Tu as fait quoi aujourd'hui???

gillesF78 écrit:

Bravo les gars !

T'as une superbe forme Rodolphe ! Il te manquait quelques Watt pour suivre Stéphane Cognet dans le Semnoz ?

A propos de mon chrono, la chaussée était aussi humide que l'an dernier. Je pense plutôt que j'ai un peu moins de Watt et un peu plus de kg que l'an dernier. Et un peu moins envie de me mettre dans le rouge aussi.

Joris me conseille de faire une coupure "complète" de 15j pendant l'intersaison, mais ce n'est vraiment pas mon style.
Je suis un peu comme le vainqueur de la Hte Route, et des Cimes du Lac d'Annecy qui roule 30,000 km/an : sans vélo, je m'ennuie.

J'ai l'impression que mes pulsations à l'effort sont optimales : je monte facilement et à des valeurs excellentes (181 bpm au sprint final hier), et ça redescend rapidement aussi.

Il faudrait que je me fasse un bilan plus complet sur la FC au repos, taux de récupération ou ruffier-dickson, HRV, ...

J'ai trouvé quelques infos sur la récupération ici :
www.vo2cycling.fr/Ivan/Download/pdf/Articles/Cou...%20repos%20moral.pdf
www.vo2cycling.fr/Entrainement/fondamentaux/La-recuperation
www.vo2cycling.fr/Entrainement/programmes-plans-...e-gestion/La-coupure

Je suis plutôt pour cette formule :

Je ne suis pas partisan d'une coupure brutale. Le corps et tout notre métabolisme doit se dés-entraîner très progressivement. C'est une sorte de sevrage en douceur. Une rupture brutale dans les habitude est un choc pour l'organisme. C'est un peu comme pour la drogue . Lorsque l'on a décidé que la saison est finie, il faut continuer à rouler mais en diminuant les charges et les intensités des sorties. Il me semble que 2 à 3 semaines de sont suffisants pour passer à la PPG. On peut éventuellement alors faire une semaine sans sport avant d'attaquer le PPG.

Il y a autant de façon de couper que de cyclistes... si tu n'en ressens pas le besoin mental ou physique, profite encore des belles journées pour borner.
Se forcer à couper en octobre et reprendre en novembre/décembre pour se les geler est une belle bêtise à mon avis
Si le cardio monte haut et descend vite c'est plutôt bon signe.

Dans le Semnoz il manquait quelques watts, et un soupçon de fraîcheur aussi... mais si Stéphane et Antoine n'avaient pas accéléré c'est moi qui l'aurait fait : 15 mecs devant à 4 km du sommet ça faisait encore trop. Je me fais bêtement avoir dans le final, plus par déconcentration que par manque d'engagement je pense... car la descente trempée sur Semnoz sur les feuilles mortes et dans le brouillard était autrement plus tendue à gérer, et j'ai réussi à tenir le groupe de tête.
Comme en Provence je tourne à 270 W NP sur 4h30', donc ouais la condition est encore là... on va capitaliser là-dessus cet hiver.

Vendredi 50' de CAP avec des efforts en 2 x 4 x 150 m en cote, ça pique...
Samedi, 1h30 de CAP à i1/i2 avec de la flotte une bonne partie du chemin.
Dimanche, 2h40 de vélo avec 3 efforts de 15' à i3.

Je vois que ça envoie sévère en cette fin de saison estivale, bravo à tous !!

A côté de ça, mon activité ressemble vaguement à de l'entretien d'une forme qui n'a jamais été vraiment là cette année : je me fais plaisir en profitant des journées de beau temps qui nous séparent de l'automne véritable...
Lundi dernier un peu de récup en càp après un WE arrosé, mardi du travail à i3 et à VO2max, toujours en càp.
Mercredi ostéo donc repos, jeudi piscine 45', vendredi 45' de vélo à SST volées sur la pause de midi, et le soir 1h05 de càp à i3.
Samedi càp sur 1h10 avec 2x12x[54" i5-/26" i2], et dimanche 2 grosses heures de vélo avec de la force max (6 sprints), 2x10' de 30/30 avec des NP dignes d'un mois de mars - dommage qu'on soit en octobre ... et pour finir quelques côtes à i3.
Tout ça n'a rien d'extraordinaire mais me fait ma 4ème semaine la plus chargée de l'année.

gillesF78 écrit:

Grimpée de Montaud ce matin, j'ai mis 23:30, soit 15 secondes de plus que l'an dernier !

