Passé professionnel en 1988, il se révèle au sein de l'équipe suisse Helvetia de Paul Koechli.
Sa course de prédilection sera le Tour de Lombardie qu'il termine plusieurs fois en bonne position avant de l'emporter en 1990.
Il se révèle cette même année sur les routes du Tour de France qu'il termine 15ème, meilleur jeune (Maillot blanc) et second français.
Toujours en 1990, il se classe 5ème au classement final de la Coupe du Monde.
La suite de sa carrière sera moins enthousiasmante à cause d'une maladie. Handicapé, à partir de 1991 par une mononucléose récurrente, il ne parvient pas à maintenir ses performances.
Il termine 21ème du Tour de France.
Son palmarès s'enrichit toutefois en 1992 d'une Classique des Alpes et d'une très belle victoire d'étape sur le Tour de France à Valkenburg devant Stephen Roche qu'il termine 58ème au classement final.
En 1993, il rejoint les rangs de l'équipe Castorama de Cyrille Guimard, remporte deux manches de la Mi-Août Bretonne.
En 1994, il remporte le Grand Prix la Marseillaise, une étape du Tour de l'Ain et le Grand Prix de la Ville de Rennes.
Mais les performances ne suivent plus vraiment, après un passage dans l'équipe naissante Chazal en 1995, il termine sa carrière en 1996 dans l'équipe italienne Aki Gipiemme.
A la fin de la saison, il se lance dans le VTT (Vélo tout terrain) en tant que professionnel.
Son nom sera toutefois maintes fois cité en exemple par la suite comme celui d'un coureur ayant toujours refusé de céder à la tentation du dopage au sein d'un peloton de plus en plus gangréné à la fin des années 1990.
Un coureur que j'ai eu le palisir de connaitre sur Chambéry
http://www.dopage.com/cas-dopage/interview-gilles-delion-81-56-8-413.html