucis. Le suivi cardio s'impose pour tous, mais ils ne sont pas plus à risque (je parle de personnes entraînées, pas du sédentaire qui va faire un effort violent alors que son organisme n'y est pas préparé). Inversement d'ailleurs, un suivi cardio est recommandé pour ceux qui ont un cœur très lent (moins de 30 BPM au repos -c'est mon cas, avec 28) car il y a un risque de nécrose (tout va bien en ce qui me concerne 😉). Dans tous les cas -mais on en est tous convaincu ici- la sédentarité est bien plus dangereuse que la pratique sportive régulière...