Pour 15 secondes c'est kifkif, tu es peut-être plus lourd mais je ne pense pas que tu ais pris un pet de gras depuis l'année dernière, plus de cuisses plutôt ? Dans ce cas ce n'est pas forcément de la masse "mort" et ça ne doit pas influencer beaucoup ton rapport puissance/poids.

La semaine dernière lors de la reco de Montaud, j'avais mis 20 secondes de moins jusqu'au parking par rapport à hier, et hier jusqu'à Montaud village (arrivée) je met 30 secondes de moins au final. Je suis partis moins fort sur le départ roulant ce qui me coute quelques secondes. En une semaine (sans raclette je précise ! ) ma forme n'a pas changée entre temps, c'est bien la gestion de l'effort qui est à prendre en compte, et d'une année sur l'autre même si les temps sont similaire c'est pas évident de comparer avec des conditions météo qui ne sont pas identiques.
La semaine dernière super beau temps, au bout d'un km j'avais chaud et je transpirais à grosse gouttes, hier j'ai commencé à avoir chaud à la moitié pourtant je ventilais autant si ce n'est plus hier.

Comme quoi...

gillesF78 écrit:

Et un peu moins envie de me mettre dans le rouge aussi.

J'ai l'impression que mes pulsations à l'effort sont optimales : je monte facilement et à des valeurs excellentes (181 bpm au sprint final hier), et ça redescend rapidement aussi.

Il faudrait que je me fasse un bilan plus complet sur la FC au repos, taux de récupération ou ruffier-dickson, HRV, ...

Je constate le même effet que toi, plus je progresse moins je me met dans le rouge, avant je n'avais pas le choix c'était ça ou je posai le pied sur une grimpée... maintenant je peu me contenter de gérer selon l'humeur et la volonté du jour.

C'est peut-être aussi un signe de saturation du à une certaine monotonie de l'entrainement, charges trop stéréotypées ?

J'ai commencé depuis 15j / 3semaines la prise de mesure quotidienne de mon HRV tout les matins, c'est pas mal. Je gère mieux ma récup je trouve. Je fais un peu moins de spécifique mais je le fais beaucoup mieux et l'encaisse beaucoup mieux aussi.

@+
Eddy

edo_x7 écrit:

ma forme n'a pas changée entre temps,[/quote]

Salut edo,
En une semaine tu peux passer de "collé" à "ailé" sans avoir un ressenti physique qui te permet de le percevoir. Tu peux aussi faire l'inverse

Circus écrit:

edo_x7 écrit:

ma forme n'a pas changée entre temps,

Salut edo,
En une semaine tu peux passer de "collé" à "ailé" sans avoir un ressenti physique qui te permet de le percevoir. Tu peux aussi faire l'inverse [/quote]

Oui en effet, quand je parlais "niveau de forme" c'est plus par rapport à l'aptitude physique acquise pour un même niveau de fatigue.

C'est intéressant ce que vous dites... Mais j'ai l'impression qu'une tendance se dégage.
Novembre, ça "coupe" plus ou moins, puis ensuite tout le monde est motivé pour reprendre l'entraînement très sérieusement, se mettre des bonnes séances de HT, qualitatives etc..
Puis la forme arrive et surtout les beaux jours, et là on a la caisse (normalement) pour se faire plaisir, et on fait beaucoup de montées au tempo sans plus trop faire d'exos, ou des cyclos pour les plus compétiteurs etc... Une fois cela commencé, dur de se remettre à une préparation très calibrée, en fin pour moi!

Je profite puis en novembre je me calmerai, et décembre, je commencerai les grosses séances HT!

Le truc c'est qu'autant en pré-saison (jusqu'à mars-avril en gros) tu peux charger la mule la semaine et enchaîner 30/30, 40/20, Gimenez, sorties longues, etc.
Autant quand tu fais des cyclos tous les week-ends tu cherches d'abord à t'en remettre et préparer la suivante... moi qui ne récupère pas très bien (comparé à d'autres), c'est comme ça que je le vois.

perso depuis 15J, je suis passé en dominante CAP ! je saturais du vélo ! la semaine dernière j'ai couru 72 km contre seulement 200 km de vélo

