Impacts Coronavirus

stam écrit:

Mais il y a plus grave : la TV n'est toujours pas rétablie Limoges.

Je viens seulement de comprendre la référence après m'être mis à jour de l’actualité.

Faut-il s'attendre au même sort pour les centres de vaccination ?

jfd_ écrit:

Cela, c'est du pur politique. Donc, je ne me hasarderai pas à un pronostic qui puisse être sur. Mon impression est que cela durera encore pas mal de temps. [Humour] De toute manière, l'essentiel est sauf : les CPGE tournent Les facs, on s'en tape... (mais je ne suis pas très loin de le croire )

Je suis choqué par ce genre de message. Mon gamin est en classe prépa dans un lycée polyvalent (cad du CAP à la classe prépa). Si il est toujours en "présentiel", c'est d'abord parce qu'il est en lycée, comme les étudiants en BTS. Tiens, on n'en parle pas des étudiants en BTS? Serait-ce moins "politiquement correct" de taper sur les BTS (cad des futurs techniciens et non des ingénieurs futurs salauds de cadres qui vont les exploiter?) ou juste par incompétence des journalistes qui "relaient" ces ragots sur les CPGE? Pour pouvoir gérer au mieux la cantine et ouvrir plus tôt, à qui a-t'on demandé de commencer les cours à 7h30? Au CPGE justement parce que eux ils seront là à 7h30... Par contre, les cours finissent à la même heure... Quand j'étais à la fac, si on nous avait fait ça, je pense que l'amphi aurait été clairsemé... Ils ont un enseignant qui flippent avec le covid. Depuis septembre, ils ont cours fenêtres et portes ouvertes, à Grenoble... Vous connaissez beaucoup d'étudiants qui accepteraient ça? Depuis un an et demi, je vois surtout des enseignants et des étudiants qui font beaucoup d'effort pour que ça tourne. Je suis sûr qu'à la fac il y a aussi beaucoup d'enseignants qui se bougent pour les étudiants et assurer leurs enseignements, que la structure même de l'institut rend les choses compliquées mais c'est un peu trop facile de jeter en pâture les étudiants de CPGE en oubliant que s'ils sont là ce n'est pas uniquement le fait du hasard mais aussi le résultat de plusieurs années de travail (à l'école, au collège et au lycée) et de choix au moment de leur orientation.

Je pense que JFD soulignait surtout " l'abandon " des facs et ainsi donc la grande majorité des étudiants (en nombre). En tout cas, je le vois ainsi pour ma part.

stam écrit:

Mais il y a plus grave : la TV n'est toujours pas rétablie Limoges.

ça fait une semaine que ça dure cette affaire non ?

antounes écrit:

stam écrit:

Mais il y a plus grave : la TV n'est toujours pas rétablie Limoges.

ça fait une semaine que ça dure cette affaire non ?

Depuis lundi soir je crois... Si vous avez du temps à perdre, allez voir les commentaires sous les articles de la presse locale, ça vous réconfortera sur l'avenir de l'espèce humaine...
www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/des-...ute-vienne_13901941/
Avec évidemment une pensée pour Francine qui ne peut plus regarder Plus belle la vie. Je pense que c'est les libraires qui ont fait le coup (d'épée dans l'eau, manifestement).
www.lepopulaire.fr/cars-87230/actualites/en-limo...nnes-agees_13902995/

teamdindon écrit:

Lafoy écrit:

Je viens de lire , c est un ministre ( de la réforme administrative, sic) qui évoque simplement une possibilité
Le 1 er ministre affirme lui qu’ils auront lieu, et je veux bien tenir le pari !!! Avec des athlètes encadrement vaccinés, et idem pour les spectateurs, et je tiens même le pari que tous les pays participants seront prêt à mettre la main à la poche pour qu’ils aient lieu ....
Ça va être encore plus l événement de l espoir

Avec étouffement des contrôles antidopage positifs pour ne pas gâcher la fête ?

C était déjà comme ça avant non?

jfd_ écrit:

Pas toutes. Par exemple à Toulouse on a eu droit à un 'très joli' foyer épidémique à l'INSA de l'ordre de ~150 cas positifs après les fiestas officieuses de rentrée dans les résidences.

