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Les massages n’ont pas d’effets démontrés sur l’amplitude articulaire, la circulation artérielle et l’élimination des métabolites.

Ils augmentent la récupération perçue mais cela peut avoir un effet pervers en donnant au sportif une sous-estimation de son état de fatigue et donc augmenter le risque de blessures.

Réalisés deux heures après un exercice, les massages permettent de diminuer les DOMS (Delayed onset muscle soreness = courbatures). Cependant cela peut être le résultat d’une rupture des processus inflammatoires et par conséquent avoir des effets négatifs sur la régénération cellulaire (1).

Les effets positifs avérés :

Les massages diminuent l’excitabilité neuromusculaire et permettent de cette manière la relaxation musculaire ainsi que la résorption des crampes et contractures.

Les massages permettent également de diminuer les douleurs d’intensités faibles à moyennes.

Enfin (et c’est peut-être le plus grand bénéfice des massages) ils génèrent une sensation de bien-être et améliorent les réponses phycho-émotionnelles.

 

(1) Un pro­ces­sus inflam­ma­toire pro­voque une augmentation des glo­bules blancs qui assurent de nom­breuses fonc­tions telles que l’élimination du tissu mus­cu­laire lésé qui sera alors rem­placé par du tissu mus­cu­laire nou­veau, plus puis­sant. Cela pren­dra plu­sieurs jours mais au bout de 24 à 48h après une séance, on ressent les effets du cal­cium et des pros­ta­glan­dines. Toutes ces sub­stances s’accumulent dans les fibres mus­cu­laires, agis­sant sur les cel­lules ner­veuses qui envoient des signaux au cer­veau, c’est de cette manière que naît cette dou­leur per­sis­tante connue sous le nom de cour­ba­tures différées.

 

Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans l’ouvrage « Récupération et performance en sport »  aux éditions de INSEP.

(Période de pré compétition et compétition). Ce programme est juste mis à disposition à titre d'exemple. Il est construit sur mesure est ne doit pas ê

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