J'ai remarqué qu'il y a une grosse différence entre la CAP et le vélo au niveau psy , en CAP on est concentré sur ses trajectoires, ça me permet de faire le vide ! comme le jardinage ! Je pense a rien ! Alors qu'à vélo, je n'arrête pas de cogiter, parfois en rentrant, il m'arrive de ne même pas avoir fait attention à certains secteurs passés.... mais alors mon pote d'avoir pensé a des trucs de OUF. Rien que la dernière fois je me suis même demandé si l'obsolescence programmée de notre matériel électrique n'était pas commandée par le courant porteur de nos prises électriques ! Haha. il faut dire que je suis dans une période chat noir matériel !
J'ai la chance de rouler avec deux informatichiens qui m'ont confirmé ne s'être jamais posés la question

Pour en revenir a nos moutons, cet hiver je vais déconnecter mon cerveau du vélo et courir comme un australopithèque ! ça sera ma pause vélo !

1h20 de récup' ce soir, en mode papotage avec mon binôme. Lui a terminé la saison et il fait quelques duathlons, moi les dernières courses... Autant dire, comme deux copines en train de faire les soldes...

Hier soir 45' de CAP avec 4 fois l’enchaînement 800 m à i3 et 200 m VMA.

L'emploi du temps et la jambe droite le permettant, je charge un peu histoire d'arriver en forme à la coupure automnale ... Lundi 50' i1 en càp. Hier matin 50' de càp avec du Gibala x5, hier soir 1h de vélo à i1. Ce matin 1h de càp en mode SST, et si je goupille bien ma journée je devrais pouvoir aller barboter 45' à la piscine ce soir.

1h50 ce soir.

Pas d'influx pour des exos, donc un peu de travail de lactique sur les bosses, mais j'ai rapidement mis le "clignot" devant la fatigue physique... Une dernière course ce we et après coupure. Pas de lassitude ou de fatigue mentale, mais le rythme du boulot me pompe toute mon énergie...

hier midi : les 4 seigneurs au seuil, 333W et 155bpm de moyenne, à puissance égale, je met plus de temps que d'habitude (surpoids du bonhomme ou power2max qui déconne ?), et 6 pulsations de moins...
ce midi : 3*[2'(I5)-6*(30"(I2)-30"(I6)) recup 6'] sensations ok, le cardio ne monte pas beaucoup : 161 bpm après 2 minutes à 385W

De quel ordre la variation de temps à puissance constante, et par rapport à quand ?

Car vu qu'il fait plus froid ces temps-ci :
- air plus dense
- pneus moins souples
Sinon :
- vent défavorable ?
- capteur qui déconne

teamdindon écrit:

De quel ordre la variation de temps à puissance constante, et par rapport à quand ?

Car vu qu'il fait plus froid ces temps-ci :
- air plus dense
- pneus moins souples
Sinon :
- vent défavorable ?
- capteur qui déconne

Oups, je n'ai pas été assez précis : 20s de plus sur 27 minutes, par rapport au 22 mars 2016, dans une côte à 7% de moyenne avec une mini-descente au milieu. L'aérodynamisme ne joue pas beaucoup. J'avais des pneumatiques meilleures que ma sortie de mars dernier où j'avais 332W (conti 25mm + ch latex), et pas de vent. Je pense que c'est du à 2 choses... capteur power2max qui donne 2 ou 3 W de plus que le précédent, et poids du coureur légèrement supérieur (500g ?).

il y a peut être une résistance dans le vélo, pédale, moyeu...ensuite je ne sais pas si la pression atmosphérique impacte la force cinétique mais par contre le taux d'humidité doit jouer ! Après si tu ne t'es pas pesé précisément vélo compris, à l'échelle de 20" sur 27', il est évident que ça vient du poids !

- 20s sur 27 minutes, ça fait 1.2 %
- on peut encore rajouter ou soustraire 1 ou 2 s d'erreur sur le déclenchement/arrêt du chrono
- précision du capteur donnée à 2% (marge d'erreur réelle puisqu'on considère 2 capteurs P2M différents)

Sans même prendre en compte le surpoids ou le changement de pneus, la variation obtenue est déjà dans la barre d'erreur donc rien d'anormal.

Bref, tout ça pour dire que même en mesurant la puissance avec un capteur, on peut vite empiler les différentes erreurs, ce qui rend difficile une vraie comparaison.

Salut Gilles,
Je penche moi aussi pour un P2m calibré différemment.