Y'a ça aussi. C'est une belle différencie entre la fac et les CPGE.
En prépa, la seule fête c'est le "bizutage/l'inté" . et d'ailleurs, à ce moment, il y a eu quelques malades, mais rien depuis la Toussaint.
Il me semble qu'à la fac, les aspects festifs sont plus présents et réguliers.

Au sujet des étudiants, mes 2 enfants sont en 3ème année de fac , donc entièrement distanciel , ils ne sont pas en citée U mais en résidence étudiante, bien sur il ne sont pas euphoriques, ils trouvent l atmosphère pesante , le manque de contact surtout, mais il ne sont pas pour autant totalement démotivé, ils S ADAPTENT comme par ex remplacer une épreuve rédactionnelle par un QCM !

C est évident que leur vie étudiante n aura rien à voir avec la notre , mais franchement pour ma part je garde de ma vie étudiante beaucoup de travail, d angoisses, d incertitudes.....en fait j ai commencé à apprécier la vie une fois dans le monde du travail....

teamdindon écrit:

gillesF78 écrit:

Si on continue comme ça, je pense que beaucoup de jeunes vont se détourner des études.

J'ai malheureusement la même crainte.

Les quelques-uns que je côtoie du bout de ma lorgnette ne sont pas loin de la rupture :
- passer le plus clair de leur temps dans une piaule de 10 m^2
- fêtes de fin quasiment tout seul pour les étrangers qui n'ont pas pu repartir chez eux
- grosse réduction des perspectives d'embauche pour ceux qui vont sortir
- ne pas savoir les modalité d'évaluation de l'exam de la semaine suivante (qui peut nécessiter de traverser la moitié de la France si fait en présentiel)
- etc.

Je suis d'accord avec tout, sauf pour les perspectives d'embauche. Le plan "France Relance" est très incitatif pour l'emploi des apprentis et des jeunes diplômés, et ça fonctionne. Dans le master dans lequel j'enseigne, nous avons battu les records de contrats d'apprentissage ou de professionnalisation.
Il y aussi du financement pour la formation et l'embauche de jeunes chercheurs en lien avec l'industrie.

Le plan de relance finance :
• Une aide à l’embauche d’un montant maximal de 4 000 €
visant à réduire le coût du travail pour les contrats conclus
entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021. L’aide est attribuée
aux entreprises quelle que soient leur taille et leur secteur
qui embauchent un salarié de moins de 26 ans, en CDI ou
CDD de 3 mois et plus pour un salaire jusqu’à 2 fois le SMIC.
• Une aide à l’apprentissage pour la première année du
contrat de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 € pour les
majeurs pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et
le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quelle
que soient leur taille (sans condition pour les moins de
250 salariés) et leur secteur pour préparer un diplôme ou
un titre jusqu’au niveau master.
• Une aide au contrat de professionnalisation pour la première
année du contrat de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 €
pour les majeurs de moins de 30 ans pour tout contrat
conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide
est attribuée aux entreprises quelle que soient leur taille
(sans condition pour les moins de 250 salariés) et leur secteur
pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au niveau
master ou un certificat de qualification professionnelle.

Pour la recherche :
L'état soutiendra financièrement des collaborations de recherche entre une entreprise et nos établissements.
Il prendra en charge la rémunération des personnels de R&D engagés dans cette collaboration, à hauteur de:
80 % pour les salariés de l’entreprise partiellement affectés dans le cadre de la collaboration au sein de la structure de recherche (action 1) ;
50 % pour les salariés de l’entreprise s’engageant dans une formation doctorale (action 2) ;
80 % pour les jeunes diplômés de niveau master embauchés par la structure de recherche et partiellement affectés dans l’entreprise (action 3) ;
80 % pour les jeunes docteurs embauchés par la structure de recherche et partiellement affectés dans l’entreprise (action 4).

Mais ça ne changera pas le problème de l'attractivité des études supérieures dans le contexte du covid...
C'est devenu difficile de financer ses études avec des petits boulots. Et l'ambiance covid est souvent difficile pour les étudiants.

jfd_ écrit:

lebad écrit:

Je pense que JFD soulignait surtout " l'abandon " des facs et ainsi donc la grande majorité des étudiants (en nombre). En tout cas, je le vois ainsi pour ma part.

