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Loin de moi la volonté de sonner le glas de l'été cycliste par anticipation. Mais vous aurez tous remarqué lors de votre entrainement matinal que les rayons du soleil tendent à affaiblir leur chaleur et que les arbres se teintent d'un magnifique roux. Aussi, comme les « conseils ça se donne avant », la lecture de ces quelques lignes vous permettra peut-être de murir une réflexion avant d'aborder les premiers frimas. Avouons le, pour la plupart d'entre nous, les principaux objectifs sont derrière nous et d'ici quelques semaines, les jours progressivement grignotés par leurs deux extremités nous cointraindront à une adaptation de notre volume d'activité. Devons-nous pour autant nous précipiter sur les chips et nous installer avec un bon bouquin sous une couverture en laine en attendant le moi de mars? Pas si sûr...

Le mythe de la coupure

Plus que n'importe quel culte ou parti politique, le milieu cycliste est ultra conservateur. Il est fort à parié que si le grand Eddy avait couru en son temps en kilt, nous croiserions aujourd'hui encore nombre de courreur le Tartan volant au grés des coups de pédales. Ainsi, trop de cyclistes continuent de penser qu'il est bon de consacrer entre 1 et 3 mois par année à une période d'engraissement/gavage façon Cochonou (charcutier qui n'est pas pour rien sponsor du Tour de France). Le panzer lui même ne passait-il pas l'hiver à s'enfiler de kolozal portions de choucroute durant les mois les plus froids, pour se présenter boursouflé comme un bibendum sur les premières courses de printemps? Certes, et nous avons d'ailleurs pu attester du résultat. Malgrés des qualités physiques indéniables, l'amour d'Ulle pour le houblon lui aura sans doute couté quelques victoires. Pourquoi le cyclisme serait-il le seul sport dans lequel il serait bénéfique de cesser toute activité l'hiver alors que les coureurs à pieds, les nageurs et tous les autres sportifs s'entrainent tout au long de l'année? Pas question donc de céder au laisser aller. Convertissez-vous au cousin punk crado du cyclisme sur route (le cyclo-cross), sortez les lumières, le gilet, le bonnet, montez les pneus clous...tout est bon pour conserver une activité cyclistique, même réduite...on est si bien dehors dans le silence glacé...

 

Les hivers bavarois du Panzer, des orgies caloriques devenues légendaires...
Les hivers bavarois du Panzer, des orgies caloriques devenues légendaires...

Une bonne soupe et au lit

S'il est vrai que la coupure complète n'est pas bénéfique, l'hiver est malgrés tout la saison propice à la récupération. C'est le moment de recharger les batteries. Les longues nuits sont propices à des périodes de sommeil rallongées. Ne l'oublions pas, dormir bien et pendant une durée suffisante est l'une des meilleurs médecines préventives qui soit...avec l'alimentation. La baisse du volume d'entrainement engendrera nécessairement une réduction des rations, en glucides notamment. Je dois avouer que j'adore l'hiver...car il n'est pas de meilleur prétexte pour manger de la soupe à tous les repas. Attention, je vous parle ici de soupe faite maison dont le composition fait passer les messages de prévention « 5 fuits et légumes par jour » pour de doux euphémismes. De la soupe si épaisse que ta cuillère tient toute seule dedans. Pas d'excuse pour négliger les légumes en hiver!  La saison peut-être l'occasion pour ceux qui le souhaitent de paufiner leur maigritude, alors qu'il est beaucoup plus difficile de se réstreindre lorsque l'on ets en pleine charge.

Amitiés Familières

Enfin l'hiver est l'occasion de consacrer plus de temps à la vie familiale et amicale. Qui n'a durant la pleine saison du renconcer au moins une fois à un moment avec sa famille ou des amis pour un entrainement ou une course? Même les plus attentionés d'entre nous répondront pas la positive. Il est temps de se souvenir que notre vie sociale et nos centres d'intérêts ne s'arrêtent pas à une bande de gars aux glabres mollets fétichistes du lycra. Le moral ne s'en trouvera que renforcé et une énergie et une fraicheur mentale renouvelée nous pousseront sur le vélo. Car avouons le, si nous ne pouvons pas décemment dire que nous roulons pour nos proches (je sais l'excuse est employé par certains pour justifier leur aciduité sur le vélo), ils nous accompagnent indéféctiblement par la pensée lors des parfois longs moments que nous passons à souffrir sur nos machines.

Gawain - Rédacteur VO2cycling

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