Un cycliste seul, à vive allure, prend de la place sur la route, même bien rangé à droite. Il gène forcément la circulation.
Imaginez un peloton (parfois un troupeau) de 30 bonhommes faisant bouchon sur les routes un dimanche matin à 8 heures. Intolérable.
A leur corps défendant, les infrastructures routières sont de plus en plus mal conçues.
Nos excellents élus locaux développent la taille des trottoirs à l’approche des agglomérations, suppriment des lignes droites, posent des ralentisseurs et créent des giratoires à tout va avec un seul angle de vue : celui de l’automobile. Pas de place pour les poids lourds, les bus ou les 2 roues. D’où le danger car « on gêne ».
Notons qu’un bus ou un camion ralentissant la circulation est rarement pris à partie par les automobilistes.
On se fait klaxonné, on vient à notre hauteur pour nous sermonner, on nous explique sa vison du code la route. Beaucoup trop dépassent leur rôle d’usager de la route en endossant l’habit de justiciers de la route qui est et doit rester du domaine de la force puissance publique.
On nous frôle, on nous coince, on pile devant nous. On risque de plus en plus souvent la chute ou pire l’accident. Les conséquences physiques seraient désastreuses.
On connaît tous autour de nous un collègue victime de la route ayant passé des semaines à l’hôpital.
Alors que faire ? Comment réagir ?
S’il y a danger immédiat pour soi ou nos compagnons de chevauchées alors oui hurlons pour alerter « l’imprudent automobiliste », pas pour l’insulter. Sinon, rien ne vaut le mépris, ignorez-le ; ça n’en vaut pas la peine.
ZEN….soyons ZEN……
Christophe machado - Rédacteur VO² Cycling