Tu penses très juste Et rien d'autre sous-jacent C'est pour permettre de comprendre que j'avais mis [Humour] Thanks d'avoir répondu rapidement.


@Gilles : Oui, le plan marche. La difficulté économique n'est pas là. La vraie difficulté pour tout cela (emploi, entreprises, apprentissage...), se situera bien plus lorsque l'état fermera le robinet de soutien. Tout comme lorsque viendra pour les contractants le moment de rembourser les PGE dont la date a été reculée récemment : il faudra sans doute que l'état fasse fonctionner son rôle de garant en remboursant à la place d'entreprises. Sinon, ce remboursement sera un piège mortel pour bcp d'entre elles le moment venu. Et les soucis induits en découlant.

L'industrie a connu un rebond plutôt bon post 1er confinement, j'ai la naïveté de croire que ça sera de même pour la suite des évènements.
Dans ma boite, aucun chômage partiel depuis mars dernier. aucun licenciement. ça tourne normalement pour nos commandes.

Paradoxalement, Dans mes anciens camarades d'école d'ingénieur, deux ont changé de boite pour des postes plus attractifs dans le secteur de la défense et aéronautique pourtant les plus touchés par la crise.

Bref de mes œillères, j'ai pas l'impression que les plus touchés par la crise seront ceux de CPGE ou d'école d'ingé.

Après certaines filières de fac étaient reconnues avec très peu de débouchés, phénomène surement exacerbé par la crise.

Merci pour la qualité des échanges, je poste rarement mais j'apprécie de lire vos échanges et vos points de vues.

vinssout écrit:

jfd_ écrit:

lebad écrit:

Je pense que JFD soulignait surtout " l'abandon " des facs et ainsi donc la grande majorité des étudiants (en nombre). En tout cas, je le vois ainsi pour ma part.

Tu penses très juste Et rien d'autre sous-jacent C'est pour permettre de comprendre que j'avais mis [Humour] Thanks d'avoir répondu rapidement.


@Gilles : Oui, le plan marche. La difficulté économique n'est pas là. La vraie difficulté pour tout cela (emploi, entreprises, apprentissage...), se situera bien plus lorsque l'état fermera le robinet de soutien. Tout comme lorsque viendra pour les contractants le moment de rembourser les PGE dont la date a été reculée récemment : il faudra sans doute que l'état fasse fonctionner son rôle de garant en remboursant à la place d'entreprises. Sinon, ce remboursement sera un piège mortel pour bcp d'entre elles le moment venu. Et les soucis induits en découlant.

L'industrie a connu un rebond plutôt bon post 1er confinement, j'ai la naïveté de croire que ça sera de même pour la suite des évènements.
Dans ma boite, aucun chômage partiel depuis mars dernier. aucun licenciement. ça tourne normalement pour nos commandes.

Paradoxalement, Dans mes anciens camarades d'école d'ingénieur, deux ont changé de boite pour des postes plus attractifs dans le secteur de la défense et aéronautique pourtant les plus touchés par la crise.

Bref de mes œillères, j'ai pas l'impression que les plus touchés par la crise seront ceux de CPGE ou d'école d'ingé.

Après certaines filières de fac étaient reconnues avec très peu de débouchés, phénomène surement exacerbé par la crise.

Merci pour la qualité des échanges, je poste rarement mais j'apprécie de lire vos échanges et vos points de vues.

Juste pour fournir un contre exemple et partager mon expérience personnelle : Mon fils, tout frais sorti de la filière CPGE / Ecole d'ingé, a vu son CDD dans l’aéronautique "100% civil" transformé en CDD à Pôle Emploi en lieu et place du CDI promis depuis plusieurs mois. Et son ex boite est bien partie pour mettre la clé sous la porte dans les prochaines semaines.... Quelques uns de ces copains, aussi dans la même secteur aéronautique, sont eux aussi en galère. Avec peu de chance que ce secteur retrouve son niveau de début 2020 avant un bon moment...

