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« La crise, et après ? » Dans son dernier ouvrage, l’iconoclaste Jacques ATTALI explique les causes de la crise actuelle. Mais quel est réellement son impact sur les cyclistes ?

Une réflexion sur le coût

« Je préfère faire une course près de chez moi à 5€ plutôt que de me taper 3 heures de route pour faire une cyclo à 25€ ».

La réflexion entendue autour d’un café vaut la peine d’y réfléchir. C’était après la très belle cyclo-sportive « La Granite Mont Lozère » en ce dimanche 24 mai. Votre serviteur, épuisé, échangeait avec un éminent membre « VO2 CYCLING », Henri alias RITONROULEUR et ses collègues de club, la Flèche du Midi.

Est-ce l’effet de la crise qui se fait ressentir ? Ou la fatigue, après plus de 3 heures d’effort, associée aux premières chaleurs ?

Il est vrai que le coût (transport, inscription voire hébergement) devient conséquent. On est dès lors plus exigeant sur l’accueil, l’organisation, la sécurité, le petit cadeau et le plateau repas non diététique.

Désormais, les cyclos sont « trustées » par de très bons coureurs, de plus en plus jeunes. La conséquence est la hausse du niveau d’année en année. Ca part à bloc, ça monte à fond et ça se termine au sprint le tout à des moyennes sans cesse plus élevées. Le cyclo-sportif moyen en bave chaque année un peu plus.

Exemple sur la fameuse cyclo. Le petit parcours voit arriver sur la ligne d’arrivée 2 coureurs, dont un tout jeune, du même club (le VTT Garlaban d’Aubagne) main dans la main. Encore plus fort sur le grand parcours, qui est remporté par un gamin de 18 ans (de Roanne) devant Luc LEBLANC lui-même et les redoutables coureurs de MONTAGNAC AC !

Culpabilisation et mauvaise conscience ?

La presse se fait l’écho des plans sociaux qui détruisent par centaines les emplois en France. La crise nous affecte tous plus indirectement que réellement, plus psychologiquement que financièrement. Certes notre pouvoir d’achat peut être en berne mais combien d’entre nous ont perdu leur emploi ? Combien ont vu leurs revenus baisser de manière significative ? Certainement un petit nombre. A trop regarder, écouter et lire la presse on en vient à culpabiliser et réduire notre train de vie, sans aucun motif rationnel.

Se détourner des cyclos au profit des courses à cause de la crise serait une fausse bonne raison. On peut avoir une certaine lassitude physique et / ou mentale à courir. Alors levons le pied dans ce cas précis.

Enfin, participer à ces deux types d’épreuves n’est pas antagoniste mais complémentaire. Les courses nous donneront le « jus » par son rythme très élevé, ses petites distances et ses accélérations. Les cyclos nous apprendront beaucoup sur nous même ; à nous élever vers le nirvana de la souffrance et du dépassement de soi.

Alors ne boudons notre plaisir. En selle Mesdames, Messieurs, roulons, courrons des raids, des cyclos, des courses, etc.

POSITIVONS !!

Merci à Muriel B. pour son aide et sa clairvoyance

Christophe Machado - Rédacteur VO² Cycling

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