Clair que tous ceux qui avaient pour but de faire Sup'Aéro ont pas mal remis leur choix en question ces derniers temps.

Oui, Toulouse prend cher en ce moment, il semble. Maintenant, qui est vraiment capable de prédire ce que sera demain ?...

Tout une série de filières (automobile, aéronautique, etc.) et d'organisations de la supply chain (i.e. -pour être un peu caricatural- l'i-phone dont les composants ont fait 14 fois le tour de la planète avant d'aboutir au produit final) sont incompatibles, dans leur fonctionnement actuel, avec les enjeux du développement durable. On le sait depuis longtemps. Maintenant qu'on est dans le mur, on va être contraint de s'adapter très brutalement. Les inévitables reconversions professionnelles (par ex, former les salariés de l'industrie automobile à l'habitat durable) vont être douloureuses pour ceux qui y seront confrontés brutalement et ne l'auront ni choisi, ni anticipé. Des secteurs d'activités entiers vont être ébranlés (et le sont déjà) et devront se réinventer. Le chômage frictionnel va exploser (j'entend là qu'il y aura pléthore de personnes avec des qualifications devenues inutiles d'un côté et déficit de personnes formées à de nouvelles compétences d'un autre).
Etant chercheur dans le domaine du DD, ça fait 30 ans qu'on tire la sonnette d'alarme (certains depuis 50 ans même). Une mutation des compétences d'une génération à l'autre se fait, peut-être inconfortablement pour certains, mais sans trop de casse sociale. Faire la mutation en seulement quelques années va creuser de telles inégalités, générer de tels mécontentements... qu'effectivement personne ne peut prévoir l'état de nos sociétés à moyen terme

+1 avec PEB,

Si je puis apporter ma modeste pierre à l'édifice de cette réflexion, je dirais que j'ai le sentiment que l'on sous-estime (dans une urgence qui peut expliquer cela) les conséquences sociologiques (de long terme) pour privilégier une quête de solution (miracle) technique (court termiste). Or, je crois AMHA, quelle que soit la question d'importance, qu'on ne peut la résoudre par un seul "optimum" technique (moyen de transport le plus économe en énergie, vaccin le plus efficace, etc.).
En ce sens, j'ai bien plus peur d'une guerre civile que du réchauffement climatique - et cela n'est pas dire que je minore (au contraire) ce dernier mais que j'inverse le sens de la causalité : ce n'est pas le réchauffement / Covid qui met le bazar dans nos sociétés mais nos modes de société qui engendrent ces catastrophes. Alors, comme tout "médecin" le sait, il faut en priorité traiter la cause sinon le mal reviendra invariablement

My 2 cents

Vous êtes beaucoup mieux placés que moi pour percevoir des évolutions économiques et sociales, ou plutôt des décalages entre les attentes sociales et la réalité de ce que le monde pourra offrir de perspectives à nos sociétés... mais comme vous, je ressens de plus en plus de contradictions entre l'injonction permanente à s'adapter (au monde du travail, aux nouvelles normes sociales, environnementales...) et les possibilités réelles (de formation, de transition, d'épanouissement personnel...) offertes au gens.
On compte systématiquement sur une réponse technologique (ici le vaccin ; pour le changement climatique, l'énergie providentielle non polluante), alors qu'il est vraisemblable qu'elle n'arrivera pas et que notre souci premier devrait être celui de l'éducation (je ne parle même pas de formation, qui est déjà vécue aujourd'hui comme une réponse à une injonction).
Et je crains aussi que ça ne finisse mal (socialement parlant), l'élastique tendu entre les dirigeants et le peuple a commencé à céder et je ne le sens pas se consolider dans les prochains mois.

La croissance de la dette, ce n'est pas de la croissance ?

La décroissance, ce n'es pas un ralentissement de la croissance ?

Je ne jette la pierre à personne ... tout le monde essaye de s'adapter au mieux ... Tout peut aller très vite dans les 2 sens !

Et intégrer la qualité de vie et le bonheur quotidien dans les indicateurs de "croissance", c'est pour quand ??
Parce que là c'est sûr que ça fait quelques années/décennies qu'on est en croissance bien négative.